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LE 32 DEUCHE CLUB

CAUMONT SUR GARONNE (10 et 11 juin 2023)

13 Juin 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

          Samedi 10 juin:

          Il est une sortie que certains membres du 32 Deuche Club ne manquent jamais, à savoir: le rassemblement annuel organisé par le Deuch Caumont Club, précisément à Caumont sur Garonne. Cette année, cette concentration est positionnée sur le calendrier à la date du samedi 10 juin.

          Pour cette belle escapade, il s'agit de quitter l'Occitanie pour se rendre, à quelques encablures du Gers, en Nouvelle-Aquitaine.

          Au départ, à Saint-Clar, les participants à cette odyssée se composent de trois équipages.  Un peu moins de deux heures de route permettent de rejoindre le stade de foot de Caumont où les 32 deuchistes élisent résidence pour cette fin de semaine. Malgré un ciel grisonnant, foncé, voire anthracite par moment, le choix de l'hôtel est abandonné au profit, qui de la toile de tente, qui de la caravane pliante, qui de l' "Eriba".

          Sur place, ils rencontrent Daniel et Rose, déjà arrivés en provenance d'Agen. Ils seront suivis, dans la soirée,  par Céline et Olivier et le lendemain par François. C'est dire que le 32 Deuche Club est bien représenté, malgré un faible effectif. Mais, à n'en pas douter, la qualité est bien présente...

            En arrivant sur le stade, deux deuchistes sont déjà là: "l'ancien" du Deuche Caumont et Georges venant de Pau. Un grand bonjour aux  voisins du moment s'impose et quelques souvenirs communs reviennent à l'esprit, dont notamment les Gasco-Deuche passées.

            Après ce geste  élémentaire de politesse et de courtoisie, il convient alors d'ériger sa "cabane". Comme d"habitude Rose et Daniel, partisans d'un certain confort, déplient leur caravane. Pour eux, le tour est joué en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Sylvain et Ghislaine, ainsi que Monique et Georges optent pour la traditionnelle  "quechua" verte. Quant à Jean-Pierre et Tatie, ils inaugurent cette année leur nouvelle tente gonflable, de type F 5 ou 6.  Y aurait-il quelque future naissance en perspective ????

           L'ordonnancement du campement terminé, l'équipe s'attache à monter le barnum du club transporté jusqu'ici dans le HY Mercedes de la famille B.

          Pendant l'installation, le 32 Deuche reçoit la visite des autorités du club caumontois qui, fidèles à leur réputation, font montre d'une sens développé du "bien recevoir".  

          De sardine en sardine, de sueur en sueur,  l'heure de l'apéro approche. Jean-Pierre, opinel en main, se fend de quelques rondelles de saucisson tandis que Sylvain, le président, précautionneux du bien être de ses ouailles, méticuleusement, remplit les verres et chacun de porter un toast en l'honneur de ce week-end tout en priant la déesse "Fétibohoupa" de faire part de ses largesses, de sa bonté. Ce toast se prolonge en l'honneur de l'arrivée de Bernard, le doyen du club, toujours fidèle à Caumont depuis son adhésion au 32 Deuche il y a une dizaine d'années... Bref, un super moment de convivialité!

     

 

    Alors que la première tournée se termine, Céline et Olivier, les travailleurs en attente de la retraite, arrivent. Sans être forcés, spontanément, ils participent à la deuxième lampée avant que toute la clique se dirige vers la salle des fêtes pour le dîner.   

           Sur le coup de 20h 30, les gersois glissent les pieds sous la table et apprécient le poulet basquaise, "rizement" accompagné et servi gracieusement par des personnels "pourvoyeurs" dévoués et souriants.

           Jabots bien calés, compères et comparses du 32 n'envisagent guère, pour l'heure de faire dormir les yeux. Revenus au campement, à l'invitation de Daniel, ils savourent sa tisane et se lancent gentiment dans de grands débats en tentant, sans y parvenir, de refaire le monde... Lorsque l'un défend un point de vue, les autres portent une oreille attentive.  Le climat est moins perturbé qu'à l'assemblée nationale où l'art du capharnaüm fait recette...

            Sur le coup de minuit, les débats cessent et chacun rejoint son paddock, plus ou moins confortable.
            Au réveil, malgré l'humidité apparente sur les voitures, chacun se félicite d'avoir bénéficié des bontés de Fétibohoupa: il n'a pas plu durant la nuit et le ciel semble réserver une belle journée, débutée par un concert dissonant de chants du coq  qu'aucun parisien n'aurait supporté!   😄😄😃

            Donc, pas de grasse matinée aujourd'hui! Le petit déjeuner, pantagruélique, comme il se doit, s'impose! Et là, le gersois, en bon vivant, sait faire. Pain, beurre, encore du beurre, confiture, re-confiture, viennoiseries, re-viennoiseries, sans oublier les cachets et comprimés divers, indispensables à partir d'un certain  âge... Les tenanciers de laboratoires et autres officines peuvent sommeiller tranquillement...

           José, le charmant président caumontois, souhaite que la balade prévue aujourd'hui débute à 9h 30 afin de respecter les rendez-vous qui suivent. Aussi, dès 9 heures, les "bolides" se garent sur les abords du stade tandis qu'arrivent, à leur tour, les "mobylettes" rutilantes qui encadreront le convoi. Une fois de plus, le badaud constate qu'il n'existe pas deux 2CV identiques, bien qu'elles aient toutes le même look. Le gobe-mouche, quant à lui,  constate même l'existence de LNA ou de carrosseries revues et corrigées!

  

           Avant le départ, José, micro en main,  donne quelques consignes relatives au comportement sur la route, relatives aussi à l’attitude vis à vis des "cavaliers" motorisés. En fin de propos, il donne  l'autorisation de jouer une symphonie d'avertisseurs en hommage à une dame récemment décédée (ex adhérente du Deuch Caumont Club) qui aurait apprécié cette attention. Malgré le nombre d'instruments plus ou moins bien accordés, le passage devant sa demeure ne relève pas d'un vulgaire tintamarre mais plutôt d'un adieu sincère.

                Le cortège s'ébranle en direction tout d'abord du Mas d'Agenais dont la collégiale Saint-Vincent est considérée comme l'un des édifices les plus remarquables du Lot-et-Garonne. Quelques  kilomètres plus loin, la rame de voitures perturbe la sérénité de Casteljaloux, commune connue pour ses thermes et sa base de loisirs de Clarens. Puis les bicylindres traversent Farques sur Ourbise, Xaintrailles où naquit vers 1390 le sieur Jean Poton , gentilhomme de Gascogne, bailli de Berry, compagnon d'armes de la célèbre pucelle d'Orléans.

               A Lasmazères, les 2CV peuvent refroidir: une longue pause est programmée à la maison Lafitte, rendez-vous des gastronomes. Une fois les guimbardes garées, au pied d'un menhir bétonné, José présente la propriété et donne la parole à la maîtresse de maison qui dispense à son auditoire un sympathique mot de bienvenue, puis l'invite à apprécier quelques spécialités culinaires préparées sur place.

              Dans une ambiance débonnaire les deuchistes apprécient les charcuteries proposées tandis que gourmands et gourmandes se "ruent" vers "l'épicerie" locale.

           Vers  midi, les chignoles redémarrent en direction de Barbastre où les organisateurs ont planifié le pique-nique au parc de loisirs "Caudéroue". Il eut été certainement plus difficile de trouver un lieu aussi charmant, aussi agréable pour manger! C'est ici que les 32 deuchistes rencontrent André, le speaker officiel de la bourse d'échanges de Saint-Clar.

            Sans tarder, les touristes du jour s'installent à l'ombre et déploient leurs  cambuses ambulantes. L'ambiance générale ne relève pas tout à fait de la mélancolie... Au delà de la manducation, les palabres, plus ou moins sérieuses, vont bon train.

 

 

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ce parc de loisirs propose à ses visiteurs des activités  variées, dont en particulier une sorte d'espringale des temps modernes, une machine à s'envoyer en l'air, à atteindre peut-être le 7ème ciel, sauf migraine, bien entendu... Malgré l'objectif de cet engin, malgré son caractère sécurisé, les volontaires pour un orgasme ne sont pas légion...

          A l'issue de ce spectacle, les voitures prennent le chemin du retour, mais auparavant, José adresse en particulier aux motards quelques recommandations bien venues. Il leur rappelle avec diplomatie que, malgré leurs équipements sophistiqués et leurs montures puissantes, ils ne doivent pas confondre départementales et circuits.

           Il semble qu'il ait été entendu puisque le comportement de ces amateurs de bicycles motorisés s'est métamorphosé dans l'après-midi. Ils ont compris que  la plus belle des Harley, même montée par un baladin de kermesse, par un fantaisiste désarticulé, doit respecter les règles élémentaires de sécurité, doit respecter les vitesses préconisées.

            Après Lavardac,  la "meute"  Citroën rejoint Vianne, dont l'architecture témoigne du passé médiéval de l'Albret. Cette commune constitue une des rares bastides qui ait su protéger ses fortifications des attaques du temps. C'est dans ce décor qu'a été créée, en 1920,  une verrerie, laquelle emploie 900 personnes vers 1940. Après avoir été tenu, dernièrement, par un grand maître verrier roumain, cet établissement ferme définitivement ses portes le 30 juin prochain. Quel dommage!

            Les carrosses colorés envahissent la place du village pour le plus grand plaisir de quelques promeneurs, surpris par cette cohorte. Les taverniers du coin se frottent les mains...

          Après cette pause bien agréable, le cortège  traverse successivement Buzet, Villefranche, Sainte Marthe pour entrer enfin à Caumont par le pont du canal de Garonne.

          Léger incident sur ce chemin du retour: soudain, la poche urinaire de notre ami Sylvain tend à perdre de son herméticité. Craignant que sa vessie ne se transforme subitement en lanterne brisée, en campanile, en lampion, il décide de la vidanger dans la verte nature, créant, au passage,  une encombrement inconséquent mais assez humoristique... Et, pendant qu'il gère habilement sa colossale lance à incendie, les avertisseurs se régalent tandis que Ghislaine réussit parfaitement la photo!😁😁😁

 

         Après 110 km de balade, les touristes, revenus au camp, n'aspirent qu'à une bonne douche qui leur redonne la forme pour le dîner partagé dans la salle des fêtes. Le sourire sur tous les visages révèle le plaisir pour chaque participant d'avoir partagé cette journée ensoleillée et conviviale autour d'une soixantaine de petites Citroën. Une fois encore, les "bâtisseurs" de cette balade ont démontré leur savoir-faire.

 

 

          Ce compte-rendu serait incomplet s'il ne parlait pas des "malheurs" de Martine. Avant le dîner , près de sa toile de tente, elle chute malencontreusement.

          Alors qu'elle se plaint du bras, tonton JP, immédiatement à son chevet, la relève et lui prodigue amoureusement les premiers soins. Malgré la douleur, tatie garde le sourire. Une radiographie effectuée le lundi matin révèle une fracture du radius et du cubitus.

            Tatie, nous te souhaitons un prompt rétablissement et un bon moral!

             Quant à toi, tonton, au boulot: ménage, lessive, repassage, repas, vaisselle, couture, tricot, etc...

 

 

 

                     Dimanche 11 juin:

              Après une bonne  nuit réparatrice, nuit sans pluie, les 32 deuchistes constatent avec plaisir le bleu du ciel, propice à une petite balade. Ils rejoignent, près de la salle des fêtes, la vingtaine de voitures présente pour rouler sur  une cinquantaine de kilomètres dont Jacky, au volant de sa Méhari, sera le maître d’œuvre.

               La première partie du circuit mène les 2 CV à Casteljaloux où certains feront le plein de leur machine. Par la suite, le parcours n'est constitué que de chemins de terre, parfois secs, parfois boueux, pour le plus grand plaisir des chauffeurs, souvent téméraires. A coup sûr, l'équipe dirigeante a pris le parti de faire visiter toutes les forêts de la région... ce qui d'ailleurs ne déplait à personne.

              Décollant à l'heure de Caumont, les chignoles y reviennent  à l'heure et les deuchistes apprécient alors les grillades proposées au déjeuner. L'ambiance est encore à la fête!

              A l'issue de ce repas sympathique, les gersois replient leur campement, disent au revoir et prennent tranquillement le chemin du retour sur lequel, aux environs de Lectoure, ils seront confrontés à un sérieux orage qui ne les empêchera cependant pas de rejoindre leurs pénates.

             Le 32 Deuche Club remercie sincèrement tous les organisateurs de ce week-end, pour leur accueil, leur dévouement, pour l'attention portée à leurs invités. Ils sont maintenant attendus à la Gasco-Deuche 2023!

                                                                                                     Rédaction: J & T