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LE 32 DEUCHE CLUB
Articles récents

VU DANS LA PRESSE LOCALE

19 Février 2024 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

          Un chinois visite le Gers et perturbe sérieusement la circulation du côté de Saint-Clar...

 

L'ASSEMBLEE GENERALE 2024.

28 Janvier 2024 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

            Afin d'annoncer la tenue de l'Assemblée Générale du 4 février, les membres du Conseil d'Administration du 32 Deuche Club n'ont pas lésiné sur l'utilisation de grands moyens pour faire la publicité de l'évènement: flyers distribués sur toute la campagne lomagnole, affiches positionnées sur  les vitrines gersoises, usage intensif des porte-voix et autres mégaphones, etc, etc... imitant en cela le harangueur, qui, convaincu de l'utilité de "l'abattage", utilise une sonorisation des plus performantes pour vanter sa marchandise.  

              Un tel déploiement d'astuces n'est pas sans conséquences. C'est la raison pour laquelle les passionnés de la 2CV se retrouvent nombreux à la salle de l'ail à Saint-Clar, bien avant dix heures et ce, malgré le brouillard intense qui recouvre le département, voire le grand sud-ouest.

             Le parking alentour de la salle de l'ail s'enjolive de bicylindres multicolores pour le plus grand plaisir des promeneurs dominicaux qui, ralentissant le pas, s'attardent à examiner, à considérer ces merveilles, n’hésitant pas parfois, smartphone en main, à les photographier.

             En guise d'accueil, avant que les "hostilités" ne débutent, le bureau du club offre "l'arabica coffee" made in Africa  pour le plus grand plaisir des participants, demandeurs, pour l'heure, d'un peu de chaleur. Tasse en main, les palabres vont bon train et, tandis que les faits divers prennent parfois des tournures romanesques, Martine enregistre les présences, Ghislaine encaisse les cotisations et Monique essaie de "fourguer" quelques "oripeaux" , à l'enseigne du club...

                A dix heures et quelques brouettes les officiants prennent place à la table présidentielle. Les nouveaux  adhérents constatent, de visu, entre qui sont placées les "destinées" du club. Ils découvrent ainsi la fine fleur du 32 Deuche.

                 Un peu plus tard que dix heures, Sylvain, le président, de rouge coiffé, ouvre la séance en remerciant l'auditoire pour sa présence et, sans perdre de temps, débute par l'Assemblée Générale Extraordinaire prévue par la note du 20 janvier dernier. Le résultat de cette consultation a pour objectif de modifier l'article 9 des statuts, lequel prévoyait, jusqu'à présent, la gouvernance du club entre les mains d'un seul président. Il propose que cette notion disparaisse au profit d'une coprésidence à deux têtes, chacune d'elles étant responsable de domaines particuliers au sein de l'association.

               Après explications et consultation , la nouvelle mouture est votée à l'unanimité. Il ne reste plus à la charmante secrétaire qu'à transmettre ces nouveaux éléments à la préfecture.

               Vient alors le moment de l'ouverture de l'Assemblée Générale Ordinaire: l'assistance se montre encore réceptive aux propos présidentiels dont la teneur consiste à donner le micro à Ghislaine, laquelle, en tant que trésorière patentée (et non pas tentée) , propose une magistrale présentation  powerpointée  des comptes qui laisse dubitatif  le psychallergique à l'ordinateur. La bonne tenue de la comptabilité s'avère évidente et Ghislaine, de ployer soudainement sous l'ovation qui lui est due... Bravo miss! Bravo également à Martine dont la tâche ingrate s'apparente à celle d'un "commissaire aux comptes", mais à titre bénévole!

 

                 Le silence revenu, il appartient maintenant à Jean-Pierre de faire montre de son éloquence en parlant des pièces détachées. Sans détour, il incite les deuchistes à effectuer eux-mêmes leurs commandes auprès des fournisseurs, les achats globaux ne présentant plus beaucoup d'avantages. Il souligne cependant qu'il assurera, avec son acolyte Daniel, une permanence jusqu'à écoulement des stocks actuellement disponibles.

                 (Un grand merci à Jean-Pierre et Daniel pour leur disponibilité. En effet, ils assurent à Saint-Clar une permanence mensuelle  au cours de laquelle ils ne voient parfois personne. Quelques éventuels "clients" omettent leur rendez-vous... ou se décommandent alors que les achats, à leur intention spéciale, ont été effectués...)

                 Cette parenthèse fermée, Jacques, le vice-président quelque peu tourmenté par le sort de certains de ses collègues agriculteurs qui "pique-niquent" actuellement sur les grands axes de France et de Navarre, Jacques, le vice-président à la tonsure naissante, nanti de son accent typiquement gascon, articule parfaitement un rappel des différentes sorties réalisées en 2023. Il ne manque pas non plus de citer les organisateurs de chaque virée, lesquels ont droit à quelques claquements de main sonores, bien mérités. Ressurgissent alors certains souvenirs amusants, comiques, parfois cocasses.

                A l'élocution rapide mais claire de Jacques, succède celle beaucoup plus flegmatique d'Olivier: il propose le calendrier prévisionnel des sorties établi par les membres du bureau insistant sur le fait que ce programme n'est pas rigide. Il peut être modifié pour différentes raisons dont, en particulier, une balade proposée par un adhérent.

                A l'heure "qui va bien", le président fait une conclusion rapide et convie l'assistance à partager le verre de l'amitié. Les bouteilles "atterrissent" par enchantement sur la table, les chaises sont rangées de manière à laisser la salle dans son état originel et une pléiade de soiffards de faire des ronds de jambe à Bibi, pour un service plus rapide!!! Ceci est d'autant plus facile qu'elle porte aujourd'hui une superbe mini jupe qui lui sied à merveille!

                La présence de "Modération" dans la salle n'incite pas à s'éterniser d'autant que les panses commencent à faire part de leur détresse.  Au signal présidentiel, les deuchistes rejoignent leur monture pour un déplacement chatoyant vers le restaurant retenu: l'auberge "Au Gré du Vent" à Taybosc, située à une quinzaine de kilomètres.

               Après avoir sagement garé les bicylindres entre  d'autres banales "brouettes", chacun, sourire aux lèvres, rejoint l'accueillante salle à manger que le club a maintenant l'habitude de fréquenter. Et pour cause: l'accueil y est sympathique et le repas de bonne facture.

                Chacun prend place. Les nouveaux adhérents s'intègrent parfaitement aux anciens ce qui métamorphose soudainement la salle en un véritable lieu de plaisance. Les plaisanteries traduisent la bonne ambiance tandis que l'excellente garbure arrive sur les tables. Elle permet au président de nettoyer sa gamelle en faisant chabrot, sous l’œil attentif de Jean Claude.

               La soupe est suivie d'un succulent magret de canard et d'un non moins bon dessert qui fait la joie du plus gourmand des convives.

                A la fin de ce déjeuner pantagruélique les visages réjouis des clients du jour traduisent la satisfaction d'avoir très bien mangé, mais aussi d'avoir passé une excellente journée en compagnie de personnes partageant la même passion.

 

 

              Au moment de lever le camp certains font grise mine regrettant que le bons moments ne soient qu'éphémères.

              Nul doute que les mêmes seront présents l'année prochaine d’autant que le club fêtera ses 25 ans! Une telle longévité révèle la bonne santé du 32 Deuche Club!

                                                                                                               Rédaction: J & T

LA RONDE DES CRECHES 2024

5 Janvier 2024 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

           En ce dimanche 7 janvier, il fallait véritablement avoir une attirance particulière  pour Itztlacoliuhqui, le dieu du froid dans la mythologie aztèque, et pour participer à la ronde des crèches organisée par les villages du canton de Miradoux, sur le thème du grand Marcel, Pagnol en l'occurrence. Il fallait aussi avoir grande confiance dans le système de chauffage de son bicylindre...

          Partant de ces considérations élémentaires, un peu plus d'une soixantaine de personnes se retrouvent, sur le coup de 9h30, sous la halle de Saint-Clar en attendant le signal du départ non sans avoir auparavant dégusté l'arabica traditionnellement offert par l'intendant du club.

           Au milieu de cette "foule" impatiente, il y lieu de constater la présence d'un couple corse  et nombre de nouvelles têtes qui, à n'en pas douter,  apprécieront l'ambiance de cette journée.

            Olivier propose un café fumant: les "frigorifiés" se voient dans l'obligation de sortir les mains des poches qui pour tenir sa tasse, qui pour se réchauffer.

           Aux environs de dix heures et un chouya, les titines démarrent et se dirigent vers Peyrecave, commune distante d'une quinzaine de kilomètres. Lors de la découverte de la crèche ayant pour sujet "le château de ma mère", les deuchistes, toujours aussi emmitouflés, apprécient le travail effectué par les bénévoles de la cité. Ils découvrent aussi une association de motards qui, mains aux guidons, recherchent, sur leurs "mobylettes flambantes", un semblant de commande de climatisation.

              Les pneus des carrosses ne prennent pas racine à Peyrecave. Par la même départementale, ils atteignent Mansonville, petit hameau sis à quelques cinq kilomètres plus loin.

              Pour l'heure, les 2CV  sont sorties du Gers puisque cette commune se situe depuis 1810, dans le Tarn-et-Garonne, date à laquelle le "camarade syndiqué" Napoléon créa ce département. Les mauvaises langues racontent, qu'à la suite d'une fête bachique, il posa sa main sur une carte et que toutes les communes couvertes par sa main constitueraient ce nouveau département. Est-ce que François a tracé les nouvelles régions françaises en agissant de la même manière? Seuls les politologues avertis sont en mesure de répondre à cette question insidieuse...

              La crèche locale, haute en couleurs, représente un épisode de "Manon des sources" dans lequel les personnages ne risquent pas la déshydratation...

          Compte tenu de la température, bien qu'ayant apprécié la scène présentée, les deuchistes rejoignent rapidement Saint-Antoine dont la crèche se rapporte à "la gloire de mon père", laquelle fait partie des souvenirs d'enfance de Pagnol.

           Saint Antoine de Pont d’Arratz, village médiéval du XII° siècle, a été créé par les moines Antonins qui, en 1176, y construisirent un "hospital" destiné à soigner la maladie causée par l'ergot du seigle.

           Le village, traversé par le chemin de St Jacques de Compostelle, est sillonné par une moyenne annuelle de 15000 pèlerins.

            Les aiguilles des horloges locales tendent à signaler que l'heure de midi approche. Soudainement, au sentiment de froid s'ajoute la faim, laquelle sera satisfaite dans la salle des fêtes bien chauffée de Plieux. Aussi, à la vérité, peu de deuchistes s'intéressent vraiment à "la fille du puisatier"...

             Toujours chaudement vêtus, les deuchistes rejoignent sans se faire prier la salle à manger du jour, déballent les glacières  et trinquent à la nouvelle année au bar d'Olivier. Puis, à l'issue de cet instant revigorant, ils font entrer les mandibules en action. Les salades, rôtis froids et autres cochonnailles préparées par les mamans connaissent un franc succès.

              Lorsque le dessert approche, Nicole, la gentille pâtissière du club, offre les choux qu'elle a amoureusement préparés tandis que le président se fend généreusement de la galette des rois, désignant ainsi quelques monarques à qui la couronne sied à merveille!

              Quant à Olivier, notre brave intendant, il souffle la bougie lui rappelalnt qu'il vient d'encaisser une année de plus. Bon anniversaire Olivier!!!

           

              A l'issue des festivités gastronomiques, il convient de continuer la ronde en se rendant, via la D 218, à Castet Arrouy, "gigantesque" commune de 144 habitants à ce jour. Ici, une équipe de joyeux bénévoles a mis à l'honneur Marius, fils du patron du bar de la Marine. Certains, adoptant l'accent provençal, ne peuvent résister, sourire aux lèvres, à lever le verre.

               Bizarrerie du jour: la crèche sent plus le pastis que l'encens....

                  La légende rapporte que le village primitif de Flamarens se serait appelé Arens, et que ravagé par les flammes, les habitants auraient associé les deux noms. Connu pour son château en réfection depuis de nombreuses années, le bourg possède une église marquée par le temps.  Outre de nombreux dégâts survenus au cours des siècles, en 2004, le mur sud de la nef s'effondre. Depuis des travaux perdurent et parviennent à donner à cette église un certain charme.

                C'est ici que les compagnons de la crèche ont installé Jean de Florette, dans un magnifique décor.

       

                 A une dizaine de kilomètres de Flamarens se situe Gimbrède, objet de l'étape suivante.

                 Le patrimoine de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église de Rouillac, inscrite en 1990. Ce n'est qu'à quelques encablures de cet édifice qu'est installée la crèche ayant ici pour thème "Fanny" dont l'intrigue est ici bien expliquée.

                 L'après-midi défile, le rare soleil de la journée se couche: il est temps de se rendre à Miradoux, où, près des halles a été érigée la crèche qui fait honneur à la "femme du boulanger". Là encore, les bénévoles ont produit un travail de qualité et ont fait preuve de beaucoup d'imagination.

                  Le froid, encore plus présent, n'incite pas à s'attarder dans cette commune, pourtant charmante. Aussi, petit à petit les 2CV quittent le parking municipal.

                En participant à cette ronde des crèches, les deuchistes ont pu bénéficier d'un air de Provence. Ils ont pu passer un moment agréable au pied de chaque réalisation et se sont promis de revenir l'année prochaine, autour d'un autre thème, quelles que soient les conditions climatiques....

                L'année deuchiste vient de bien commencer. Le rendez-vous est maintenant donné à l'Assemblée Générale qui se déroulera à la salle de l'ail à Saint-Clar le dimanche 4 février.

                                                                                        Rédaction: J & T

 

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DETAILS AU SUJET DE LA 2CV

18 Octobre 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

          Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Paul Bélard narre certains moments de son enfance avec nostalgie.

           Dans son livre intitulé "Les gamins de la rue Saint-Quentin", il évoque le souvenir de la 2CV que son père, bien que d'origine modeste, a réussi à se payer. Voici la description qu'il en fait:

" La 2Cv est tout simplement un petit miracle technologique, le véhicule idéal pour quelqu'un pas très fortuné et un peu mécanicien sur les bords. Elle est équipée d'un moteur deux temps refroidi par air. Pas de radiateur, pas de ventilateur, pas de courroie, la simplicité même, mais parfois un peu trop simpliste. Par exemple, il n'y a pas de jauge d'essence sur le tableau de bord, juste une longue sonde dans le réservoir qu'il faut retirer de temps à autre pour vérifier la quantité d'essence restante. Malheur au conducteur tête en l'air car la panne sèche l'attend au tournant! En fait, beaucoup d'entre eux ont un jerrycan plein dans le coffre, au cas où. La suspension est particulièrement élastique; lorsque le coffre est chargé, l'avant se soulève au point que les phares ne balayent plus le macadam, mais la cime des arbres qui longent la route; il y a une petite molette sous le tableau de bord qui permet d'ajuster leur portée en fonction du poids transporté. Les essuie-glaces sont, par un système de levier, en prise directe avec la boite de vitesses. Bonne idée, mais avec quelques inconvénients majeurs car la cadence des essuie-glaces dépend donc de la vitesse de la voiture. Ils ne sont pas efficaces lorsque la voiture se traîne derrière un camion qui asperge le pare-brise d'eau boueuse car ils ne vont pas assez vite pour nettoyer ce dernier. En fait, ils sont si lents que leurs mouvements ont l'effet du pendule d'un illusionniste, avec le risque de s'endormir si on les observe trop longtemps. On peut aussi les faire fonctionner à la main à l'aide d'une seconde molette qu'il suffit de tirer vers soi pour désactiver le mécanisme automatique, mais le résultat n'est pas très probant non plus.

Le capot, les portes n'ont pas de charnières; ils sont équipés d'une barre cylindrique qui pivote dans un tube fendu sur sa longueur d'un arc de quatre-vingt-dix degrés. Dans une certaine position, ils peuvent  être enlevés en les faisant simplement glisser le long de ce tube pour les en faire sortir. La capote est tenue en place par deux sortes de Sandow. Il suffit de tirer dessus pour la libérer et l'enrouler jusqu'à la porte arrière et, en un rien de temps, on conduit une voiture décapotable, les cheveux au vent.. Les sièges peuvent aussi être démontés sans aucune difficulté majeure. Ils reposent à même la tôle qui sert de plancher et sont maintenus en place par deux ergots courbés qui se crochètent dans deux trous percés dans ce même plancher. Vous allez à un pique-nique et avez besoin de fauteuils; qu'à cela ne tienne, vous faites basculer les sièges en avant pour les désengager de leurs trous et le tour est joué. Côté parking, elle est aussi facile à ranger; n'étant pas très lourde, il ne faut pas beaucoup de place pour se garer entre deux voitures. Après s'être engagé dans l'espace en biais, il suffit de terminer la manœuvre de stationnement sortant et en soulevant l'arrière pour le faire glisser sur la chaussée jusqu'au bord du trottoir."

 

ESCAPADE EN TERRES D'AVEYRON

6 Septembre 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

             Vendredi 8 septembre:

        Au sein du 32 Deuche Club, s'il est un couple qui sait combiner les sorties, c'est bien celui constitué par les amoureux de Mauvezin. La joyeuse polka au Portugal et, dernièrement, la java Bréchoise constituent de fameux exemples.

            Martine écrit la partition musicale et Jean-Pierre, baguette en main, tel un Jean-Claude Casadesus endiablé, bat la mesure afin de métamorphoser une simple balade en une harmonieuse ballade.

            C'est ainsi que cet excellent duo mélomane a décidé de faire se trémousser quelques membre du club dans les Terres d'Aveyron en cette deuxième fin de semaine septembrale. Et, conformément aux consignes "webement" diffusées, le concerto débute à Beaumont de Lomagne, en Toscane française, où a lieu le rassemblement des participants.

            Généralement, les associations se retrouvent souvent soit au café, à droite de l'église, soit près du terrain de pétanque, soit... soit... au pied d'un édifice quelconque.  Le 32 Deuche Club déroge à la tradition puisque les membres se donnent fréquemment rendez-vous sur un parking de grande surface et, aujourd'hui, en l’occurrence, sur l'aire de stationnement de l'Inter-Marché beaumontois. C'est ici que s'échangent les derniers potins... alors que le vice-président et Nounours profitent de cet interlude pour approvisionner leurs équidés motorisés.

 

          Respectant parfaitement les horaires chaque deuchiste enfourche sa monture et se glisse, en empruntant la D928, dans le convoi qui mène d'abord à Montech, dans le Quercy, puis à Montauban, ville réputée pour ses foufounettes et enfin à Caussade dont les chevaliers du fiel ont mis en valeur les remarquables qualités des branlaïres de l'EDF... Ici, sur le parking du Carrefour Market, les retrouvailles avec ceux venant d''horizons divers se matérialisent autour du café et de la brioche amoureusement préparés par Taty et Olivier.
          Et, comme le 32 deuchiste n'est pas sectaire, il accueille même les landais...

               La pause à Caussade ne s'éternise pas car la compositrice et le maestro ont envisagé un circuit touristique fort agréable qui passe d'abord par Caylus, agglomération réputée par son terrain d'entrainement militaire, parfois véritable piste aux étoiles les jours de manœuvres... puis ralentissement à Mémer, à ne pas confondre avec "Mémère", commune rurale située dans le sud-ouest du Burkina Fasso. De là, à Rignac, pause déjeuner avec, en ouverture, un apéritif bien mérité qu'offre Céline avec son éternel sourire! Cet intermède permet de se remémorer les fabuleux paysages traversés, la sérénité des sites et la quiétude qui y règne. Quant aux 2Cv, elles soufflent un peu!

              A l'issue d'une tentative de sieste, peau de la tirelire bien tendue, gosier hydraté, cerveau guilleret, les touristes du jour chatouillent les démarreurs pour la poursuite de ce bel après-midi qui les mène à Bozouls, réputé pour son canyon, encore que, ne faut-il pas avoir trainé ses molletières du côté du Colorado pour apprendre ce qu'est un véritable canyon. Le sens commun, plus modeste, préfère, à juste titre, l'appellation "trou". Cependant, il ne faut pas confondre le trou de Bozouls avec le trou de Bâle, situé en confédération helvétique. Ce dernier parait beaucoup moins rocailleux que le premier...

  

 

          C'est en train que les deuchistes effectuent le tour du trou, perspective qu'ils n'avaient jamais envisagée... Quant au fond... ils utilisent le même moyen de déplacement suffisamment lent pour mieux apprécier les aspérités des parois, pas toujours lisses.

         Au cours de ce voyage, l'estivant a le temps de découvrir et visiter l'église Sainte-Fauste, construite au XIIème siècle et souvent restaurée au cours des ans, avec notamment des gros travaux en 1785 et 1816 qui consistèrent, afin de la stabiliser, à édifier des contreforts.

 

        Avant de quitter Bozouls les organisateurs amènent les 2CV au supermarché local afin de s'approvisionner en carburant et en denrées alimentaires pour le petit déjeuner et le déjeuner du lendemain.

         Les avitaillements réalisés, il convient d'envisager la soirée. Le coucher et le diner sont prévus au domaine de Combelles situé sur la commune de Le Monastère, laquelle, par ordonnance du roi Louis Philippe 1er, en date du 3 juillet 1837, s'accroit en absorbant cinq villages voisins.

         En 1978, le Grand District de Rodez achète 115 hectares de ce domaine et, après moult tergiversations décide de le consacrer à des activités de loisirs. Quant au château de Combelles, proprement dit, il est construit au XIXème siècle à titre privé et, vers 1860, se trouve transformé pendant quelques années en pénitencier pour enfants... Aujourd'hui, il accueille l'administration du domaine.

         C'est donc dans ce site historique que les voyageurs rejoignent les pénates constituées de bungalows, posent les valises, déballent les effets de nuit (ou pas), prennent une  douche tiède et se dirigent vers le gite des compagnons. C'est à eux, dont la réputation est de toujours bien travailler, qu'il appartient de mettre en place l'apéritif vespéral.

          Les participants retrouvent Nicole et Jacques. Pris par d'autres occupations, ils n'ont pu partager le journée et sont arrivés directement sur les lieux. Ils retrouvent également François qui, accaparé par son métier, n'a pu bénéficier des plaisirs de ce  "jour du poisson". Il a rejoint le site dans son espèce de C5 noire, qui, "gyropharée", aurait laissé croire qu'elle sortait des garages élyséens. Il ne manquait que la cocarde tricolore à l'enseigne de la présidence de la république... Et tout le monde de penser que Brigitte a déjà dû bénéficier du confort de cette voiture pour aller, "chauffeurement" accompagnée, faire les courses chez Fauchon,  ou se faire faire le maillot chez "Sampoil", dans le premier arrondissement.

               Vers vingt heures, les mandibules entrent en action, "bruyamment" dans un premier temps, puis plus silencieusement dès le coup d'envoi du match de rugby proposé à l'occasion de la coupe du monde. Très discrets en première mi-temps, les gersois prennent de l'assurance au fur et à mesure que les bleus marquent des points: super! La France a gagné! il est temps de tester les matelas du domaine.

             Comme dirait le regretté Roger Couderc, bonne nuit les petits et à demain!

             Samedi 9 septembre:

             Après une bonne nuit, un petit "dej" copieux, les touristes sont prêts, à l'heure, pour entamer, dans la bonne humeur, un circuit touristique dont Taty a le secret. Mais, Jean-Pierre reprend la baguette et annonce que la deuxième partie du concerto est légèrement modifiée. En effet, le gérant des Combelles souhaiterait que les 2CV soient photographiées, en arc de cercle, devant la "gentilhommière". Eu égard à son bon accueil, ses désirs se métamorphosent en "sommations" et les braves "titines" de prendre place face à l'édifice. Et, puisque le dispositif est en place, pourquoi ne pas "nikoniser" chaque couple devant son carrosse, pourquoi ne pas "minolter" une photo de groupe, pourquoi ne pas, cul baissé, "pentaxer" l'ambiance générale?....

            A l'issue de cette "pause pellicule", les bolides reprennent la route par la D27, surplombent le superbe village de Marcillac, bourgade dont les parents de feu Raymond Marcillac sont originaires, et parviennent à Rodelle, hameau attirant situé sur une arrête calcaire. Ici, les vessies demandent à s'exprimer et la dépendance de la mairie, transformée de longue date en lieu d'aisances, connait subitement une certaine affluence... Il n'y a pas d'abstention...C'est beaucoup plus légers que certains atteignent la place de l'église dédiée à Saint Michel.

               La route continue. Elle amène les voitures sur le site de la cascade qui, aujourd'hui, aurait pu être baptisé site du "filet d'eau"... Qu'importe, cet arrêt permet aux bicylindres de refroidir un peu... Les radiateurs sont mis à niveau avant la traversée d'une partie du parc national de l'Aubrac et l'arrivée à Entraygues, sur le coup de midi.

           Dans le cadre de leur reconnaissance du circuit, Taty et Jean-Pierre ont décidé de faire déjeuner leurs acolytes à Le Nayrac. C'est donc près du plan d'eau, à proximité du camping "la planque" que tables et chaises sont déployées pour un pique-nique toujours aussi agréable. An grand dam de Sieur "Sobriété", le club ne déroge pas à l'apéritif car, il ne convient pas de contrarier Jean de La Bruyère, moraliste français qui prétend que: "les gens faux sont amis de la sobriété". Il suffit simplement de côtoyer l'ami  "Modération".

            Ce "gueuleton" de midi connait l'ambiance habituelle avec, en point d'orgue, un semblant d'assoupissement du Président, fort préoccupé par le futur. Les politiques pensent à 2027, lui fait déjà des plans sur 2024... Devra-t-il opérer à un remaniement, devra-t-il augmenter les cotisations, devra-t-il convier les partenaires sociaux à bâfrer, devra-t-il...?

                 Ce post-déjeuner conduit ensuite les carrosses à Estaing, qu'il était à priori impossible de traverser pour cause de fête médiévale. Et pourtant les Deuches ont réussi à mettre un peu d'animation dans cette "bamboche" débonnaire où elles ont eu le plaisir de rencontrer une de leurs cousines, une 2CV moyenâgeuse, dans son jus!

                 Le circuit touristique continue vers Espalion. Certaines sources prétendent que le nom de cette petite ville  proviendrait du passage de Charlemagne durant un voyage qui devait l'amener à Lyon. Il aurait alors demandé à l'un de ses conseillers : " N'est ce pas Lyon ? ". Fort de cette anecdote, le citoyen moyen comprend pourquoi l'empereur à la barbe fleurie s'est senti obligé d'inventer l'école et, par conséquent, les colles pour les plus grands.

               Dans un premier temps, une guide, pince-nez en place, fait découvrir les charmes de la ville en insistant plus particulièrement sur l'historique du pont dont la première construction est attribuée à Charlemagne (encore lui) en 780 Puis, cette dame amène la troupe à la découverte de la chapelle des pénitents, des musées du scaphandre et des arts et traditions populaires. Because un grosse chaleur, certains s'abstiennent de la suivre: ils bifurquent vers quelques terrasses de caboulot, histoire de se rincer les amygdales poussiéreuses.

                  Vers 18 heures, retour au domaine de Combelles, sans oublier de faire un arrêt carburant, pain, vin... à Bozouls;

                 Ce soir, pour l'apéritif, les bouteilles du club resteront intactes. En effet, le "dépuratif", est offert par Joëlle et Laurent, qui arrosent leur arrivée au club et leur plaisir de s'y retrouver... Bien avant d'offrir cette tournée générale, ils ont su s'intégrer.

                Merci Joëlle et Laurent pour votre prodigalité. Sachez cependant que les plus anciens adhérents ont découvert en vous d'autres qualités tels que l'amabilité, l'humour, la délicatesse, l'empressement...

                Le dîner ne s'éternise pas trop et, chacun avant de rejoindre sa casemate se présente à la trésorière afin de lui payer les frais du séjour.

 

                Dimanche 10 septembre:

                Nous sommes déjà au troisième jour de l'escapade.

                Avant de quitter le domaine, une demoiselle, tel un sergent de semaine dans le cadre d'une revue de casernement, vient inspecter les lieux et donne son quitus pour le départ, tout en annonçant qu'à la sortie du domaine se tient une brocante. Il n'en fallait pas plus pour que les dames, tels des sénégalais, se tirent ailleurs perturbant ainsi la chronologie de la matinée. Elles auraient pu au moins en parler au chef d'orchestre... Les "mâles" tentent de les suivre en voiture et au milieu de la foule s'égarent un peu. Par téléphone, rendez-vous est donné à la sortie où Jean-Pierre fait montre d'une certaine exaspération, à la limite de l'emportement... Ses poils des bras se hérissent comme des dards de porcs-épics blonds. Pourvu que la suite du concerto ne soit pas déconcertante...

                C'est donc avec une demi-heure de retard que le convoi Citroën prend enfin la route pour visiter une ferme aveyronnaise atypique. En effet, au lieu d'y trouver vaches, cochons poulets et autres anatidés, le visiteur est censé y découvrir des autruches, genre d'échassiers brévipennes, vivant généralement dans les steppes africaines.

               Malheureusement, les hôtes  fort sympathiques ont récemment cessé l'élevage de ces bestiaux, mais savent cependant en parler... Par bonheur, ils  autorisent leur auditoire à pique-niquer dans leur salle de réception, fraiche à souhait.

             A l'issue du repas, il convient donc de reprendre le chemin du retour tout en profitant encore au maximum de la beauté des paysages aveyronnais. Le convoi se disloque en partie à Caussade, en partie à Beaumont de Lomagne.

              Le 32 Deuche vient de vivre un week-end fabuleux grâce à Martine et Jean-Pierre. Qu'ils soient ici remerciés de leur entière disponibilité et de leur entière bienveillance. Malgré deux ou trois bémols "foirés", le concert était remarquable, parfait, exceptionnel! Les 32 deuchistes en redemandent! A coup sûr, ils reviendront à la prochaine représentation!!!!!

                                                                     Rédaction: J & T

 

LA GASCO-DEUCHE 2023

24 Août 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club Publié dans #Automobiles

Le compte-rendu de la Gasco-Deuche 2023 se présente sous la forme d'une lettre qu'un deuchiste de passage dans le Gers a adressée à ses amis, à la suite de la manifestation.

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                                                                                       Saint-Clar, le 22 août 2023

                          

                           Cher Emmanuel,                                                                                                                            Chère Brigitte,

                             

          La communication épistolaire a une nette tendance à régresser, au profit du SMS ou du mèle. Pour ma part, je reste fidèle à mon "Olympia Splendid 66", qui malgré son âge avancé, continue à me rendre service lorsque l'envie d'écrire me gagne.

          Bref, je vous adresse quelques mots depuis le Gers, plus particulièrement de Saint-Clar de Lomagne, où ma voiture m'a emmené.  Nous sommes ici dans le département  natal du Sieur Jean Castex, ex premier ministre d'Emmanuel, qui, aux écoutes des conseils de son  " employeur", a traversé la route pour retrouver, à la suite de son limogeage, un emploi moins précaire à la RATP.

         Sur les recommandations du maître de l'estaminet de la bastide,  je me suis rendu à la Gasco-Deuche 2023, sorte de concentration débonnaire, abandonnée quelques années durant la crise sanitaire imputable au Covid et reprise aujourd'hui. Ma Charleston a pu prendre place.

          Avant d'aller  plus loin dans mon récit, je souhaite que mon verbiage vous trouve en excellente santé, que vos vacances au fort de Brégançon se soient bien déroulées et que Brigitte a pu largement profiter de la piscine pendant que toi, Manu, tu cogitais certainement les prochaines réformes...

          Cette manifestation étant organisée le samedi 19 et le dimanche 20 août sur le stade de rugby de la cité, j'y vais dès le vendredi et constate qu'une telle réunion demande énormément de travail, en amont. En effet, dès mon arrivée sur l'enceinte sportive, je remarque une certaine effervescence: malgré la chaleur, des bénévoles de l'équipe de rugby locale érigent le chapiteau, futur "réfectoire" pour le "festin du soir". Rien à voir cependant avec les "guitounes" élyséennes mises en place lors de garden-partys gracieusement offertes rue du Faubourg Saint-Honoré.

          L'effectif des travailleurs augmente petit à petit. Des employés municipaux apportent du matériel que les volontaires du 32 Deuche Club mettent en place en économisant leurs mouvements. Le travail à la chaine supplante l'agitation anarchique.

           Grâce à la parfaite coordination de tous les acteurs, tables, chaises et autres accessoires sont rapidement mis en place. 

           En cette période de canicule, les club obéit scrupuleusement aux recommandations gouvernementales. A cet effet, la buvette est montée par les spécialistes tandis que les "pros" du demi s'attachent à faire fonctionner la machine à bière. Il apparait donc certain que les risques de déshydratation sont écartés!

          Parallèlement, une autre équipe monte le barnum du club. Il servira de point de vente, de coin ombragé, de lieu de palabres...

  

         A midi, le plus gros du travail manuel est réalisé. Avant le déjeuner "tiré du coffre" l'apéritif s'impose! Les fessiers entrent en action pour reposer les jambes... Je profite de cet intermède pour me faire inviter à la sainte table et pouvoir ainsi bavarder avec les ordonnateurs de ce week-end.

          Ainsi, tous me certifient d'abord qu'une telle concentration ne peut voir le jour sans l'aide des services de la mairie et sans les sponsors. Si les services techniques saint-clarais, sous la houlette de monsieur le maire, ont bien répondu présent,  j'apprends que la société Cochonou (celle des 2CV du Tour de France), sollicitée pour quelques menus saucissons, n'a même pas daigné répondre à la demande qui lui avait été adressée. D'ailleurs oyant cette triste nouvelle, je décide de ne gloutonner, à l'avenir, que de saucisson Hallal!

           Le pique-nique du jour est semblable à tous ceux du 32 Deuche Club. Il traduit l'ambiance conviviale permanente de ce club.

          L'après-midi, les dames sont un peu plus sollicitées. Ce sont elles qui, dans un silence tout relatif, s'attachent à préparer les poches destinées aux participants, travail d'ailleurs assez vite "baclé" qui leur octroie du temps pour continuer leurs conversations  ou pour "pétanquer" quelque peu, effort surhumain qui incite parfois Joëlle à tirer son appendice lingual.

 

         Enfin, vers 19 heures les tâches de préparation semblent terminées. Afin de se refaire une santé, les bénévoles, fatigués, harassés partagent quelques saucisses grillées, amoureusement préparées par le président.

         Cher Manu, chère Brigitte, j'ai pu constater que le stade s'est empli tout au cours de la relevée et chacun de positionner son camping-car ou de monter sa toile de tente dans l'attente de la balade du lendemain. Nombreux sont ceux qui ne découvrent pas la Gasco-Deuche, ce qui laisse entendre qu'ils ont été satisfaits des édition précédentes.

          En ce samedi matin, ne voulant rien manquer, je m'extirpe très tôt de ma casemate de toile et observe déjà une certaine animation sur le stade au ciel voilé, laissant cependant présager une chaude journée!

             Sur le coup de 10h, pendant que certains parlotent, d'autres prennent position pour un départ "imminent"  dans la demi heure qui suit et, c'est en respectant le quart d'heure gascon, que Sylvain donne les dernières consignes avant que ne ronflent les bicylindres. Pour la circonstance les 72 véhicules sont partagés en trois groupes partant respectivement à cinq minutes d'intervalle. Ce procédé permet, compte tenu de la configuration des routes gersoises, de ne pas faire appel à des motocyclistes.

         Le premier groupe quitte la ville et prend la direction de Saint Léonard en empruntant d'abord la D953 qui mène à Fleurance, puis la D251, jusqu'au croisement dangereux de la D654 qu'il faut traverser. Ici, deux solides gaillards, les deux JP, tels des agents assermentés, règlent la circulation en donnant la priorité aux 2CV.

        Au passage, à Saint Léonard, chacun admire le château privé datant du XVIIIème siècle.

        Après Saint Léonard, après avoir traversé Bajonette, les trois convois se retrouvent à Saint Bres, à l'EARL "le Ménuzé", exploitation agricole spécialisée dans l'arboriculture et la production de fruits. Aujourd'hui, les "touristes deuchistes" peuvent assister à la cueillette  des prunes et découvrir leur mutation en pruneaux. La visite s'avère intéressante tant par les explications données que par le matériel présenté.

           Cette visite de presque deux heures terminée, les 2CV traversent Sérempuy, à quelques kilomètres et s'arrêtent à Mansempuy pour la pause repas. Le pique-nique se déroule à l'ombre, à proximité de la salle des fêtes qui aurait pu être "réquisitionnée" en cas de mauvais temps.

           Depuis très longtemps, des liens très étroits se sont noués entre Sérempuy et Mansempuy. Les châteaux des deux villages ont parfois appartenu à la même famille.

              A l'issue de la digestion, à l'issue d'un début de sieste, le circuit reprend en direction de Montaut les Créneaux, en traversant Puycasquier et Grastes. Tout au long du parcours le deuchiste admire les paysages gersois où, entre monts et vallées serpentent de petites routes bordées de cultures diverses où domine actuellement le jaune des tournesols.

              Le trajet retour, vers Saint-Clar, emprunte un itinéraire différent. Ainsi les petites Citroën traversent Mirepoix, Tourrenquets, Maravat, Sainte Gemme, Bives et Tournecoupe, autant de noms qui sentent bon la Gascogne. L'arrivée au stade s'échelonne entre 17 et 18 heures: la douche est alors bienvenue et la buvette du club connait subitement une forte affluence! C'est également l'heure où les plus téméraires tentent de faire avancer la Deux Pattes du Club...

              Après quelques moments de détente alors qu'il est presque vingt heures, le président invite au rassemblement pour le partage de la sangria accompagnée de quelques amuse-gueules. Les gorges sèches qui apprécient la douceur de cet élixir sucré passent à table sur le coup de vingt heures trente. Visiblement, les participants paraissent heureux de partager un tel moment, de prendre part à un tel dîner d'autant que les cuisiniers proposent une spécialité bien locale: le magret de canard. Quel régal!

              Le DJ de service tente de mettre de l'ambiance. Malheureusement, son matériel semble désuet, archaïque, suranné et ses talents d'animateur, de boute-en-train paraissent limités... En fait,  l'assistance se concentre sur les assiettes et apprécie l'atmosphère générale à un point tel que certains n'iront faire dormir leurs yeux que sur le coup de deux heures du matin. Comme quoi, chers Emmanuel et Brigitte, la vie en province réserve de bons moments loin de toute agitation.

              Le dimanche matin, quelques deuchistes rejoignent leurs pénates témoignant, avant leur départ, de leur satisfaction d'avoir vécu de belles heures en terres de Lomagne. Cependant, vers dix heures, il reste encore une trentaine de voitures qu'Olivier amène en promenade sur des chemins campagnards, aux abords de Saint Clar, le périple se terminant par un "tout terrain" sympathique.

              A l'issue du repas constitué principalement de restes de la veille, le stade se vide petit à petit. Ne restent alors que les organisateurs qui ont travaillé pour la parfaite réussite de cette Gasco-Deuche. Ils s'attachent maintenant à rendre l'enceinte sportive dans l'état où ils l'ont trouvée et ont tous une pensée pour Pierre-Yves, l'initiateur de cette manifestation.

               Cher Manu, Chère Bibi, avant de mettre un point final à cette correspondance, je vous invite à découvrir le Gers où le bonheur est toujours dans le pré. Je souhaite à Manu une bonne rentrée (peut-être mouvementée). Qu'il s'attache à ne prendre que de bonnes initiatives... Quant à toi Brigitte, profite encore durant quelques mois des privilèges dus à ton statut!

               Amicalement,

                                                                                 

CAUMONT SUR GARONNE (10 et 11 juin 2023)

13 Juin 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

          Samedi 10 juin:

          Il est une sortie que certains membres du 32 Deuche Club ne manquent jamais, à savoir: le rassemblement annuel organisé par le Deuch Caumont Club, précisément à Caumont sur Garonne. Cette année, cette concentration est positionnée sur le calendrier à la date du samedi 10 juin.

          Pour cette belle escapade, il s'agit de quitter l'Occitanie pour se rendre, à quelques encablures du Gers, en Nouvelle-Aquitaine.

          Au départ, à Saint-Clar, les participants à cette odyssée se composent de trois équipages.  Un peu moins de deux heures de route permettent de rejoindre le stade de foot de Caumont où les 32 deuchistes élisent résidence pour cette fin de semaine. Malgré un ciel grisonnant, foncé, voire anthracite par moment, le choix de l'hôtel est abandonné au profit, qui de la toile de tente, qui de la caravane pliante, qui de l' "Eriba".

          Sur place, ils rencontrent Daniel et Rose, déjà arrivés en provenance d'Agen. Ils seront suivis, dans la soirée,  par Céline et Olivier et le lendemain par François. C'est dire que le 32 Deuche Club est bien représenté, malgré un faible effectif. Mais, à n'en pas douter, la qualité est bien présente...

            En arrivant sur le stade, deux deuchistes sont déjà là: "l'ancien" du Deuche Caumont et Georges venant de Pau. Un grand bonjour aux  voisins du moment s'impose et quelques souvenirs communs reviennent à l'esprit, dont notamment les Gasco-Deuche passées.

            Après ce geste  élémentaire de politesse et de courtoisie, il convient alors d'ériger sa "cabane". Comme d"habitude Rose et Daniel, partisans d'un certain confort, déplient leur caravane. Pour eux, le tour est joué en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Sylvain et Ghislaine, ainsi que Monique et Georges optent pour la traditionnelle  "quechua" verte. Quant à Jean-Pierre et Tatie, ils inaugurent cette année leur nouvelle tente gonflable, de type F 5 ou 6.  Y aurait-il quelque future naissance en perspective ????

           L'ordonnancement du campement terminé, l'équipe s'attache à monter le barnum du club transporté jusqu'ici dans le HY Mercedes de la famille B.

          Pendant l'installation, le 32 Deuche reçoit la visite des autorités du club caumontois qui, fidèles à leur réputation, font montre d'une sens développé du "bien recevoir".  

          De sardine en sardine, de sueur en sueur,  l'heure de l'apéro approche. Jean-Pierre, opinel en main, se fend de quelques rondelles de saucisson tandis que Sylvain, le président, précautionneux du bien être de ses ouailles, méticuleusement, remplit les verres et chacun de porter un toast en l'honneur de ce week-end tout en priant la déesse "Fétibohoupa" de faire part de ses largesses, de sa bonté. Ce toast se prolonge en l'honneur de l'arrivée de Bernard, le doyen du club, toujours fidèle à Caumont depuis son adhésion au 32 Deuche il y a une dizaine d'années... Bref, un super moment de convivialité!

     

 

    Alors que la première tournée se termine, Céline et Olivier, les travailleurs en attente de la retraite, arrivent. Sans être forcés, spontanément, ils participent à la deuxième lampée avant que toute la clique se dirige vers la salle des fêtes pour le dîner.   

           Sur le coup de 20h 30, les gersois glissent les pieds sous la table et apprécient le poulet basquaise, "rizement" accompagné et servi gracieusement par des personnels "pourvoyeurs" dévoués et souriants.

           Jabots bien calés, compères et comparses du 32 n'envisagent guère, pour l'heure de faire dormir les yeux. Revenus au campement, à l'invitation de Daniel, ils savourent sa tisane et se lancent gentiment dans de grands débats en tentant, sans y parvenir, de refaire le monde... Lorsque l'un défend un point de vue, les autres portent une oreille attentive.  Le climat est moins perturbé qu'à l'assemblée nationale où l'art du capharnaüm fait recette...

            Sur le coup de minuit, les débats cessent et chacun rejoint son paddock, plus ou moins confortable.
            Au réveil, malgré l'humidité apparente sur les voitures, chacun se félicite d'avoir bénéficié des bontés de Fétibohoupa: il n'a pas plu durant la nuit et le ciel semble réserver une belle journée, débutée par un concert dissonant de chants du coq  qu'aucun parisien n'aurait supporté!   😄😄😃

            Donc, pas de grasse matinée aujourd'hui! Le petit déjeuner, pantagruélique, comme il se doit, s'impose! Et là, le gersois, en bon vivant, sait faire. Pain, beurre, encore du beurre, confiture, re-confiture, viennoiseries, re-viennoiseries, sans oublier les cachets et comprimés divers, indispensables à partir d'un certain  âge... Les tenanciers de laboratoires et autres officines peuvent sommeiller tranquillement...

           José, le charmant président caumontois, souhaite que la balade prévue aujourd'hui débute à 9h 30 afin de respecter les rendez-vous qui suivent. Aussi, dès 9 heures, les "bolides" se garent sur les abords du stade tandis qu'arrivent, à leur tour, les "mobylettes" rutilantes qui encadreront le convoi. Une fois de plus, le badaud constate qu'il n'existe pas deux 2CV identiques, bien qu'elles aient toutes le même look. Le gobe-mouche, quant à lui,  constate même l'existence de LNA ou de carrosseries revues et corrigées!

  

           Avant le départ, José, micro en main,  donne quelques consignes relatives au comportement sur la route, relatives aussi à l’attitude vis à vis des "cavaliers" motorisés. En fin de propos, il donne  l'autorisation de jouer une symphonie d'avertisseurs en hommage à une dame récemment décédée (ex adhérente du Deuch Caumont Club) qui aurait apprécié cette attention. Malgré le nombre d'instruments plus ou moins bien accordés, le passage devant sa demeure ne relève pas d'un vulgaire tintamarre mais plutôt d'un adieu sincère.

                Le cortège s'ébranle en direction tout d'abord du Mas d'Agenais dont la collégiale Saint-Vincent est considérée comme l'un des édifices les plus remarquables du Lot-et-Garonne. Quelques  kilomètres plus loin, la rame de voitures perturbe la sérénité de Casteljaloux, commune connue pour ses thermes et sa base de loisirs de Clarens. Puis les bicylindres traversent Farques sur Ourbise, Xaintrailles où naquit vers 1390 le sieur Jean Poton , gentilhomme de Gascogne, bailli de Berry, compagnon d'armes de la célèbre pucelle d'Orléans.

               A Lasmazères, les 2CV peuvent refroidir: une longue pause est programmée à la maison Lafitte, rendez-vous des gastronomes. Une fois les guimbardes garées, au pied d'un menhir bétonné, José présente la propriété et donne la parole à la maîtresse de maison qui dispense à son auditoire un sympathique mot de bienvenue, puis l'invite à apprécier quelques spécialités culinaires préparées sur place.

              Dans une ambiance débonnaire les deuchistes apprécient les charcuteries proposées tandis que gourmands et gourmandes se "ruent" vers "l'épicerie" locale.

           Vers  midi, les chignoles redémarrent en direction de Barbastre où les organisateurs ont planifié le pique-nique au parc de loisirs "Caudéroue". Il eut été certainement plus difficile de trouver un lieu aussi charmant, aussi agréable pour manger! C'est ici que les 32 deuchistes rencontrent André, le speaker officiel de la bourse d'échanges de Saint-Clar.

            Sans tarder, les touristes du jour s'installent à l'ombre et déploient leurs  cambuses ambulantes. L'ambiance générale ne relève pas tout à fait de la mélancolie... Au delà de la manducation, les palabres, plus ou moins sérieuses, vont bon train.

 

 

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ce parc de loisirs propose à ses visiteurs des activités  variées, dont en particulier une sorte d'espringale des temps modernes, une machine à s'envoyer en l'air, à atteindre peut-être le 7ème ciel, sauf migraine, bien entendu... Malgré l'objectif de cet engin, malgré son caractère sécurisé, les volontaires pour un orgasme ne sont pas légion...

          A l'issue de ce spectacle, les voitures prennent le chemin du retour, mais auparavant, José adresse en particulier aux motards quelques recommandations bien venues. Il leur rappelle avec diplomatie que, malgré leurs équipements sophistiqués et leurs montures puissantes, ils ne doivent pas confondre départementales et circuits.

           Il semble qu'il ait été entendu puisque le comportement de ces amateurs de bicycles motorisés s'est métamorphosé dans l'après-midi. Ils ont compris que  la plus belle des Harley, même montée par un baladin de kermesse, par un fantaisiste désarticulé, doit respecter les règles élémentaires de sécurité, doit respecter les vitesses préconisées.

            Après Lavardac,  la "meute"  Citroën rejoint Vianne, dont l'architecture témoigne du passé médiéval de l'Albret. Cette commune constitue une des rares bastides qui ait su protéger ses fortifications des attaques du temps. C'est dans ce décor qu'a été créée, en 1920,  une verrerie, laquelle emploie 900 personnes vers 1940. Après avoir été tenu, dernièrement, par un grand maître verrier roumain, cet établissement ferme définitivement ses portes le 30 juin prochain. Quel dommage!

            Les carrosses colorés envahissent la place du village pour le plus grand plaisir de quelques promeneurs, surpris par cette cohorte. Les taverniers du coin se frottent les mains...

          Après cette pause bien agréable, le cortège  traverse successivement Buzet, Villefranche, Sainte Marthe pour entrer enfin à Caumont par le pont du canal de Garonne.

          Léger incident sur ce chemin du retour: soudain, la poche urinaire de notre ami Sylvain tend à perdre de son herméticité. Craignant que sa vessie ne se transforme subitement en lanterne brisée, en campanile, en lampion, il décide de la vidanger dans la verte nature, créant, au passage,  une encombrement inconséquent mais assez humoristique... Et, pendant qu'il gère habilement sa colossale lance à incendie, les avertisseurs se régalent tandis que Ghislaine réussit parfaitement la photo!😁😁😁

 

         Après 110 km de balade, les touristes, revenus au camp, n'aspirent qu'à une bonne douche qui leur redonne la forme pour le dîner partagé dans la salle des fêtes. Le sourire sur tous les visages révèle le plaisir pour chaque participant d'avoir partagé cette journée ensoleillée et conviviale autour d'une soixantaine de petites Citroën. Une fois encore, les "bâtisseurs" de cette balade ont démontré leur savoir-faire.

 

 

          Ce compte-rendu serait incomplet s'il ne parlait pas des "malheurs" de Martine. Avant le dîner , près de sa toile de tente, elle chute malencontreusement.

          Alors qu'elle se plaint du bras, tonton JP, immédiatement à son chevet, la relève et lui prodigue amoureusement les premiers soins. Malgré la douleur, tatie garde le sourire. Une radiographie effectuée le lundi matin révèle une fracture du radius et du cubitus.

            Tatie, nous te souhaitons un prompt rétablissement et un bon moral!

             Quant à toi, tonton, au boulot: ménage, lessive, repassage, repas, vaisselle, couture, tricot, etc...

 

 

 

                     Dimanche 11 juin:

              Après une bonne  nuit réparatrice, nuit sans pluie, les 32 deuchistes constatent avec plaisir le bleu du ciel, propice à une petite balade. Ils rejoignent, près de la salle des fêtes, la vingtaine de voitures présente pour rouler sur  une cinquantaine de kilomètres dont Jacky, au volant de sa Méhari, sera le maître d’œuvre.

               La première partie du circuit mène les 2 CV à Casteljaloux où certains feront le plein de leur machine. Par la suite, le parcours n'est constitué que de chemins de terre, parfois secs, parfois boueux, pour le plus grand plaisir des chauffeurs, souvent téméraires. A coup sûr, l'équipe dirigeante a pris le parti de faire visiter toutes les forêts de la région... ce qui d'ailleurs ne déplait à personne.

              Décollant à l'heure de Caumont, les chignoles y reviennent  à l'heure et les deuchistes apprécient alors les grillades proposées au déjeuner. L'ambiance est encore à la fête!

              A l'issue de ce repas sympathique, les gersois replient leur campement, disent au revoir et prennent tranquillement le chemin du retour sur lequel, aux environs de Lectoure, ils seront confrontés à un sérieux orage qui ne les empêchera cependant pas de rejoindre leurs pénates.

             Le 32 Deuche Club remercie sincèrement tous les organisateurs de ce week-end, pour leur accueil, leur dévouement, pour l'attention portée à leurs invités. Ils sont maintenant attendus à la Gasco-Deuche 2023!

                                                                                                     Rédaction: J & T

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BRECHOISE (30/05/23)

30 Mai 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club Publié dans #Automobiles

            En entendant parler de la "bréchoise" le quidam aurait pu penser que Jean-Pierre et Martine allaient amener le 32 Deuche Club dans le nord de la Touraine, précisément à Brèches, pour un séjour à la ferme "La bréchoise". Nenni, erreur, méprise , bêtise... En fait, ils ont donné ce nom à cette balade tout à fait par hasard. Ils auraient pu la baptiser tout autrement...

             Chacun respectant les consignes "e-maillées" les deuchistes débonnaires et souriants se retrouvent sur le parking de la "grand place" de Mauvezin vers 9 heures. Le ciel, parfaitement bleu constitue le signe annonciateur d'un bonne et belle journée.

          Pour cette sortie dominicale, Martine a choisi, dans son parc automobile, la LNA restaurée de main de maître. Le travail reflète une minutie et un savoir faire sans pareil. Cette voiture qui ne passera pas inaperçue, fera l'objet de certaines convoitises.

           Et, alors que les "discutailles" de retrouvailles vont bon train, Olivier gare son "Blue  Sport Utility Vehicule" à proximité immédiate des arcades. Du coffre, il sort le nécessaire pour une pitance matinale et JP de tailler, non pas une bavette, mais une succulente brioche tendrement cuisinée par tati Amour. C'est donc la "tirelire" bien pleine que les touristes du jour prendront la route.

         Ce small breakfast donne lieu à un jeu dont les deuchistes ne sont pas tout à fait conscients. En effet, à proximité de la table, un chien en goguette a usé, par inadvertance, de son imprimante 3 D et a déposé sournoisement un petit tas de matière fécale, sans même tirer la chasse. Et, comme dans un ballet bien réglé, chacun de contourner discrètement cet ignominieux monticule sans parvenir malheureusement à dégoter le nom du propriétaire de la pauvre bête...

          Respectant parfaitement les horaires, JP donne le signal du départ vers Crastes, village situé à quelques encablures de Mauvezin. Désirant faire rouler sa LNA, Martine qui mène le convoi, emprunte le chemin des écoliers et fait ainsi découvrir, à qui ouvre ses quinquets,  de magnifiques paysages gersois. Navigant sur les crêtes sinueuses, les deuchistes se baladent au milieu de paysages époustouflants où les verts de la campagne s’harmonisent parfaitement: un plaisir de rouler au rythme lent des petites Citroën.

        A Crastes le club est attendu au musée du train et du jouet ancien qui se situe, en bord de départementale, à l'entrée du village, dans l'ancienne école communale. A une centaine de mètres un grand parking accueille les visiteurs, lesquels se rendent "pedibus jambus" au dit musée. Sylvain, le président, profite de cette opportunité pour faire son cross quotidien. Cette longue distance lui convient parfaitement!

 

       Les guides du musée, tous bénévoles, se mettent à l'entière disposition des visiteurs pour rendre ce détour agréable et enrichissant. Ce "conservatoire" est constitué de trois grandes parties.

- la première amène le "pèlerin" dans l'univers des trains miniatures, à des échelles différentes.

- la deuxième rassemble, dans une ancienne salle de classe, des jouets éducatifs.

- les poupées et leurs accessoires ont également une place de choix , tout comme les jouets en bois, les dînettes, les jeux de construction, les voitures et tant d’autres…

         Au long du parcours, le "touriste" est impressionné par les connaissances des guides et l'attachement qu'ils portent à leurs collections.

       "Tarta gainean gerezia" (cerise sur le gâteau), à l'issue  de longues et enrichissantes explications, les responsables offrent au club l'apéritif et ses amuse-gueules. Que demander de plus à ces volontaires? Ils possèdent l'art du recevoir!

 

              Comme prévu par JP et Martine le déjeuner dominical se prend sur place, qui sous le préau, qui à l'ombre, sous les arbres. Comme pas prévu, mais presque garanti, Nicole, la bienveillante "maman du club" a cuisiné des choux! Quel régal!!!!! Merci Nicole!

 

          Après mille remerciements aux hôtes, c'est repus, rassasiés, saturés que les deuchistes lèvent l'ancre. Ils sont attendus au maquis de Meilhan et regrettent le départ de Ghislaine, qui, "enrubée", rejoint directement son bercail. Sylvain, sans s'endormir, fait confiance à David pour le conduire  à bon port.

         Voitures garées au pied du site de commémoration du maquis, les deuchistes sont attendus par le président de l'amicale du maquis. En homme instruit sur le sujet, il raconte avec ferveur l'histoire des lieux et, se basant sur des écrits que possède son amicale, incite fortement son auditoire à ne pas se fier forcément aux balivernes dénichées sur 'ternet". L'assemblée sérieuse, toute à son écoute, se détend quelque peu à l'issue de son exposé!

          Après avoir fait le tour du site, les deuchistes décident de rentrer à la maison d'autant que l'orage commence à gronder et que le ciel se grise. Jean Claude, avant de monter en voiture, en homme prévoyant, doutant de l'herméticité de sa vessie, s'offre une discrète petite vidange qui ne peut échapper à la sagacité d'un 28 x 200 fureteur... Personne n'aura vent de ce cliché confidentiel ...........

          Vers 17 heures, les gouttes de pluie grossissent. Martine prend alors la sage décision de rejoindre Mauvezin par le chemin le plus court. Elle réserve les méandres auxquels elle avait songé pour une autre sortie.

          Malgré ces giboulées de fin de journée, tous les participants à cette "excursion" se disent ravis des quelques heures passées ensemble. Ils remercient sincèrement JP et Martine pour leur dévouement. Quant à leur sens de l'organisation, les "Portugais" en étaient déjà convaincus!

                                                                                         Rédaction: J & T

RONDE DES LAVOIRS (23/04/23)

26 Avril 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

             Très impliqués dans la vie du club, Olivier et Céline, les tourtereaux, avaient de longue date songé à cette ronde des lavoirs. Aussi, lorsqu'ils la proposèrent, leur idée fut accueillie avec enthousiasme, d'autant que découvrir des lieux  singuliers  reste toujours un réel plaisir pour les 32 deuchistes.

             Le rendez-vous est fixé à Saint-Clar, cité autour de laquelle les 2cv vont tourner dans le sens horlogique. Cependant, avant de rendre compte de cette agréable journée, il convient de faire un petit historique des lavoirs.

            A l'origine, la mère Denis et ses acolytes faisaient la lessive familiale au bord de la rivière. Conscients de la pénibilité de la tâche,  quelques bien-pensants, soucieux d'améliorer le sort de la maîtresse de maison,  envisagent alors la construction de lavoirs. Nous sommes  à la fin du XVIIIème siècle. Par contre ce n'est que le 3 février 1851 que le Sieur Louis-Napoléon Bonaparte,  Loulou pour quelques intimes, dans un incommensurable geste de bonté, accorde "spontanément" aux villages un crédit de 30% pour la construction de ces édifices "aquatiques".

            Naturellement, après les lavoirs apparaissent les lavandières, celles-ci ne résidant pas forcément qu'au Portugal. Pour elles, ces installations apportent une nette amélioration des conditions de travail et constituent un point de rencontre où les langues peuvent se délier, où les potins du village vont bon train, bref un coin où les légitimes, maîtresses et amantes se côtoient pour bavarder, jaser, papoter, palabrer, jacasser... Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que l'accès des hommes aux lavoirs est interdit, de même que celui des enfants, dans la mesure où ils peuvent être gardés.

           Puis, vers 1900, apparaissent les premières machines à laver. Au grand dam des bavardes, le charme des lavoirs disparait... et la femme, moins harassée, peut claironner au foyer, ce qui incite parfois son homme à s'en échapper pour aller ragoter à l'estaminet du coin...

           Pour mémoire, il convient de savoir que la France possède environ 10000 lavoirs et qu'il en existe 132 dans le Gers.

           Donc, pour cette première balade "printanière", le rendez-vous est fixé à Saint-Clar, plus précisément au stade de rugby. Ici, 27 équipages, dont 2 montalbanais  se retrouvent dans la bonne humeur, conformément aux recommandations de Céline. Pour ne pas faillir à la tradition, Olivier propose le caoua toujours apprécié, tant il est fait avec amour!

 

            Les dernières retrouvailles ayant eu lieu lors de l'assemblée générale, les deuchistes ont nombre de propos à échanger et ici d'observer que les "bourgeoises" conversent  beaucoup plus que les gaillards... Ainsi est faite la nature humaine!

         Après un strict respect du quart d'heure gascon, après un énergique mais sympathique  rappel à l'ordre du président, après que les "menteuses" se soient enfin tues, Olivier prend la parole afin de donner quelques consignes de route et donne le signal de départ aux 14 premières voitures. Les 13 autres, en suivant Pascal le nouveau "pépé" du club, partiront 10 minutes plus tard.

          Les voitures démarrent. Quelques légers gaz deuchistes embaument l'atmosphère avant de se diluer rapidement dans un ciel grisonnant.

           Ce n'est que quelques kilomètres plus loin que les promeneurs du jour découvrent le lavoir de Aurenque, hameau situé dans la commune de Castelnau d'Arbieu. Ce lavoir puise son eau dans le ruisseau des Canères lui même coulant à quelques mètres du couvent des moines de Saint-Antoine, gîte de 14 moines capucins, avides de capucines... Ils ne sont pas cloitrés.

            Le cortège compte maintenant 28 équipages puisque, entre temps, Philippe et Monique, les paulhacais, ont rejoint!

            Quelques minutes après ce premier arrêt, à quelques encablures, les deuchistes garent les carrosses. Et tandis que Shipy garde les voitures, en contrebas du château, les deuchistes découvrent le magnifique lavoir de l'Isle Bouzon, construit en 1853 et brillamment restauré en 2009. En 2010 ce lavoir a reçu le prix du patrimoine de la société archéologique (prix Messimy).

          Malgré le côté agréable du site, il convient de continuer la route pour rejoindre Mauroux.

         Situé à l'entrée du village, dans un écrin de verdure, ce lavoir possède deux parties bien distinctes, à savoir un abreuvoir et le lavoir proprement dit,  en forme de cercle, alimenté précisément par le trop-plein  du "troquet" des animaux.

          En arrivant sur ce lieu, Spirou, le verdunois du club, s'est fait une petite frayeur. En effet, au moment où il allait se garer,  sa "vieille" a émis un bruit bizarre. Pas d'affolement, tout est bien qui finit bien... La "chiotte" redémarre sans problème!

 

             Le temps passe et les tirelires à langoustes commencent à crier famine. C'est à Tournecoupe, sous la halle du village, qu'elles se tairont . C'est à Tournecoupe que le pique nique est prévu, mais avant de se poser à table, il convient de vider les vessies dans le lieu "pro-pisse". Et, pendant que certains assiègent les toilettes, d'autres, plus étanches, dressent le couvert...

           Ici, le deuchiste considère que la visite du lavoir peut attendre. Il importe d'abord de satisfaire les estomacs et, quand il s'agit de becqueter, le deuchiste respecte toutes les étapes, ou presque...

            A l'issue de ce festin plantureux, tables et chaises sont repliées et la visite du village débute par la découverte de l'ancienne poste sur laquelle les "grosses têtes" des bâtiments de France, les cérébraux, les irréfragables se sont laissés aller... A vrai dire, leurs élucubrations ne satisfont pas l’œil du visiteur tant le rendu parait incompréhensible et quelque peu extravagant. Quel contraste avec les charmantes maisons voisines! 

             Le lavoir, situé sous les murailles du village, construit en 1823, se compose d'une fontaine semi-troglodyte, d'un abreuvoir et d'un "bac à linge" couvert sur deux de ses côtés. L'ensemble pourrait avoir fière allure s'il était entretenu...

 

            A Monfort, les ennuis commencent pour la "vieille" de Mathieu et l'Acadeuche de votre serviteur. La première connait des problèmes d'arrivée d'essence vite solutionnés après un sérieux nettoyage d'un gicleur. Quant à l'Acadeuche, elle subit un froissement de tôle...En voulant se garer, le pied du conducteur dérape sur l'accélérateur et la voiture de percuter un mur qui aurait mieux fait de ne pas boucher l'axe de circulation du véhicule... Ces deux incidents ne mettent pas un frein à la suite de la visite des lavoirs.

          En longeant le rempart du village, côté nord, le visiteur découvre l'imposant lavoir rectangulaire datant de 1856. Positionné au bord de l'Arratz, dans un site bucolique, le touriste est cependant plus attiré par les pêcheurs à la recherche de fretins suicidés que par le lavoir proprement dit. L'emplacement incite au farniente et au bavardage...

           Il reste encore trois lavoirs à découvrir, à savoir ceux de Homps, Solomiac et Maubec. Mais l'acadeuchiste, vexé tout de même d'avoir endommagé son bicylindre, se trouve confronté à un autre souci qui ne lui permet pas de rendre compte entièrement de cette sortie. En effet, la batterie de son appareil photo montre des signes de faiblesse. Aussi, pour en savoir un peu plus sur ces lavoirs, il conseille à ses lecteurs indulgents de se diriger vers Wikipédia, l'encyclopédie universelle à qui rien n'échappe.

         A Maubec, les deuchistes se séparent en emportant certainement le souvenir d'une excellente journée au cours de laquelle la déesse "Keltemps" a su rester discrète. La réussite de cette balade repose sur les frêles épaules de Céline et celles plus vigoureuses d'Olivier. Qu'ils soient ici remerciés pour leur disponibilité, leur travail et leurs éternels sourires.

         Il y a lieu d'espérer que les nouveaux adhérents ont remarqué l'esprit convivial du club. Si c'est le cas, ils sont attendus pour la prochaine sortie, le 28 mai, du côté de Simorre.

                                                                                Rédaction: J & T

 

LA BOURSE D'ECHANGES 2023 du TACOT'S CLUB GASCON

5 Mars 2023 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

           D’après les mémorialistes, la roue est conçue en Mésopotamie au cours du 4ème millénaire de notre ère, puis évidée, pour l'alléger, vers l'an 2000 avant Jésus-Christ.

           Cette invention permet alors de construire les premiers véhicules, souvent poussés ou tractés par l'homme et engendre, obligatoirement,  le nouveau métier de "mécanicien".  Grâce à lui,  si la roue pète, elle peut être réparée!

           "Le mécano" a toujours besoin de pièces. Il se les procure soit dans les magasins spécialisés, soit dans les casses, soit dans les bourses d'échanges proposées généralement par les clubs de vieilles chignoles. Une solution consiste aussi à les dérober...

            En ce week-end des 4 et 5 mars, Fétibohoupa, déesse de la météorologie, propose un temps calme avec une température supportable, parfois agréable grâce à l'intermittence de quelques rayons de soleil. Les conditions sont donc réunies pour que la 48ème édition de la bourse du Tacot's Club soit une réussite. La présence du 32 Deuche Club s'avère obligatoire! C'est la raison pour laquelle Sylvain, le président saint-clarais,  a positionné le HY sur "notre" emplacement habituel (ou presque) dès le vendredi soir, en confiant sa garde à un camelot voisin.

            Comme les années précédentes, la bourse se déroule en partie à l'intérieur du hall du Mouzon, en partie à l'extérieur sur le parking réquisitionné pour la circonstance. Il reçoit une faune composée de deux types d'individus, à savoir les passionnés, à la recherche de la pièce introuvable, et les curieux chez qui, le moindre vocable de mécanique peut provoquer une infection cutanée purulente...

          En entrant dans le hall du Mouzon, le visiteur,  capté par les superbes tacots exposés, rêve de s'y voir au volant, accompagné, peut-être, de sa dulcinée ou celle d'un ami... Il est vrai que, quelle que soit la marque, ces bijoux provoquent l'admiration. Ils font partie du patrimoine national.

            Côté espace "ventes" ce même visiteur peut être surpris par ce qui lui est proposé. Outre les pièces proprement dites, il voit exposés de  nombreuses voitures miniatures,  des revues, des plaques émaillées ou non,  des mugs, de vieux bidons (percés?), bref un véritable cirque! Avec un peu de perspicacité, il pourrait même dénicher des serviettes hygiéniques marquées du Lion de Peugeot ou des préservatifs, à l'enseigne de Renault!

 

         Cette année, force est de constater  que tous les étals ne sont pas occupés. Est-ce que les évènements en Ukraine auraient des répercussions même sur  les bourses? Est-ce que l'inflation touche ce secteur? Verra-t-on bientôt les "pièces détachées du cœur"?... Autant de questions qui laissent à penser que les temps sont  très durs pour certains.

            Dans cet environnement anarchique, désordonné, l’œil fureteur constate que la majorité des transactions se fait en espèces sonnantes et trébuchantes... C'est dire que les Lemaire, Attal, Dussopt, Darmanin et autre Elisabeth ont encore de la miche sur la volige avant d'enrayer le moonlighting (travail au black)...

            Extérieurement, l'exposition des reliques  ne fait pas l'objet d'une minutie scrupuleuse. C'est le capharnaüm total parmi lequel se cachent quelques trésors telle cette mobylette "Ricard" qui, parait-il, fonctionnait à l'eau...

             Parallèlement aux pièces tachées, entachées, détachées, se tient l'exposition de "vieilles" voitures. Elles peuvent se classer en trois catégories selon le profil du propriétaire.

             La première "espèce" regroupe des voitures souvent issues d'héritages que les possesseurs rénovent, entretiennent, bichonnent... Ce sont généralement d'excellents mécaniciens amoureux de leur(s) voiture(s) qui, pendant que l'épouse soigne la maison, chouchoutent leur(s) attelage(s) au fin fond de leur garage encombré, avec, en fond sonore, RTL diffusant  la meilleure des émissions culturelles: "les grosses têtes"!  Ce sont des purs!

             Le deuxième genre regroupe des coupés ou cabriolets appartenant souvent à de jeunes galants dont l'utilité de la voiture reste à démontrer, si ce n'est qu'ils en usent non pas pour aller à la chasse, mais, tels des godelureaux,  pour chasser. Ils sont souvent accompagnés d'une midinette sexy à la taille cambrée, à la poitrine saillante et dont le sillon fessier s'emboite parfaitement sur l'axe central du siège baquet. Ils ignorent tout des mécaniques mais parviennent tout de même à les rouler car, au royaume des aveugles, les borgnes sont rois!

           Le troisième type rassemble des "brouettes" multi multi cylindres. Le conducteur, cheveux grisonnants, toujours joliment vêtu possède un pantalon tergal bien repassé, une veste pied de poule du dernier cri, une chemise plus blanche que blanc, une cravate assortie aux mocassins et et à la casquette "gavroche", bref un véritable dandy. Il est souvent affublé d'une vieille rombière au chignon en érection, au fond de teint rosé appliqué à la truelle, aux yeux outrageusement fardés et rehaussés de faux cils, aux lèvres charnues, rebondies, pulpeuses, aux pare-chocs moins rutilants que ceux de la voiture, au train arrière bien gainé afin de dissimuler tout débordement variqueux.

          Bien entendu ce spécimen a plus tendance à se garer place Vendôme qu'à Barbès...

          Ses connaissances en mécanique? Il n'en a guère besoin puisque, logiquement, il fait entretenir son carrosse.

            C'est donc au sein de cet univers plus ou moins atypique que le 32 Deuche vit, l'espace d'un samedi.

            Sa présence au Mouzon est-elle absolument indispensable? Assurément, car elle lui permet de marquer sa place au sein du monde automobile gersois et, éventuellement, "d'enrichir" l'avoir comptable de la trésorière en vendant quelques pièces, besogne dont Jean Pierre s'acquitte parfaitement. C'est aussi l'occasion, en côtoyant du monde, de "recruter"... car, plus on est de fous, plus on est en mesure de se fendre la poire ou de se trancher la pêche.

           De plus, cette journée permet de se retrouver autour du  stand où la bonne humeur règne, où l'humour domine, où l'apéritif, bien frais, est servi à la bonne heure et où le pique-nique tiré du sac ressemble, comme toujours, à un  festin pantagruélique. Ces critères suffisent à démontrer que toutes les conditions sont réunies pour passer une excellente journée.

            Malheureusement, au niveau du club, il y a eu lieu, ce week-end, de constater l'absence de nombre d'adhérents à ce rendez-vous. Pourtant, "le noyau dur" ne demande qu'à se développer. Aussi, à l'avenir, chers 32 deuchistes, essayez de faire un petit effort pour prendre part à des moments parfois inoubliables,  même si vous devez parcourir quelques kilomètres: vous ne le regretterez pas!

           En attendant, rendez-vous le 23 avril afin de découvrir quelques lavoirs typiquement gascons et de payer une bonne lampée aux deux Georges du club!

                                                                    

                                                                                                       Rédaction: J & T

 

PS: les 32 deuchistes présents à cette bourse ont eu le plaisir de rencontrer un ancien adhérent du club, en la personne de Samuel Taguena. Celui-ci est actuellement délégué régional de la Fédération Française des Véhicules d’Époque.

Pour tout renseignement, il peut être contacté au 06 95 44 72 72                       ou à l'adresse suivante: samuel.taguena@ffve.org

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