LE 32 DEUCHE CLUB

Cette Assemblée Générale est ouverte à toute personne éventuellement intéressée par une adhésion au 32 Deuche Club.

Vendredi 16 septembre 2016 :

Peu importe la météo ce matin, même s'il y a des nuages: les 32 Deuchistes partent en week-end !

L'invitation de Guylène et Sylvain à découvrir le Lauragais sur trois jours est acceptée.

C'est à 9h30 que l'ensemble des équipages participant à cette sortie se sont donné rendez-vous au bord du lac municipal de L'Isle Jourdain. C'est ici qu'ils partagent le traditionnel « p'tit déj' » de pré-sortie.

L'occasion de discuter un peu avec les oies du Lac de L'Isle Jourdain, en attendant que les quelques retardataires arrivent.

Retardataires qui, en réalité, ne l'étaient pas, jusqu'à ce que la 2cv de Bernard décide de changer d'avis et ainsi de ne plus vouloir partir en vacances... Les équipages présents dépannent tant bien que mal la 2cv récalcitrante (sous la pluie, c'est plus drôle!) mais rien à faire... elle boude !

Bernard et Colette n'ont pas d'autre solution que de faire demi-tour (avec la 2cv chargée sur le plateau de la dépanneuse) afin de prendre un véhicule plus moderne et plus fiable (quoi que... c'est fiable une Renault ?) pour retrouver les 32 Deuchistes.

Finalement, le convoi partira sans eux (rassurez-vous, ils nous rejoindront un peu plus tard).

Croissants mangés et cafés bus, tout le monde se prépare à prendre le départ pour rejoindre Balma où Yvan attend patiemment.

Sylvain, organisateur hors-pair, décide de diviser le convoi initial d'une vingtaine de voitures en petits groupes de 4 ou 5 véhicules pour traverser Toulouse (via le périphérique), afin de pouvoir se suivre sans encombre et que les plus « ruraux » d'entre-nous ne se perdent pas dans ce labyrinthe routier.

Malgré quelques sueurs froides, toutes les 2cv arrivent à Balma. Les pilotes (et les copilotes) sont rassurés, la traversée toulousaine tant redoutée s'est bien passée.

Maintenant, place aux petites routes plus tranquilles, pour rejoindre le Lauragais.

A la mi-journée, nous rejoignons Saint Felix du Lauragais où son petit marché nous attend.
Pause déjeuner copieuse (surtout quand Nicole nous fait ses choux à la crème pour le désert!) sous la halle.

L'occasion d'exposer nos automobiles colorées sur la place, puis visite du village, de la collégiale Saint-Félix, du château de Saint-Félix et de la vue panoramique sur l’extrémité ouest de la Montagne Noire et sur la plaine du Lauragais.

Vers 15 heures, reprise du trajet en direction de Saint Férréol, avec un arrêt à Saint Julia (découverte du village) puis à Revel.

C'est aux alentours de 17h30, que les 21 bicylindres (sans compter les dérogations faites... notamment à la ZX de l'ami Paul et aux autres Renault modernes...), et leurs équipages, s'installent au Relais des 4 Vents situé juste en face du Lac de Saint Férréol.

Une fois installés, les deuchistes ont des activités différentes :

certains entament une sieste alors que d'autres, plus courageux, se décident à faire un tour de lac à pied et que d'autres pensent déjà au lendemain et prévoient d'aller faire le plein des 2cv (et des glacières!).

Au cours du dîner, arrivent les derniers deuchistes tant-attendus : Isabelle, Céline et Stéphane, retenus par leurs activités professionnelles.

Après le dîner, les « siesteurs » partent marcher un peu et les « marcheurs » partent dormir.

Samedi 17 septembre 2016 :

A 9 heures précises, les bicylindres prennent la route vers Saissac, en empruntant un parcours minutieusement préparé par Sylvain et Guylène, quelques mois auparavant, et revérifié quelques jours avant notre passage.

Un itinéraire très sympathique, aux routes sinueuses, au c?ur de la Montagne Noire.

Nous passons par Labecede-Lauragais, charmante petite commune dont les rues étroites font raisonner les klaxons. Arrivés à Saissac, la joyeuse troupe se dirige vers les ruelles pour ensuite rejoindre le château et l'église (dont la tour Laymone (ancienne tour des remparts) sert actuellement de clocher).

Pique-nique à Pézens, puis après-midi libre. A l'occasion des Journées du Patrimoine, les départs s'organisent, en petits groupes, au choix, vers Carcassonne, Montolieu, ou Revel.

Certains choisissent d'aller visiter la cité fortifié de Carcassonne, d'autres préfèrent se rendre au village du livre et des arts graphiques (Montolieu), et le reste du groupe opte pour la visite du Musée de l'Aviation Légère de Revel.

Ensuite, une dernière visite est organisée au Musée du Canal du Midi de Saint Férréol pour en apprendre un peu plus sur l'histoire du Canal du Midi et sur son créateur Pierre-Paul Riquet.

Le rendez-vous final est fixé aux alentours de 18h30 au gîte afin de boire l'apéro !

Après le repas, Stéphane a tout prévu ! Muni de sa bassine en cuivre, de sa louche et de sa boite de sucre, il invite les 32 Deuchistes à venir boire le fameux brûlot d'Armagnac tout autour de la table ronde, située à l’extérieur, au milieu des 2cv.

Ce soir, exceptionnellement, le digestif sera un peu différent... les bouteilles se sont mélangées dans le coffre de la France 3 d'Olivier...

Le Président rattrape le coup et finalement, le mélange Armagnac/Vieux Pineau/Alcool pour fruits, aura un franc succès.

Les anecdotes, les blagues et les plaisanteries sont de la partie, chacun y allant de sa petite histoire amusante.

Ensuite, tout le monde se rend dans la « salle des fêtes » du gîte où José a installé son matériel.

La soirée se poursuit... karaoké, danses, rigolades...

Dimanche 19 septembre 2016 :

Aujourd'hui, c'est le dernier jour...

Valises et glacières chargées, mécaniques vérifiées, l'heure du départ sonne.

La brume matinale permet aux petits yeux de s’éveiller lentement.

Sylvain et Guylène mènent le convoi, en empruntant les petites routes forestières vers le Barrage des Cammazes.

La balade se poursuit au coeur du massif de la Montagne Noire, avec un arrêt au bord de la Rigole.

Nous repartons ensuite vers Sorèze, afin de visiter l'Abbaye-École et le village.

La pause-déjeuner s'effectue à Durfort. Les dinandiers de la commune sont présents aujourd'hui sur la place du village pour nous faire découvrir leur activité : ils réalisent, en direct, des pièces de forme en cuivre, en laiton, en en étain par martelage d'une feuille de métal.

Départ de Durfort pour rejoindre le Seuil de Naurouze, point de partage des eaux du Canal du Midi, qui sera la dernière étape du périple des 32 Deuchistes.

Il est maintenant 17 heures et le week-end se termine pour l'ensemble des équipages.

Il est temps de rentrer à la maison.

Un grand bravo à Sylvain et Guylène pour l'organisation de cette superbe sortie !

La bonne humeur était au rendez-vous ! C'était génial ! Preuve indubitable que le club se porte toujours aussi bien !

                                                 Rédaction: Mathieu Van De Vondèle

C’est à 9h00 que Francis nous attends sur le parking du supermarché de Carrefour Market de Condom. 9 bicylindres sont au rendez-vous ainsi que le HY mené par Olivier et Céline qui servira de chambre pour cette nuit. Après avoir rempli le réservoir de carburant pour certains et achat de baguettes de pain pour le midi, Francis nous conduit à la salle des fêtes de Lauraët ou la pause-café et cake nous attends offert par le club.

Christine, retardée par quelques imprévues, arrive accompagnée par ses deux charmantes filles, Alexia et Elsa. Elle confie à Céline le soin de distribuer une pochette contenant des fiches d’informations sur les visites de la journée à chaque équipage. Deux deuchistes, Michel et Franck, nous ont rejoints à la salle.

C’est vers 11h00 que le convoi démarre en direction de Condom, par des routes de campagne magnifiques, pour visiter la société de Mr Philippe AURIAN, fabricant de vins apéritifs, digestifs et des bonbons. C’est sur le chemin que Jacques DUFFOUR se joint au convoi ce qui nous fait au total 12 bicylindres et le HY.

Mr AURIAN nous explique le fonctionnement de son entreprise, qui emploie une vingtaine de salariés, de la matière première jusqu’à la finition du produit et l’expédition des commandes aux clients. C’est lui qui innove et crée les recettes de ses apéritifs et liqueurs aux noms assez bizarres.

Il nous montre le fonctionnement de l’embouteillage et la manière de mettre la cire sur la bouteille ainsi que l’étiquetage.

Ce savoir-faire demande beaucoup d’expériences et de précisions. Il fait également des étiquettes de bouteille personnalisées à la demande comme celle-ci-dessous. Les noms de ses apéritifs ont des appellations très originales ce qui fait sa particularité. Nous avons droit également à la visite des bureaux administratifs : comptabilité et conception des étiquettes avec le matériel adéquat.

Cette visite s’achève par une dégustation de différents apéritifs accompagnés de bonbons très délicieux et gâteaux apéritifs. Les deuchistes conquis par cette dégustation remplissent les coffres de leur titines de différents apéros appréciés.

Ensuite, nous quittons Mr Philippe AURIAN et ses deux employées en le remerciant chaleureusement pour son accueil et le temps qu’il nous a consacré pour la présentation de son entreprise artisanale et familiale.

Nous reprenons notre route par les étroites ruelles pavées de Condom en direction du lieu de pique-nique à l’écluse d’Autiège, magnifique et agréable lieu choisi par Christine et Francis, pour remplir nos gosiers affamés.

Nous redémarrons en direction de Condom pour visiter les chais traditionnels du château Cugnac datant du XVIIIème siècle, dont l’histoire de l’Armagnac, des vendanges à la distillation est retracée par un film de quelques minutes. Les vapeurs et odeurs de ses alcools forts font assoupir quelques deuchistes mais la dégustation de cette merveilleuse eau de vie met fin à cet état de sommeil.

Notre guide, ravie de notre visite, nous remercie en faisant une offrande très généreuse à Christine, qui remet cette eau précieuse au Président du Club qu’on dégustera avec joie lors d’un prochain repas.

Nous continuons notre périple en direction de Larressingle. Nous découvrons le village, le château et ses remparts. Nous découvrons également toutes les machines de guerre du Moyen-Age (catapulte, le trébuchet, la perrière, la baliste, l’arbalète…), la frappe de la monnaie, les artilleries à poudre (canon, couleuvrine, serpentine…) et les costumes de l’époque. Certains deuchistes enfilent ces vêtements qui les projettent dans une autre époque. Gauthier notre guide nous explique avec beaucoup d’humour et de jeux de mots sans limites le fonctionnement de toutes ses machines. Il fait participer les enfants aux animations et au tir de la catapulte.

Une fois la visite terminée nous regagnons nos voitures en direction de Lauraët ou l’apéritif suivi d’une succulente paella nous attendent. Alexia et Elsa, futures disc-jockeys, installent la sono sur la scène et font danser les deuchistes en passant des musiques des années 80.

En fin de soirée, Olivier et Céline installent le HY derrière la salle des fêtes à côté d’un cours de tennis pour dormir en toute tranquillité. Malheureusement, ils n’avaient pas pensé que des matinaux tennismans allaient les réveiller à 8h00 du matin.

Pascal, Florence, Lucas et Marly dorment chez Francis et Christine et les autres deuchistes, courageux, regagnent leur domicile.

Le dimanche matin, Francis et Christine, nous amènent à la ferme de Martin Neuf de Mr PEROTTO, à Condom, éleveur de porcs noirs et de canards. Mr PEROTTO et son épouse nous font déguster du foie gras et différents pâtés accompagné d’un délicieux vin blanc. Il nous fait visiter son élevage qui, ce matin, trop timide, n’avait pas envie de se montrer.

Nous quittons, Mr et Mme PEROTTO, en les remerciant vivement pour leur accueil et gentillesse.

Nous reprenons notre route vers Larressingle ou on fait une halte pour visiter le village à pied car la veille nous avons manqué de temps pour le faire.

C’est à 12h30 que nous partons à Lauraët remplir nos gosiers des restes de la veille. Après le repas, nous donnons un coup de mains à Christine et Francis pour ranger la salle.

Nous remercions pleinement Francis et Christine et leurs filles pour leur convivialité, bonne humeur et surtout pour l’organisation et le bon déroulement de cette sortie et soirée. Nous gardons un souvenir mémorable et les présents ont bien profités de cette journée au planning bien rempli.

Prochain rendez-vous le 8 juillet « le tour de France » et le 20 et 21 août « Gasco Deuche ».

                                                        Rédaction: Céline HUGON

          Si en rédigeant la note relative à la sortie à Magnanac, Céline n'avait pas parlé de course de cache-culbuteurs, il est probable que la participation des 32 deuchistes à cette balade aurait été un peu plus élevée. Mais il est vrai qu'un voyage prévu de longue date, qu'une invitation programmée, qu'une ténosite suraiguë inopinée constituent autant d'expédients pour rater une belle journée.

        De malicieux médisants, mais peut-être dotés d'un raisonnement déductif, supposent même que certaines dulcinées, de crainte de s'ennuyer autour de ces engins monstrueux, par des subterfuges oratoires plus ou moins directifs, ont "influencé" leurs "pierrots" malléables afin de les attirer vers d'autres horizons... Mais en fait, qu'importe!

          Conformément aux consignes écrites, dix neuf équipages se retrouvent donc sur le parking d'Intermarché, à Beaumont, à l'heure convenue. Dans le HY, conduit aujourd'hui par Christian, Olivier a chargé le café et autres denrées indispensables pour bien débuter cette rencontre dominicale et chacun, tasse d'arabica en main, de constater la présence de Miss Météo, laquelle au travers d'un large décolleté alléchant laisse apparaître un gai soleil printanier.

Un peu avant dix heures, au moment où les pilotes font "tempêter" les cylindres, une camionnette "maréchaussale" du dernier cri prend place sur le macadam du supermarché. Les deux tristes compères de service assistent au départ du cortège coloré amené par Jean Pierre B.

Nous quittons alors le Tarn et Garonne par la D3 et la D62 et nous nous dirigeons vers l'est du département en traversant d'abord Verdun sur Garonne, Grisolles et Orgueil dont les habitants ne se nomment pas les orgueilleux. Ici, la population doit faire la grâce matinée (ou grasse matinée) puisque pas un orgueillois ne traîne dans la rue principale de la commune située sur l'ancienne route nationale entre Montauban et Buzet sur Tarn.

Chemin faisant, dans une campagne magnifique, la présence de vignes annonce la proximité de Fronton qui bénéficie aujourd'hui d'une AOC (depuis 1975) mais dont la renommée des vins n'atteint son apogée qu'au XVIIIème siècle, mettant ainsi fin au protectionnisme dont bénéficient les vins de Bordeaux.

A l'issue de 45 kilomètres de bitume, les 2CV parviennent à Magnanac et découvrent le cadre splendide dans lequel trône superbement le château de La Garrigue, érigé au XIXème siècle et où vivait Monsieur Oldekop fils, d'origine hollandaise, familier de Napoléon III.

          Les bicydindres gersois, ravis de retrouver la Dyane de Sylvain et Guylaine qui ont rejoint directement, découvrent également certaines de leurs cousines appartenant au club des amis de la 2CV ou au 2CV club occitan, clubs invités par Yvan, initiateur de cette journée.

          A la descente des voitures, les gersois paraissent ébahis par le cadre dans lequel ils vivent ces premières minutes. Alors que quelques hommes installent la piste de cache-culbuteurs, Yvan, deuchement cravaté pour la circonstance, fait les présentations. Il explique rapidement qu'il travaille dans ce domaine appartenant à un homme fortuné qui s'est fait plaisir en l'achetant pour le métamorphoser en hôtel de luxe et le léguer ensuite à ses enfants dont l'avenir semble assuré...

          Puis, par petits groupes formés spontanément, les deuchistes découvrent un peu plus les lieux: les WC d'abord, la piscine, le parc, les animaux, la végétation, le lac, etc... Une ambiance de fête et de décontraction plane sur le site. Les deuchistes copinent d'autant plus aisément que nombreux sont connus pour avoir déjà participé à la Gasco-Deuche.

          Les compétiteurs du jour sortent peu à peu leur cache-culbuteurs. Au point de vue esthétique, notre élégant Mathieu et son HY tirant la caravane du club  ainsi que Jean Pierre C avec son sac à main remportent un vif succès. Celui de Noah fait ressortir le beau travail paternel tandis que celui de Christian relève de la plus grande simplicité, mais parait-il, se montre très efficace. La course parlera...

En homme averti qui sait recevoir, Yvan a bien fait les choses. Il a fait dresser, par ses collègues, une longue table sur laquelle, subito, apparaissent quelques ingrédients liquides et autres gueulardises, signes incontestables d'un apéritif programmé. Mais avant que les convives ne trinquent, Yvan tient à nous présenter son employeur, maître des lieux. Il s'agit d'un malgache qui, pour le moins, a fait fortune en affaires. D'un abord agréable, ce monsieur dont le patronyme n'a rien d'un nom madécasse, s'appelle en fait Monsieur Zeis Hassim, nom qui pourrait se traduire aujourd'hui par "gentillesse et hospitalité". Les indigènes prétendent que son physique aux traits "malabar" pousse son voisinage à l'affubler du surnom d'Indien, sobriquet qu'il semble apprécier.

Dans la foulée, Yvan présente également se collègues de travail venus l'aider pour cette manifestation; A n'en pas douter, l'ambiance semble agréable sur ce chantier quelque peu hors du commun, la piscine en forme de violon ne constituant qu'un exemple de la perfection de l'objectif recherché.

          Merci Monsieur Hassim, merci Yvan, merci les copains d'Yvan pour cet accueil! Merci pour votre apéro et ses accompagnements, merci d'avoir invité le soleil.

A 'issue de cette entrée en matière, les deuchistes prennent position afin d'affronter la dure épreuve des pique-niques sortis des coffres. Un fois de plus, ceux- ci regorgent de trésors partagés arrosés, avec modération, du sang du Christ, rouge ou rosé, selon les goûts. A la quiche porcine succède le boudin, voire le jambon, voire...voire... le tout se terminant par quelques  pâtisseries et un  café bien corsé.

          Bien élevés, au sortir de table,  les deuchistes laissent les lieux dans le parfait état dans lesquels ils les avaient trouvés. Les hostilités doivent débuter dès la fin de la mise en ordre de la "salle à manger".

Alors que les hommes se dirigent vers le circuit de formule "C-C", les dames, moins concernées par la mécanique, optent d'abord pour une visite de la boite de nuit locale et s'essaient, au son des basses tonitruantes, à l'exercice de la barre verticale... Ici aucun commentaire ne s'impose...Seules les souvenirs pelliculés peuvent témoigner de leur "agilesse" et de leur "soupleté"... lesquelles n'engendrent pas la mélancolie...

Essouflées par ces exercices physiques qu'elles ne semblent pas maîtriser, du moins dans la verticalité, les vahinés décident de se rendre au vide-greniers de Villemur. Parties à deux voitures, papotages aidant, elles trouvent le moyen de se perdre...mais aussi de se retrouver et ce, avec le sourire.

         Cependant, les activités féminines ne mettent pas un frein à celles des "tanés" réunis à cette heure autour de la longue piste de cache-culbulteurs. A l'issue d'un tirage au sort quant à l'ordre des partants, la course commence, le moins rapide repliant son équipage en attendant la consolante. Le public est impatient. Aux ordres du starter, les concurrents endossent leur costume le plus sérieux. Aux ordres du starter, les enfants trépignent, persuadés que leur engin fabriqué par papa ou tonton sera la meilleur. Aux ordres du starter, l'élégant Mathieu craint pour sa monture...

          Sous l'oeil attentif "d'un public  en délire"  (ou presque) Christian joue le "Roger Couderc" de la course, convaincu que son C-C, sous prétexte d'avoir été le meilleur à Lit et Mixe en 1800 et des poussières, le sera encore aujourd'hui... Il a peut-être oublié que la technologie a évolué... Quant à Mathieu, son équipage s'est avéré un peu fragile... Le HY mérite  un marbre... La pose délicate de scotch sur le capot avant la deuxième manche en témoigne...

Courses, consolantes... le temps passe. Les vahinés reviennent de Villemur où, pour une fois,  elles n'ont rien acheté. Pendant que certains s'adonnent maintenant à la pétanque face à Monsier Hassim, les clichés défilent qui pour capter un animal, qui pour capter le lac, qui pour capter simplement la sérénité des lieux et l'ambiance qu'ils génèrent.

           Quel est le résultat de la course? personne ne le connait...

           Qui a gagné à la pétanque? personne ne le sait....

           Qui a pleinement profité de cette journée? tous, tous, tous,  hormis les absents....

            Encore merci à Monsieur Hassim, encore merci à notre ami Yvan, bipède symbole  de la bonne humeur et de la convivialité....

           Merci encore à tous les collègues de Yvan qui ont fait de cette journée une sortie mémorable.

           Rendez-vous est maintenant donné  à la Nationale à Séverac le Château du 5 au 7 mai. Le 32 Deuche Club y sera présent...

                                                                      Rédaction: J & T

          Après la bourse d'échanges du Tacot Club Gascon, pour cette première sortie printanière, les "inconditionnels" du 32 Deuche Club répondent favorablement à l'invitation de Jacques C qui se propose aujourd'hui de leur faire découvrir ou re-découvrir quelques paysages de sa terre natale, du côté du canton de Gimone-Arrats, anciennement canton de Mauvezin.

          Le rendez-vous de cette journée est fixé, à neuf heures, à Saint-Clar, devant l'église moderne (XIXème siècle), cet édifice offrant un large espace de stationnement pour les "bolides" du club. Afin de répondre ponctuellement à cet "appel" plutôt engageant, les auscitains et taines doivent se retrouver, un heure plus tôt, sur le parking "beloussovien" de la préfecture gersoise. Tout le monde étant à l'heure, sous un ciel grisâtre, mais pas forcément menaçant, un premier convoi de 6 bicylindres emprunte la N21 en direction de la capitale de l'ail.

           A Saint-Clar, les lève-tôt piétinent déjà. Dans l'attente de tous les participants, les conversations vont bon train. Il est vrai que depuis la ronde des crèches, nombre de 32 Deuchistes ne se sont pas revus... En matière de "caquetages" et autres "commérages", il convient alors d'établir un état de régularisation digne de ce nom!

         Au moment du départ, vingt quatre équipages sont présents. Suivant la France 3 du "Vice", ils quittent la ville en chauffant les 135 sur le chemin de ronde avant de prendre la route, pas forcément la plus courte, qui mène vers l'est du département. Pour l'heure, le 32 Deuche Club est attendu à Monfort qu'ont déjà rejoint deux équipages toulousains, en l'occurrence Philippe et Sylvain accompagnés respectivement de leur adorable moitié.

            A l'approche du centre de la cité, Guylaine invite les deuchistes à ne pas klaxonner. En effet, à cet heure, sur le parvis de l'église, le calotin de la paroisse, violettement chasublé, étolé d'or, procède à la bénédiction des rameaux avant de faire entrer une cinquantaine de ses ouailles dans la sainte maison pour l'office dominical. En bon chrétien, le deuchiste participe visuellement à cette cérémonie. Il constate que les monfortois se sont endimanchés, la cravate pour les hommes et le tailleur ajusté pour les dames témoignent d'une certaine délicatesse à l'endroit des choses religieuses.

          Parallèlement, le sycophante du club, remarque que la soutane trop courte du prêtre laquelle laisse apparaître des mocassins noirs mal cirés surmontés d'un bas de vieux lewis délavé... Mais après tout, qu'importe? L'habit ne fait pas le moine... en l'occurence le curé!

         Au delà de ces considérations déplacées, les 32 Deuchistes  constatent que pour les recevoir dignement, la municipalité a mis les petits plats dans les grands. D'une part elle a réservé un parking à leur intention, d'autre part, sous la halle de la bastide, une table propose café et petits gâteaux bien appréciés, le tout servi par une dame fort sympathique.    

          Aux alentours de dix heures trente, se présente Madame le Maire, venue faire l'historique de son village dont elle parait passionnée. Il s'agit de Madame Martine Martin qui, par bonheur, ne s'appelle pas Madame Mapin... Elle se serait peut-être vue affublée d'un drôle de prénom...

          Quoi qu'il en soit, cette élue très avenante retrace le passé de sa commune insistant sur le fait que la création de cette bastide avait surtout pour but d'assainir la région infestée de brigands entre Fleurance et Mauvezin. Dans son monologue, elle ne manque pas de souligner qu'à Monfort est né, en 1544, Guillaume Sallustre du Bartas, décédé à Mauvezin le 28 août 1590. Bien que peu connu maintenant, ce poète gascon protestant fut très apprécié jusqu'au XVIIème siècle.

         A l'issue de ce long exposé fort enrichissant, un quidam un peu blagueur,  amateur de mots laids qui font les gens bêtes, se sent obligé d'alléguer très discrètement: "en fait, l'histoire c'est intéressant, mais ce n'est pas mon fort..."

         Malgré son emploi du temps d'élu surchargé, Madame le Maire accorde aux 32 Deuchistes un petit tour de "ville" instructif au cours duquel les incultes de la vieille pierre découvrent, au travers de ruelles typiques des bâtisses qui ne le sont pas moins. Conclusion? Monfort vaut largement un détour.

         A presque midi, les 2CV redémarrent sous les ordres de Jacques qui les conduit à Mamsempuy via le village de Sérempuy. Ici, il a organisé la visite d'une exploitation agricole dont les propriétaires avenants sont fiers de préciser que, depuis la reprise de la ferme et de ses cents hectares par leur fils, ils ne cultivent plus que du biologique, avec toutes les contraintes que cela implique. Avant la visite des infrastructures, ils révèlent la diversité de leurs cultures et de leurs activités, ces dernières allant des céréales à l'élevage de poissons dans le lac attenant, via l'élevage de canards, le gavage et l'accueil en chambre d'hôtes.

         Si les locaux agricoles et les maisons d'habitation dénotent un certain goût, un certain art de vivre (comme les 2CV), la dégustation des produits du domaine témoigne du savoir-faire des fermiers en matière de foie gras, rillettes et autres gourmandises.

         S'en suit l'instant "commerce": la maîtresse de maison présente à la vente les produits qu'elle vient de faire déguster. Allégés de quelques euros, mais  conserves en main, les 32 Deuchistes n'entendent plus maintenant que les boites à langoustes qui crient famine. Il convient de rejoindre la salle des fêtes du village ou le déjeuner est prévu.

          Mise gracieusement à la disposition du club par la municipalité, cet espace chauffé présente les caractéristiques nécessaires et suffisantes pour que le pique-nique sorti des coffres s'opère dans d'excellentes conditions d'autant que, Olivier, en homme consciencieux, n'a pas oublié l'apéritif amuse-gueulé. Ces quelques gouttes d'alcool prises en compagnie de la chère amie Modération permettront une lubrification des gosiers avant absorption de quelques tranches de Cochonou, d'une ou deux tartines d'Olida, d'un morceau de poulet de batterie, voire d'une portion de rôti de port d'origine non contrôlée, le tout arrosé d'une piquette vinaigrée.

           Par bonheur les choux de Nicole rehaussent le menu et donnent à chacun l'impression d'avoir dégusté un fabuleux festin, le plus gourmand de tous ayant certifié que les choux proposés aujourd'hui étaient bien meilleurs que ceux offerts lors de la dernière sortie mais certainement moins bons que les prochains... Chère Nicole, chère maman du club, c'est dire si tu as encore du chou sur la planche...

         A l'issue de ces agapes de vrais gaulois, la digestion débute sur le parking attenant à la salle où les plus discoureurs, bien qu'ils n'aient pas forcément quelque chose à dire, terminent la conversation entamée à table.

         Assez tardivement, repus, les deuchistes reprennent la route vers Mauvezin, pour une visite du centre ville, aux abors immédiats de la place de la Libération, coeur de la bastide, où ont été érigées les splendides halles au XIVème siècle.

         Puisque prévu au programme, Jacques tient à amener toute sa clique au lac de Saint-Cricq. Pour ce, il conduit le convoi citroênesque sur des routes que lui seul connait: un régal!, y compris sur la portion de piste qui semble mener nulle part. Malheureusement, les prévisions métorologiques se confirment: une petite pluie ne permet pas d'apprécier tout le charme de ce site aquatique. Aussi, les 2Cv n'ont guère le temps de refroidir. A l'unanimité, il est décidé, avant de se quitter de faire un arrêt à Cologne, histoire de vérifier s'il reste encore de l'eau...

          Sur la place centrale, les deuchistes ne s'éternisent pas: à cette heure chacun aspire à rejoindre ses pénates, content d'avoir passé une excellente journée.

          Lorsque le dernier groupe quitte Cologne, c'est Christiane qui ferme le convoi. Au sortir de la commune, elle se fait arrêter par un duo de jumeaux vêtus de bleu, la couleur de l'accoutrement étant assortie à celle des motos. Un peu inconsciente, Christiane pense que les gendarmes rient en dehors de la gendarmerie. Que nenni! Elle a affaire à deux renfrognés, deux malgracieux, deux disgracieux, deux acariâtres qui, tels des capitaine Haddock en colère, ont détecté, au travers de leur "télescope" qu'elle avait bien enfilé la ceinture de sécurité mais ne l'avait pas attachée.

          Gentille, Christiane essaie de parlementer, mais en vain. Les schrouffs hargneux constatent en plus que, suite à un changement de carte grise, la voiture ne possède pas les bonnes plaques d'immatriculation.

          Avec une certaine arrogance, ils lui dressent procès verbal. Montant de l'amende? 180 euros et trois points en moins pour le fils de Christiane, dont le prénom à consonnance féminine a laissé croire aux argousins que c'était celui de la conductrice. Heureusement qu'ils n'ont pas trouvé que le lave-glace était vide, que les roues ne tournaient pas à la même vitesse et que les pédales de frein et d'accélérateur étaient inversées...

          Qu'un agent de la maréchaussée fasse son travail, soit! Cependant, un peu d'indulgence ne ferait pas de mal d'autant que Christiane possédait dans son carrosse les bonnes plaques qu'elle n'avait pas eu le temps de faire monter.

           Renseignements pris les deux cafards font partie de la brigade de...... Il parait qu'ils n'auraient pas bonne presse, même auprès de leurs collègues. Aussi, n'est ce pas étonnant que, comme du côté de Brive la Gaillarde , les gens se réconcilient parfois, dès qu'il s'agit de rosser les cognes....

          Trève de plaisanterie, au delà de cet incident, il convient de souligner que la conduite en convoi ne dispense nullement du respect scrupuleux du code de la route.

           Au delà de cet incident, il convient de remercier Jacques pour le parfait déroulement de cette journée, démontrant ainsi, s'il le fallait, qu'il n'est pas absolument nécessaire de posséder "le complet-veston d'organisateur" pour mener à bien quelques heures ludiques, culturelles et aussi conviviales.

                                                                    Rédaction: J&T

Ami lecteur de ce blog, prends bien note de la date de la prochaine Gasco-Deuche. N'hésite pas à rejoindre Saint-Clar pour un week-end à l'ambiance assurée!

La Dépêche a publié, le 13 février, un article relatif à l'Assemblée Générale du club qui s'est tenue le 31 janvier 2016.

Voici l'intégralité de cet article:

Le 32 Deuche-Club tenait, dernièrement, son assemblée générale. Olivier Mirade, le président, a présenté les divers rapports de la saison. Cette association propose, à raison d'environ une balade par mois, généralement le dimanche, des sorties touristiques, ludiques et culturelles d'environ 70 à 80 km dans la Lomagne. Elle participe également à certaines concentrations (en mai), tant au niveau régional que national. Elle organise aussi, en début d'automne, une sortie de deux ou trois jours, souvent dans les Pyrénées. Elle participe activement aux bourses d'échange de la région. Tout cela a été détaillé par le président qui compte 99 adhérents dans son club, lesquels viennent du département et du Tarn-et-Garonne. Toutes ces activités seront reconduites en 2016, dont la première aura lieu le 13 ou 20 mars, dans le secteur de Mauvezin. Le maire David Taupiac a souligné le dynamisme de cette association et s'est dit heureux qu'elle fasse connaître Saint-Clar sur tout le territoire. Le bureau pour la prochaine saison est ainsi composé : Président, Stéphane Boudou ; vice-président, Olivier Mirade ; trésorier, Georges Garcia ; secrétaire, Céline Hugon.

N'ayant pas assisté à cette Assemblée, le correspondant du quotidien local s'est contenté de recopier maladroitement des phrases du site du club. Par conséquent, il n'a pu mettre en exergue certaines prises de décision collectives, dont en particulier:

- l'accord des adhérents pour participer en partie au parrainage financier du club de rugby local.

- la désignation d'une vérificatrice des comptes.

Il semblerait que ce "journaliste" ne respecte pas outre mesure le code de déontologie propre à l'univers professionnel dans lequel il sévit... par intermittence.

Dommage!!!

                                                                      Rédaction: J&T

Après les assemblées du 31 janvier, le Conseil d'Administration du club s'est réuni dès le 4 février afin, d'une part de faire le bilan financier de cette journée et d'autre part de mettre en place le nouveau bureau à la suite de la démision d'Olivier après six ans de bons et loyaux services en tant que Président.

Pour cette dernière réunion "miradesque", Olivier a désiré terminer son mandat en beauté, c'est dire qu'il a tenu à ce que soit peaufiné, avant son départ de cette instance, le calendrier prévisionnel des sorties et quelques autres détails pas moins importants, ce, afin de laisser à son successeur une suite limpide.

Cet échange fut studieux: Les photos en témoignent. Alors que les dates des futures sorties sont arrêtées, Jean-Pierre, en bon greffier, les affiche sur le calendrier. L'année 2016 sera chargée!

Vient enfin le moment de l'élection du nouveau bureau. Sans surprise aucune, Stéphane, bien que n'habitant pas le Gers est élu à l'unanimité. Pour le plébisciter, les votants ont pris en compte sa sympathie, sa disponibilité, sa discrétion et son efficacité, autant de qualités que tout le monde ne possède pas. Ici il n'y a pas lieu de tenir compte de l'origine géographique des gens, mais de leur capacité à tenir un poste...

Les attributions des autres membres du bureau restent pratiquement inchangées, si ce n'est qu'Olvier reprend sa place de Vice-président et que Mathieu est volontaire pour la charge de secrétaire adjoint.

A l'issue de ce vote, au moment de la détente, Christian Cabiac, Président d'honneur, adresse à Olivier quelques mots de remerciement pour le travail qu'il a effectué durant son sexennat et le félicite pour la diplomatie dont il a souvent fait preuve. Joignant le geste à la parole, il lui offre un présent, témoignage de sympathie des membres du bureau envers ce personnage modeste mais performant.

S'en suit le pot de l'amitié agrémenté de crèpes amoureusement préparées par la gentille Martine.

                                                                          Rédaction: J&T

 

En ce dimanche 31 janvier, dès huit heures trente, nombre de 2CV et dérivés prennent place sur le parking de la place de l'ail à Saint-Clar. En descendent des deuchistes souriants venus assister aux deux assemblées prévues ce jour là: une assemblée générale extraordinaire et l'assemblée générale annuelle.

Dans l'attente d'Olivier, le Président qui détient les clefs de la grande salle de réunion, les langues se délient quelque peu regrettant en particulier un temps maussade mais appréciant tout de même une température agréable, élément suffisant pour laisser se manifester une bonne humeur générale.

Fidèle à lui même, fidèle à ses habitudes d'homme tranquille et serein, Olivier, sourire aux lèvres, arrive enfin, satisfait d'avoir respecté son petit quart d'heure gascon. Personne ne lui en veut d'autant que dès l'aube il est venu préparer le café maintenant fort apprécié.

Autour du kawa chaud à point, les nouveaux font connaissance des anciens et s'imprègnent de l'ambiance 32 Deuchiste dont ils ont déjà entendu parler avant de franchir le pas vers une adhésion au club. Parallèlement, les rieurs rient, les turbulents turbulent, les badineurs badinent tandis que le boudeur boude... images traditionnelles d'une collectivité qui englobe tout type de caractère. Pendant ce temps, Vanessa et Monique encaissent qui les cotisations, qui les repas tandis que Jacques gère la liste d'émargement des présents.

A neuf heures quarante cinq, le Président prend la parole et déclare ouverte l'Assemblée Générale extraordinaire dont l'objectif consiste à revoir les statuts approuvés pour la dernière fois en 2009. Le trésorier, désigné pour la cause, entame alors un monologue insistant d'abord sur le fait que la proposition des nouveaux statuts n'est que la résultante d'un travail d'équipe réalisé par le Conseil d'Administration et rédigé à plusieurs mains. Ce travail ne verra son aboutissement qu'au moment de l'approbation du nouveau texte.

Diapositives à l'appui, Georges explique dans un premier temps le pourquoi de cette "réforme". Il avance divers arguments insistant notamment sur l'apparition ascendante au sein du club d'une "population" présentant un comportement singulier tant dans le verbe, que dans le geste où les intentions. Ce phénomène lent mais perceptible implique donc des mesures parfaitement limpides et largement publiées afin que, pour le bien de tous, chacun parvienne à délimiter son espace de liberté et de manoeuvre.

A l'issue de cette entrée en matière, Georges présente chaque article des statuts, insistant sur les différences avec les moutures précédentes. Pour chaque article, il s'inquiète auprès de l'assistance, attentif à la moindre requête pour modifier un mot ou une phrase.

A la lecture de l'article 2, Guillaume, debout au fond de la salle, en fin limier, s'interroge sur l'éventuel voeu du Conseil d'Administration de changer de siège social. En fait il ne relaie ici que les tristes balivernes d'un médiocre rodomont qui s'efforce de déstabiliser le club en lançant quelques contrevérités dont il a le secret... Vacive galeuse au sein d'un troupeau saint!

Les articles suivants, y compris ceux relatifs aux radiatations du club ou du Conseil d'Administration n'appellent aucun commentaire particulier: en conséquence, les statuts, version 2016, sont adoptés à l'unanimité. Selon l'expression chère à un quidam: "mécaniquement parlant, tout a parfaitement fonctionné"!

Olivier propose une pause. Les deuchistes, quant à eux, préfèrent attaquer dans la foulée l'assemblée générale ordinaire. Le désir des adhérents est respecté: l'AG est déclarée ouverte.

Avant d'aborder le rapport d'activités 2015, Olivier rappelle son désir de quitter ses fonctions tout en restant au sein du Conseil d'Administration du Club et dresse un historique de son "sexennat" difficilement commencé à la suite de problèmes personnels, mais aisément terminé.

De ce mandat, il faut noter que, précautionneusement, il a su surmonter une timidité excessive et est parvenu à s'imposer en douceur faisant l'unanimité des adhérents. Par ailleurs, clairvoyant, honnête, irréprochable, il a participé activement à l'enrichissement du club. Son successeur n'aura qu'à se louer de la situation saine dont il hérite...

Le discours présidentiel se termine par une large ovation amplement méritée. C'est à ce moment qu'arrive David Taupiac, Maire de Saint-Clar, invité traditionnel de l'Assemblée Générale du club. Le prenant à froid, Olivier lui tend le micro. Monsieur Taupiac signifie son plaisir d'assister une fois de plus à cette AG tant il apprécie le club. En homme intelligent, il ne rend pas compte des pleurs téléphoniques que lui a adressés l'éternel bonimenteur du club, larmes accompagnées de faussetés notoires... Vacive galeuse au sein d'un troupeau saint!

S'en suit le rapport d'activités lequel dévoile que les 2CV ne sont pas restées au garage en 2015. Outre les petites sorties, Olivier rappelle la présence du 32 Deuche club à la Nationale à La Rochelle et évoque la magnifique balade en Aveyron, le succès de la Gasco-Deuche et de la bourse d'échanges.

Ce rapport d'activités est approuvé à l'unanimité.

Présentée sous forme de diapositives, la situation financière du club est épluchée dans le moindre détail. Elle fait ressortir que, malgré les investissements (achat d'une caravane et aménagement en cuisine ambulante) et une aide substantielle accordée aux adhérents lors de la sortie en Aveyron, l'avoir en caisse permet d'envisager une année 2016 sereine.

A la suite de l'adoption de ce rapport à l'unanimité, le trésorier demande à ce que soit élu un contrôleur des comptes lequel lui donnera, après vérification des opérations, un quitus qui le préservera de toute réflexion diffamatoire.

N'appartenant pas au Conseil d'Administration, comme le veut la réglementation en vigueur, Martine B est élue pour tenir cette fonction.

Cette élection implique l'ajout d'un article dans les statuts. Le texte est prêt: il n'engage aucune discussion.

Après ces deux grands moments, Stéphane présente le calendrier prévisionnel des sorties 2016. Les 135 vont encore rouler...

Arrive enfin le renouvellement des membres du bureau. Compte tenu des nouveaux statuts, eu égard à la démission de Monique, eu égard à l'éviction d'un membre, eu égard aux membres sortants qui se représentent, il ne reste plus qu'à désigner une personne. C'est Mathieu qui rejoint le Conseil d'Administration. Jeune et volontaire, il apportera un peu de sang neuf à cette instance en perpétuelle réflexion.

Avant la fin de l'AG, Guy demande la parole. Il regrette vivement qui lui ait été reproché son allure trop lente lors de différentes sorties. Cette intervention mûrement réfléchie laisse le souvenir d'un instant de pure plaisanterie...

Peu après, Jean Pierre présente les modalités d'inscription pour la Mondiale 2017 au Portugal. Les premiers volontaires pour ce long voyage se font connaître... La préparation de ce périple demandera beaucoup de travail.

L'Assemblée Générale 2016 est terminée. Olivier finissant son mandat invite l'assistance à partager le pot de l'amitié, pot suivi d'un déjeuner gargantuesque au club house du rugby saint-clarais. Les 32 deuchistes se disent ravis de ces deux assemblées.

A l'issue de ces agapes, avec difficulté, parce qu'ils se sentent bien ensemble, les convives se séparent sur le coup de seize heures... Les "deux pattes" rejoignent temporairement leur garage.

                                                                           Rédaction: J&T