LE 32 DEUCHE CLUB

Afin de ne pas rompre la tradition bien ancrée dans le monde automobile auscitain, le Tacot's Club Gascon a organisé, en ce week-end de fin février, sa 46ème bourse d'échanges, manifestation attirant de nombreux amateurs de vieilles carrosseries.

En bon voisin, le 32 Deuche Club se devait de participer à ce rassemblement. C'est ainsi qu'une trentaine de deuchistes se retrouve, près de leur emblématique HY, avec pour seul objectif de passer une bonne journée.

          Avant neuf heures, le premiers deuchistes découvrent les lieux qui cette année ont subi quelques modifications. En effet, afin de laisser un plus libre accès au stade de rugby, les exposants ne sont autorisés à déployer leurs étals qu'à l'intérieur ou sur la partie arrière du hall du Mouzon.  Les premiers acheteurs à la recherche de la pièce rare se sentent quelque peu frustrés en constatant le manque de vendeurs véritablement spécialisés dans ce type de produits. Ce "salon" semble se consacrer dorénavant aux vieux cycles, à l'outillage (hors de prix) et à la voiture miniature (très, très chère).

          Le Tacot'Club, dans le cadre de son exposition annuelle, a opté cette année pour les "italiennes". Là, le badaud ne peut rester indifférent à la Ferrari ou autre Alfa. Cependant il ne peut qu'être  subjugué par une superbe Autobianchi dans un état exceptionnel.

          A l'extérieur quelques beaux spécimens agrémentent le parking plus habitué à recevoir des SUV contemporains. Certains partagent le plaisir de retrouver ici leur première voiture, ou du moins un exemplaire similaire. Que de souvenirs qui remontent!

          Au fil des heures , les visiteurs se font de plus en plus nombreux et le stand du  32 Deuche se remplit, attirant parfois la curiosité de promeneurs étonnés de rencontrer ce groupe dans lequel les "perruches" ne manquent pas de marquer leur présence.

          Vers midi, l'affluence diminue et c'est là que les exposants s'accordent quelques minutes pour "charcutailler",  non sans auparavant s'être octroyés une gorgée d’élixir anisé, malté ou pas. Les deuchistes, presque par mimétisme, en font de même et les couteaux affutés entrent en action...

          A l'issue de ce long moment de convivialité, malgré l'excellence du saucisson de la boucherie pavienne, les boites à langoustes crient famine... La "clique" prend place autour de la table de "salle à manger" et les mandibules d'apprécier le rôti froid et autres spécialités de type pique-nique. Cette longue tablée constitue, à elle seule, l'image de l'ambiance régnant au club...

           Le déjeuner terminé, sur le coup de quinze heures, certains marchands commencent à plier leur stand. Cette première journée tire déjà à sa fin. Le parking se vide peu à peu.

          Avant que de gros nuages ne viennent troubler la quiétude du club, quelques "gros bras" démontent le barnum, le plient et le rangent tandis que  la main d’œuvre moins musclée s'attache à laisser les lieux dans un état de propreté exempt de toute critique.

          Petit à petit, les 32 deuchistes se bisent et satisfaits de leur sympathique journée, rejoignent leurs tranquilles pénates. Rendez-vous est fixé au 29 mars pour une autre agréable rencontre.

                                                                            Rédaction: J & T

Samedi 30 novembre:

Penser que lors d'une manifestation devenue annuelle les organisateurs ne se trouvent pas confrontés à certains problèmes relève de l'aberration . Bien que, pour la bourse , chacun soit imprégné de ses consignes de tâches, la règle de l'automaticité ne fonctionne pas.

La preuve? Le conseil d'administration n'a pu se reposer, cette année, sur "son" traiteur pour la préparation du repas proposé aux visiteurs, celui "réquisitionné" d'habitude n'étant pas disponible. C'est dire que l'objet des dernières réunions du bureau ne se limitait pratiquement qu'à la recherche de cuisiniers et pâtissier libres ce jour là et à l'ordonnancement de ce déjeuner toujours très attendu.

Grâce au tissu relationnel de quelques membres, les virtuoses du piano (de cuisine) sont trouvés dans les temps et, l'esprit libre, les 32 deuchistes se mettent au travail dès samedi matin pour offrir à la salle des fêtes de Saint-Clar, un petit air commercial. Aussi, est-ce après le café de bienvenue offert aux bénévoles présents, que les hostilités débutent par la décoration partielle de l'estrade. Celle -ci se traduit par la mise en place, sous le "feu"  des appareils photo, de l'ami 8 de Jacques car, si l'année 2019 correspond au 20ème anniversaire du club, elle coïncide également avec le cinquantenaire de cette  mythique voiture.

Cette opération terminée avec succès, il convient maintenant, sous les ordres de Jacques (un autre), d'ordonner la salle en y installant les tables qui constitueront les étals des marchands. Les plans "excellement" préparés facilitent la tâche et permettent de la mener à bien rapidement. Il ne reste plus qu'à recouvrir ces longs "guéridons" de circonstance d'une pellicule de plastique.

Sur le coup de midi, midi quelque chose... les 32 deuchistes se regroupent spontanément autour du bar et apprécient à sa juste valeur l'apéritif fourni et servi par Olivier, dont les fonctions de vice-président l'amènent aussi à gérer les éléments liquides indispensables à la cohésion du club. L'éveil des papilles continue par la dégustation de quelques arachides et autres charcutailles issues des meilleurs élevages de la région.

S'en suit le pique-nique traditionnellement pantagruélique.

Les convives à peine sortis de table, les premiers négociants se présentent pour mettre en place leurs pièces. Parallèlement, Daniel et Jean-Pierre achalandent leur "crèmerie", tandis que les dames attaquent la décoration de la salle et que d'autres dressent la salle de restauration en dérogeant quelque peu aux habitudes.

Parmi les distributeurs, il y a lieu de noter la présence d'Aquitaine 2CV Service et celle de Burton France, ces sociétés participant, s'il en était besoin, à la renommée de cette bourse d'échanges.

Sans être particulièrement surchargés (eu égard au nombre de bénévoles), les acteurs de cette mise en place s'avèrent une fois de plus efficaces de telle sorte que vers 18 heures, tout est terminé. Ceux qui ne couchent pas sur place rejoignent leurs pénates, les autres se dirigent vers Plieux où, à la salle des fêtes, une voisine de François a préparé une excellente daube. Merci Madame!!!

Le dimanche sera long et stressant. Aussi ce dîner ne s'éternise pas trop, chacun souhaitant adopter la position horizontale pour faire dormir ses yeux dans les plus brefs délais. Bonne nuit les petits, comme dirait Roger Couderc... mais avant, n'omettez pas de décorer la 2CV du Père Noël.

Dimanche 1er décembre:

Au réveil, après que le clairon a sonné, les organisateurs se réjouissent de la luminosité du ciel qui laisse présager une belle journée, synonyme du passage, à la bourse, de nombreux visiteurs. Un ciel bleu incite toujours à délaisser le confort de la cheminée...

Alors que le soleil n'est pas tout à fait sorti de sa couche, les premiers visiteurs,  ceux à l'affut de la pièce rare, abordent les marchands. En cuisine, les dames s'affairent déjà: afin de maintenir la renommée de ce déjeuner, il serait gênant de servir les clients avec un quelconque retard.

Au gré des minutes les acheteurs arrivent. Ils se mélangent aux badauds venus faire un peu de "lèche- vitrine". Le parking réservé aux bicylindres se métamorphose en un tableau polychrome.

Tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la salle, le commerce va bon train et les 32 deuchistes ne restent pas inactifs, devant une clientèle insatiable de trésors citroënesques.

Dès onze heures, le maitre queux du club, le maestro de la ventrèche et de la saucisse,  dans sa cuisine ambulante, règle ses fourneaux en température. Concentré sur sa tâche, il ne daigne même pas offrir la moindre singerie à l'objectif, lui qui pourtant possède nombre de simagrées au autres tartuferies dans sa besace.

Un peu avant midi, le bourdonnement ambiant de la salle des ventes s'émousse. Les "pèlerins" de passage prennent imperceptiblement la direction de la salle de l'ail. Le travail des bénévoles, de Félix et de son équipe ainsi que de Christian ne les décevront pas. Ils se régaleront en particulier d'une fidéua hors du commun ainsi que d'une succulente  et imposante croustade.

Sur le parking attenant à cette salle, une voiture attire le regard. Assurément, ce n'est pas un bicylindre... Son propriétaire a dû se tromper d'adresse, à moins qu'il ait eu vent du repas proposé...

A l'issue de ce repas dont les convives se disent plus que satisfaits,  à l'issue de ce déjeuner qui inquiétait les organisateurs, la salle des fêtes se ré-emplit quelque peu. Seules quelques transactions ont lieu car la majorité des personnes se tournent vers le marché de Noël organisé par la commune. Imperceptiblement, dans sa tête, la trésorière commence à faire les comptes.....

Vers dix sept heures, les "négociants" remballent leurs invendus qu'ils ne manqueront pas de proposer prochainement dans un autre bourse. Quant aux 32 deuchistes, ils ne leur reste plus qu'à donner à cette salle des fêtes son aspect initial, c'est dire qu'ils doivent découdre tout ce qu'ils ont mis en place la veille en y ajoutant un gros nettoyage: opérations identiques, mais dans le sens inverse.

A l'issue d'un dernier effort ils mènent ces travaux tambour battant, enchantés, une fois de plus d'avoir œuvré pour leur club. La soirée, dans les logis respectifs sera réconfortante.

Une fois de plus, le 32 Deuche Club n'a pas manqué sa prestation, malgré quelques imperfections dans sa préparation... Ce sera l'objet de la prochaine réunion du bureau.

Pour l'heure, tous les membres du club s'associent pour souhaiter à leurs sympathisants de passer d'excellentes fêtes de fin d'année et leur présenter leurs vœux les plus sincères. Ils remercient également Félix et son équipe pour leur travail et leurs sourires!!!

                                                                              Rédaction: J & T

Vendredi 6 septembre:

Prétendre que la sortie de Septembre n'était pas attendue par les passionnés du 32 Deuche Club serait un euphémisme d'autant, qu'avant même qu'elle ne soit organisée, le programme annoncé par Brigitte lors de la dernière assemblée générale paraissait fort alléchant. Aussi, les inscriptions volontairement limitées à 25 voitures furent vite closes et le 6 au matin, presque dès l'aube, le noyau dur du club se retrouve à Grenade, point de départ de cette balade de fin de semaine.

Dès la descente des carrosses, il est agréable de découvrir la présence de quelques invités surpris de constater la bonne ambiance du club. Chacun se presse autour de l'Arabica amoureusement préparé par Olivier et chacun d'apporter son sourire, préambule à un excellent week-end. Pendant que les gorges se délectent de cet élixir matinal, Brigitte distribue les prospectus relatifs à la région et donne quelques recommandations quant à la conduite à tenir au cours du périple.

En tant que Gascons, il parait normal que les deuchistes quittent Grenade avec un léger retard par rapport à l'horaire prévu. Qu'importe!  Pour l'heure, ils ne sont pas attendus.

Les 2CV et leurs cousines quittent d'abord l'agglomération par la rue Gambetta, empruntent la D 17 pour se lancer dans la campagne gallacoise pour une virée d'une soixantaine de kilomètres au cours de laquelle, Jean Luc, en bon chef de convoi, effectue quelques arrêts, parfois indispensables pour les vessies poreuses venues, comme par enchantement, humecter quelques ceps de vigne assoiffés... puis, tel un ruban savamment coloré, la rame "Citroën" se glisse de nouveau sur le rustique bitume campagnard.

Vers 11h30, les 2CV parviennent à Castelnau de Montmiral: Elles  prennent d'assaut la place des arcades  pour le plus grand plaisir des estivants présents qui, comme d'habitude, se remémorent le temps jadis où ils possédaient une 2CV qu'ils n'ont pas su garder.

Ce village fait partie des castelnaux, agglomérations construites par des seigneurs dans la dépendance de leur château: il fut construit vers 1222. Des six portes ouvertes dans les remparts, il n'en reste que trois; quant au château érigé au XIIIe siècle, il fut détruit pendant la révolution. Cependant, la promenade à l'intérieur de l'enceinte est aussi charmante que la place de la mairie  bordée de maisons aux façades variées, pierre de taille, pans de bois, etc... l'hôtel de ville et la maison Bozat remontent au XVIIe siècle. Localité animée et accueillante, Castelnau vaut un détour!

Le nom des rues fait souvent référence aux métiers et activités artisanales de la période médiévale, sauf, peut-être la rue Cahuzac. Espérons qu'elle ne fasse pas allusion à ce triste ministre mythomane, qui, sans fausse honte, n'a pas hésité à tenter de tromper ses concitoyens au travers de l'Assemblée Nationale.

Lorsqu'elle perçoit que les gosiers des deuchistes crient famine, sur le coup de treize heures, Brigitte propose alors un repli vers la base de loisirs Vere-Grésigne, sise à quelques encablures. A l'entrée de ce site séduisant, les 2CV stationnent et leurs occupants dressent promptement tables et couverts. Dès lors, l'apéritif s'impose avant que les coffres ne soient vidés de la becquetance prévue pour ce déjeuner "pique-niquestre". Invariablement, accompagnés d'un rosé bien frais, rôtis froids et charcutailles connaissent un franc succès.

Victuailles avalées, digestion commencée, il convient d'aborder l'après-midi non sans avoir auparavant effacé toutes traces du passage du 32 Deuche Club.

Le chemin emprunté conduit vers Senouillac, plus précisément au château de Mauriac qui, splendide forteresse du XIVème siècle, surplombe le vignoble de Gaillac.

Ce château est la propriété du peintre Bernard Bistes qui, depuis 50 ans, s'attache à le rénover. Les travaux du moment concernent le chemin de ronde qui fut détruit au XVIe siècle, lors des guerres de religion, le château appartenant alors à Bertrand de Rabastens, calviniste convaincu.

Actuellement "Mauriac" constitue un lieu de réception pour les mariages, les séminaires ou autres manifestations, mais, au delà de cet aspect, il constitue également une galerie pour les peintures de son propriétaire, maître aujourd'hui du classicisme français.

Vers dix sept heures, les moteurs démarrent à nouveau: les bolides prennent la direction d'Albi et s'arrêtent au camping Albirondack Park, situé à quelques minutes du centre ville. Après les formalités d'accueil et la perception des clefs des logements, les deuchistes découvrent un écrin de verdure reposant. Les touristes du jour prennent possession de leurs mobil-homes en bois et, tandis que les acharnés se ruent sur le terrain de pétanque, les autres discutent, causent, palabrent, toujours dans la bonne humeur.

A l'heure qui va bien, à l'appel du vice-président, les assoiffés déferlent vers lui: c'est l'heure de l'apéro. Les purgatifs proposés ouvrent l'appétit! Arachides non bio, chips non bio et autres gueulardises non bio font le plaisir des gourmands, dans l'attente du dîner au restaurant  du camp.

Avant de fermer les paupières pour une bonne nuit, les 32 deuchistes ont une pensée pour Jean-Luc et Brigitte qui ont fait preuve, tout au long de la journée, d'un dévouement sans faille à l'encontre de leurs disciples.

La visite du prieuré s'impose, mais avant, le site incite à la photo de groupe, souvenir indispensable d'un si bon week-end. Elle sera prise par un sympathique touriste de passage.

Dans ce sanctuaire "de schiste" datant du XIème siècle, notre ami Sylvain se sent indubitablement attiré par le confessionnal. Par bonheur, pas de curé pour entendre ses manquements et ses errements. 

L'intention y était pourtant.

Les plus curieux ne manquent pas l'historique de l'arbre de l'auder.

L'histoire de ce prieuré, fort intéressante, amène à savoir qu'au XIXème siècle, l'ordre des Franciscains le restaure et y installe une école jusqu'au XXème siècle.

En 2007, l'université Saint-Francis de Loretto, en Pennsylvanie, signe un bail à long terme pour l'utilisation et la réhabilitation des bâtiments. Tout le rez de chaussée et le premier étage sont rénovés sous le contrôle de l'Architecte des Bâtiments de France.

Le prieuré accueille aujourd'hui des étudiants américains pour une durée de quatre à six mois. Il y apprennent à aimer la langue, l'histoire, les arts et la culture de la France.

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A l'issue du repas champêtre, les deuchistes reviennent au camping, ce que Brigitte n'avait pas prévu et qui la contrarie quelque peu. En effet la ville d'Albi n'a pas complètement répondu à son attente quant à la mise à disposition d'un parking pour le club (même à titre onéreux). Elle n'a pas dit non, mais a proposé des conditions impossibles pour une association de passage... Peu importe!

Les touristes ont alors bénéficié d'un "quartier libre" que chacun a employé à sa manière. Alors que certains ont préféré s'accorder une légère sieste, d'autres ont opté pour la piscine du camping, tandis que les plus courageux ont choisi de visiter la ville "pédibus jambus". C'est avec un plaisir non dissimulé qu'ils ont découvert la cathédrale, classée, depuis 2010, au patrimoine mondial de l'Unesco et les jardins qui l'entourent, ainsi que le musée Toulouse Lautrec.

La cathédrale Sainte-Cécile a été construite en réponse à l’hérésie cathare, comme une forteresse symbolisant la puissance de l’Église catholique. Plus grande cathédrale de briques au monde, longue de 113 mètres et large de 35 mètres, elle domine la ville avec son clocher de 78 mètres terminé en 1492 peu après la consécration, en 1480, du chœur.

Ce samedi tire à sa fin. Après l'apéritif crépusculaire combien attendu, les 32 deuchistes dînent encore au restaurant du camping, appréciant, comme hier, les mets proposés. Dès le début du repas apparaissent deux créatures étranges, aux formes bien définies. En fait, il s'agit de Jean Luc et Brigitte qui, pour donner un peu d'ambiance à la soirée, se sont déguisés en aguicheuses, en femmes fatales.

Dimanche 8 septembre:

C'est aux alentours de dix heures du matin que les bolides quittent le camping. Ils traversent la ville encore endormie, d'où le peu de circulation, et prennent la direction de Villeneuve sur Vere, agglomération éloignée d'une quinzaine de kilomètres de la capitale tarnaise.

A la sortie d'un virage, le convoi ralentit pour entrer dans la cour de la distillerie Castan. Le 32 Deuche Club est chaleureusement accueilli par un jeune couple sympathique qui se propose de faire visiter les lieux: distillerie proprement dite avec majestueux alambic, chais et local de vinification. avant d'offrir une dégustation des alcools qu'ils produisent. Bien entendu, les explications de professionnels ravissent l'auditoire.

Cette exploitation réalise des vins de Gaillac, du whisky tarnais, de l'eau de vie de fruits et des liqueurs.

Pour terminer la matinée Brigitte amène alors ses disciples à Cestayrols, au château "Les Vignals", dont le propriétaire n'est ni plus ni moins que son cousin.

Visiblement le 32 Deuche Club est attendu. La salle à manger est dressée et le braséro est en fonction.

Dès lors, les hôtes dévoilent tout de l'historique du château et de sa production. Les vignes qui cernent les habitations du domaine démontrent un savoir-faire indéniable, un esprit de famille reposant sur des valeurs tels que la terre et le temps.

Ce château fut l'un des premiers à travailler en "bio" à partir de 1980. En renouant avec le passé des Vignals, il obtient le label Agriculture Biologique en 2013.

Si l'accueil est enthousiaste, cordial, le repas qui suit la dégustation des produits du terroir est enflammé et sympathique au point tel que les deuchistes ont du mal à quitter la propriété. Il est vrai que le maitre des lieux s'est complètement mis à la disposition des casse-pieds venus troubler la sérénité de son domaine.

"Les Vignals" resteront gravés dans les esprits deuchistes.

Les meilleures choses étant toujours éphémères, il convient, sur le coup de quinze heures de lever l'ancre. Les 32 deuchistes n'ont plus que quelques kilomètres à partager avant de rejoindre leurs résidences respectives, avec , au fond du cœur, le sentiment d'avoir passé trois jours exceptionnels, grâce à Brigitte et Jean Luc qui ne seront jamais suffisamment remerciés de la réussite de ce périple, de leur gentillesse et de leur disponibilité.

                                                                                        Rédaction: J & T

De longue date les 32 deuchistes avaient reçu une invitation du club voisin, le Deuch Caumont Club, afin de participer à la concentration qu'il organise, chaque année, au mois de juin.

Pour des raisons inhérentes à leur bonne volonté, les Caumontois ont dû changer la date de leur manifestation. De ce fait, pour des mobiles contraires à leurs intentions initiales, nombre de Saint-Clarais n'ont pu effectuer le déplacement vers le Lot et Garonne. Quel dommage!!!

Le suite de l'histoire racontera que les neuf 32 Deuchistes présents sont parvenus tout de même à représenter dignement leur club.

Vendredi 28 juin:

Dès 17 heures, 3 équipages saint-clarais se présentent sur le stade de football de Caumont, "re-nouveau" lieu de ce rassemblement. Ils viennent d'effectuer un peu plus de cent trente kilomètres sous un soleil ardent et découvrent, sur cette aire de sport sentant encore la sueur de victoires (ou défaites) mémorables, un ciel vierge de tout nuage: il parait que le bleu n'incite pas au travail... et pourtant, il convient maintenant de dresser le campement pour les 48 heures à venir. Même à Caumont la terre est basse pour planter les sardines!!!

Quant au soleil dont on ne se plaint pas de la présence, il perturbe le "Nikon" de service, à la recherche de la balance des blancs.

Malgré cette "brutalité" météorologique, le campement est rapidement érigé. Ce violent effort vite récompensé par un bon verre... d'eau... bien fraîche... est partagé avec Bernard, l'octogénaire du club, baptisé "le gamin" par quelque envieux de posséder la même "frite" à son âge.

Malheureusement, Bernard, pris par d'autres obligations, ne peut participer à la totalité de la fête. Il n'a cependant pas la permission de transgresser la règle de l'apéritif et des quelques grillades qui s'en suivent dès l'arrivée de Céline, Olivier et Jean-François. Bonne occasion pour le "responsable des PD"(1) d'inaugurer sa plancha de campagne!!!

Imperceptiblement, quelques voisins s'installent à nos abords. Leur présence discrète ne perturbe pas notre sérénité mais celle de deux "allemandes" parasite temporairement le paysage deuchiste...

Heureusement, une splendide LNA rehausse le tableau!

Au cours de ce dîner convivial, les 32 deuchistes reçoivent la visite de José, nouveau président du Deuch Caumont Club, personnage déjà connu à Saint-Clar, soucieux d'insuffler au sein de son équipe un élan d'hospitalité, de complaisance et de gentillesse. Son accueil atteint dès à présent ses objectifs!

Le 32 Deuche Club se ravit également de la visite de Thierry: il a reconnu la rouge et jaune et, en souvenance de moments partagés, trinque avec nous. A-t-il changé? Même pas quelques rides... mais son coiffeur a dû se faire la malle...

Palabres, plus palabres, plus souvenirs, plus... plus... font que vers vingt trois heures les paupières s'alourdissent et demandent repos, et demandent répit et demandent détente.... La nuit sera d'autant plus bonne que la température baisse sensiblement.

Samedi 29 juin:

A l'issue d'un petit déjeuner reconstituant, les 32 deuchistes paraissent prêts à affronter une journée bien chaude. En attendant l'heure de la balade citroënesque, les uns discourent tandis que les autres rendent visite à la 2CV en pierre qui fut, lors de sa sortie officielle, fort appréciée par les badauds présents, ces derniers découvrant en cette ouvre le vrai travail d'un artiste. Aujourd'hui, compte tenu des intempéries, elle n'est plus, malheureusement, qu'un pale reflet de ce qu'elle fut.

Un peu avant neuf heures du matin, les motos du service de sécurité arrivent tandis que, parallèlement, le stade commence à se couvrir de 2CV: une fois de plus, il y a lieu de constater que parfois, au travers d'un simple détail, elles se différencient toutes. La camionnette, dotée d'un "cul" de 4L ne peut passer inaperçue. Si son esthétique est douteuse, elle témoigne cependant du savoir-faire de son auteur en matière de carrosserie!

Les motos, quant à elles, présentent un large éventail de ce qui peut se trouver sur le marché. Toutes sont rutilantes, flamboyantes, resplendissantes.

A neuf heures vingt, non sans mal, José, le président du Deuch Caumont, rameute la troupe afin de donner quelques consignes quant à la sécurité en général et en particulier vis à vis des motards qui constitueront l'escorte de ce long cortège.

Ce n'est qu'avec un léger retard que le convoi s'ébranle pour cette longue découverte du Lot et Garonne. Quittant Caumont bruyamment, pour le plus grand plaisir des indigènes, il traverse Fourques et emprunte la D143 qui conduit dans un premier temps à La Réole, commune réputée pour son ancien musée de la voiture et bénéficiant  du label national ville d'Art et d'Histoire.

Les 2CV se faufilent encore dans la partie céréalière du département. Elles la délaisseront rapidement pour circuler entre les vignes dont certains nectars obtenus après les vendanges relèvent des vins de Bordeaux. Une référence!!!

Vers midi les 2CV franchissent l’entrée du Château Pourquey Gazau, situé à Castelviel: il est entouré de vignes sur une surface de quatre vingts hectares. Selon l'ordonnancement de la journée, c'est ici que les deuchistes déjeuneront "pique-niquement", après la visite des lieux accompagnée de maintes explications au sujet de la propriété proprement dite ou de la vinification. L'accueil sympathique des maîtres de maison témoigne de leur sens de l’hospitalité et de leur générosité. La dégustation offerte en témoigne!

Si la température à l'intérieur des chais relève de l'agréable, à l'extérieur le Dieu Hélios projette ses rayons ardents avec force et vigueur et chacun alors de chercher un coin d'ombre sous les arbres bordant le domaine. Les plus malins découvrent une salle à manger assurément réservée aux groupes de passage les jours de pluie. Il y fait presque bon!!!

A l'issue de ce repas, pantagruélique pour certains, plus frugal pour d'autres, il convient encore de tenter de s'ombrager d'autant que le comité d'organisation de la journée a prévu le départ vers quinze heures. Une sieste s'impose pour les dormeurs invétérés, les bavards, quant à eux, se soumettent à un temps calme de chuchoteries.

De crainte de se brûler l'arrière-train au moment du départ et par conséquent d'être indisponibles l'après-midi, les motards garent leurs mécaniques à l'ombre.

Pour l'heure, cette concentration relève d'une parfaite réussite: parcours idéal, paysages merveilleux, hôtes sympathiques, ambiance amicale, saine et sereine... Que demander de plus???

Il est un peu plus de quinze heures lorsque José propose de lever l'ancre. Certains deuchistes ont du mal à quitter la position parallèle au sol et au ciel: ce n'est qu'après quelques pas qu'ils apprécient la verticalité.

Les organisateurs proposent de faire découvrir une autre route lors du retour vers Caumont. C'est ainsi que la caravane de 2CV traverse d'abord la commune de Morizès située dans l'Entre-Deux-Mers puis Gironde sur Dropt avant de rejoindre La Réole sous un angle autre que celui abordé lors de la traversée matinale. Ici une halte s'impose. Elle se fait sur une place ombragée à proximité de la Garonne, en contrebas du Prieuré des Bénédictins dont la construction débuta en 1704. Aujourd'hui, ce prieuré abrite l'hôtel de ville. Le tribunal d'instance qui se trouvait dans ces bâtiments, à côté de la mairie, a été supprimé à compter du 1^er janvier 2010 dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire^.

Quelques trop courtes minutes de refroidissement pour les moteurs, quelques gouttes d'eau pour les conducteurs et voici déjà arrivé le moment du départ vers Caumont en traversant, pour sortir de La Réole le pont du Rouergue . Cet ouvrage d'art de 170 mètres de travée sur la Garonne, a été construit en 1934 et inauguré le 21 mars 1935. Le pont précédent fut payant jusqu’en 1872 ; à titre d’exemple, il en coûtait un centime pour le passage d’un piéton.

La route, semble-t-il spécialement conçue pour les touristes, tant ses charmes sont attirants, traverse Noaillac, Saint-Sauveur de Meilhan, Cocumont, Samazan et Sainte-Marthe dont le nom vient de la sainte patronne du village, Sainte Marthe de Béthanie. La paroisse est citée pour la première fois au XIII^e siècle par un cartulaire d’Agen faisant état de l’existence d’un village appelé Sancta Marsa.

Dès l'arrivée à Caumont, la buvette est assaillie... La bière coule à flot pour le plus grand bonheur des gosiers asséchés, pour le plus grand bonheur du caissier de "l'estaminet"... tandis que les bénévoles vendent les derniers tickets pour le dîner.

Les panses repues, c'est l'heure du décrassage intégral qui précède, au niveau du 32 Deuche Club, la visite de Bertrand, le cht'i du Deuch Caumont Club. Étonné de se voir offrir l'apéritif, il découvre l'ambiance gersoise dans laquelle il s'était déjà trempé lors de différentes Gasco-Deuches et fait plus ample connaissance avec ses représentants.

L'apéritif de la soirée festive, prévu vers les vingt heures, se voit quelque peu décalé. Qu'importe! Dans l'attente, il reste encore quelques graines de houblon à grignoter avant de franchir la porte de la salle des fêtes revue, réaménagée et bien plus accueillante que par le passé.

Dans le cadre de la suite de la parfaite organisation de la journée, tables et chaises ont été attribuées en fonction du club d'appartenance. C'est le pied que de ne pas avoir à se "heurter", à se "houspiller" pour obtenir sa place! Pour l'heure, cette grande salle à manger de circonstance a été décorée aux couleurs du thème de la journée: l'Espagne, l'Espagne toujours en rouge et jaune quelle que soit la province.

Après la mise en place des convives et pendant le service de l'apéritif, José, Le président prend la parole. Il remercie l'assistance de sa présence et remercie les motards qui, au cours des kilomètres parcourus, ont assuré un service de qualité. Il offre à chaque "motocycliste" un cru du pays et se voit à son tour remercié par leur chef.

Le repas peut commencer. Dans un ordre préalablement établi, tel dans un carré de la Royale, tel dans un réfectoire monastique, les convives se font servir avant de rejoindre leur place et de mettre les mandibules en action. Aux entrées succède une bonne paella qui, pour le moins, ne manque pas de riz... et tout ceci au son de la musique endiablée balancée par le DJ.

La soirée est entamée. D'emblée elle ne manque pas d'ambiance!!!

Le DJ remplit merveilleusement sa mission. Personne ne serait étonné s'il parvenait à faire danser des culs-de-jatte.

Quant à José, il profite du calme relatif entre deux rocks pour offrir une précieuse coupe à celle qui a le mieux répondu au thème de la soirée. Le 32 Deuche Club n'est pas peu fier...

La soirée n'est pas terminée, mais à l'imitation de certains, les 32 deuchistes quittent les lieux car ils comptent bien profiter, dès 9h30, de la balade prévue le lendemain. Vers une heure du matin, ils font dormir les yeux, les oreilles encore débordantes de décibels.

Dimanche 30 juin:

Au réveil, chacun de constater, non sans plaisir, une baisse sensible de la température, température propice à une belle promenade dans la campagne avoisinante.

Si les balades dominicales en terres caumontoises possèdent une certaine réputation, celle proposée aujourd'hui ne dément en rien cette renommée. Les organisateurs ont cogité une sortie au delà de toutes les espérances: bitume, terre, sous-bois, paysages... et encore bitume, terre, sous-bois, paysages: tous les ingrédients sont réunis pour la quarantaine de participants.

Lors de la pause, la blanche Méhari fait un léger caprice, rapidement diagnostiqué et réparé par les chirurgiens "es Citroën". Elle rejoint l'arrivée sans problème et, sur le coup de treize heures, la population présente partage quelques grillades fort appréciées.

Au cours de ce déjeuner l'ambiance est encore à la fête. Malheureusement, les bonnes choses sont toujours éphémères. Aussi, est-ce avec un certain spleen que les Saint-clarais quittent Caumont. Ils ne peuvent que féliciter le Deuche Caumont Club pour son accueil, son organisation, sa disponibilité à l'égard de tous les participants.

Caumont 2019 fut une parfaite réussite. Merci José et ton équipe!

Au revoir Caumont et à l'année prochaine!

                                                                 Rédaction: J & T

(1) Responsable des PD= responsable des pièces détachées

Pour cette sortie dans la région de Montfort, les "hautes autorités" du club avaient désigné trois volontaires, à savoir, Jacques, Martine et Jean Pierre afin qu'ils se chargent de l'ordonnancement de cette escapade en terres gersoises.

Conformément aux consignes prescrites par Céline,  dans sa note du 16 avril, le rendez-vous est fixé à Saint-Clar, sur le parking d'Intermarché. Dès huit heures quarante cinq, les premiers deuchistes répondent à cette invitation, puis, graduellement, les autres arriventà leur rythme. Pour la circonstance, d'ailleurs comme d'habitude, les voitures ont été lavées, préparées, bichonnées. Cependant c'est à Francis que revient la palme aujourd'hui. Indéniablement, c'est lui qui possède le carrosse le plus propre!

Mathieu, en fidèle membre du bureau, se charge de faire prendre l'air au HY du club, juste après qu'Olivier en ait fait la vidange.

Au top de Jacques, les chauffeurs actionnent les démarreurs et chacun de suivre les traces de la bleue. La vingtaine de voitures présentes constitue un cortège de presque deux kilomètres qui quitte l'agglomération en empruntant  la route menant à Beaumont de Lomagne. Elles traversent des villages dont le nom flaire bon la Gascogne: Gaudonville d'abord, puis puis Castéron avant de bifurquer à droite en direction de Pessoulens, Estramiac, Homps... et Montfort commune sur laquelle se situe le premier lieu de visite. En effet, les 2CV sont attendues au moulin à eau d'Engauthé, meunerie alimentée par les eaux de l'Arrats laquelle prend sa source au plateau de Lannemezan.

L'accueil des anciens minotiers est convivial. D'ici quelques instants, ils seront prêts à nous dévoiler les secrets du moulin non sans qu'auparavant Olivier offre le café . Le ciel bleu et le cadre enchanteur transforment cet instant en un pur moment de bonheur durant lequel les langues se délient.

La visite commence: les "esgourdes" largement ouvertes captent les explications de meuniers qui racontent le cheminement d'un grain de blé, stocké, lavé, séché, écrasé, concassé puis trié et re-trié, cette dernière opération pouvant nécessiter jusqu'à huit passages dans les machines à cylindres. C'est avec un plaisir non dissimulé que ces meuniers répondent aux questions  posées, celles-ci démontrant l'intérêt de l'auditoire.

Après les recoins du moulin, le deuchiste a droit à la visite de la boulangerie attenante, malheureusement délaissée.

A un peu plus de midi les touristes du jour quittent ce coin de campagne agréable et rejoignent le lieu dit "Abraham" à Encausse où résident Lilian et sa maman. Chemin faisant, Jacques organise une pause à hauteur de l'ancien château de Jacques Duffilho, édifice actuellement habité et entretenu par deux passionnés de vieilles pierres.

Pour la petite histoire, il convient de savoir que Jacques Dufilho est né à Bègles et décédé à Ponsampère. Il repose dans le cimetière communal.

Dans la propriété de Lilian, les 2cv ont de quoi prendre leurs aises. Aussi, n’hésitent-elles pas à s'étaler sur la verte pelouse fraîchement tondue.  Visiblement, Lilian a bien fait les choses au point même d'avoir préparé, avec sa maman, un espace ombragé pour mieux apprécier l'apéritif tant attendu. Le deuchiste était à la limite de la déshydratation... Heureusement, les glaçons venus à point le revigorent.

Quelques lampées avalées, soudain la cantine prend forme comme par enchantement. Les pèlerins ont tous "le bréchet dans les gadins" (1) et, alors que les guiboles se déplient sous les tables, les deux Monique, préposées du jour, se chargent avec le sourire, de soutirer des portefeuilles les quotes-parts individuelles tant attendues par Ghislaine, la trésorière!!!

Après quelques exercices de mastication, les estomacs repus, les tirelires rassasiées, certains s'accordent alors un moment de détente en faisant dormir leurs yeux réchauffés par le doux soleil du début d'après midi. Cependant, cette sieste ne peut s'éterniser car les deuchistes sont attendus à la miellerie de Saint-Cricq, sise à quelques encablures.

Les voitures n'ont même pas le temps de chauffer: en trois tours de roue, elles se retrouvent sur la propriété de la famille Célotto où père et fils gèrent la suite laissée par le grand-père: c'est dire qu'en matière de miel, les hôtes savent de quoi ils causent!

A l'issue de quelques mots de bienvenue, Monsieur Célotto entraîne les "cancres" dans sa salle de présentation de son activité. Dès l'entrée, le visiteur se doute qu'ici l'on ne parle que d'abeilles.

Captivantes, les explications parfois pleines d'humour du maître des ruchers d'Embideau tiennent en haleine l'assistance attentive.

Cette dernière peut constater l'organisation, la hiérarchisation, la logique, l'efficacité et l'abnégation de ce monde des abeilles. Respectueux et responsable de la santé de ses avettes, l'apiculteur, quant à lui, doit leur procurer un abri, des soins et veiller sur leur environnement. Il ne récolte ensuite qu'une partie mesurée de leurs produits : miel, pollen, cire, gelée royale, etc.

Cette présentation se poursuit par une dégustation et la vente des produits de la ferme. Pour la cause, Monsieur Célotto a passé les rênes de la caisse à son épouse.

Très enrichissante, cette visite se termine sur le coup de dix sept heures. Nombre de mercis s'adressent à cette famille d'apiculteurs qui maîtrise l'art de l'accueil.

Dociles, les 2CV prennent la direction de Cologne où a lieu la dislocation. Quelques unes tournent longuement autour de la halle, à la recherche de la fontaine... (d'eau de Cologne)Déçues, elles disent "au revoir" et prennent le chemin de leur logis.

Profitant d'une météorologie favorable, les 32 deuchistes présents se disent plus que satisfaits de cette agréable journée au cours de laquelle l'ambiance du club ne s'est pas démentie. Malgré le sérieux des découvertes, quelques rires n'ont pas manqué de fuser à droite et à gauche... Que cette atmosphère continue encore longtemps!

Les deuchistes remercient les hôtes. Ils rendent grâce également aux ordonnateurs de cette virée et particulièrement à Lilian et sa maman qui ont complaisamment ouvert les portes de leur "chez eux".

                                                                                              Rédaction: J & T

1) " avoir le bréchet dans les gadins": locution argotique signifiant avoir faim, avoir l'estomac dans les talons.

Les participants à cette sortie dans les Hautes-Pyrénées ont pu penser qu'avant d'organiser cette balade montagnarde, Mathieu, a contacté les miss de la météo des grandes chaines nationales afin qu'elles intercèdent auprès d'Hélios et autre Ra pour qu'ils inondent le parcours d'un beau soleil printanier.

A n'en pas douter, les Evelyne Dhéliat, Chloe Nabédian, Anaïs Baydemir et leurs consœurs ont répondu favorablement à la requête du benjamin du club et les Dieux de l'astre solaire se sont exécuté.

En ce dimanche, ceux qui ont assisté à l'office divin dominical ont certainement dû se présenter très tôt aux premières célébrations car, à 8h45, quinze équipages répondent déjà "présent" au rendez-vous fixé sur le parking du supermarket Leclerc, à Auch. Alors que les nouveaux venus font connaissance des "anciens", alors que les langues se délient, alors que les joues se bisent, les 2CV forment comme un massif coloré sur l'asphalte gris.

De par ses origines, Mathieu ne veut pas entendre parler du fameux quart d'heure gascon. Aussi, est-ce à neuf heures précises qu'il donne le signal du départ. Les dociles 2CV démarrent paisiblement pour le plus grand plaisir des conducteurs qui prennent plaisir à ouïr le ronronnement de leurs bicylindres.

Le convoi citroënesque emprunte l'avenue de l'Yser, la rue d'Alsace, la route de Tarbes avant de bifurquer à gauche en direction de Pavie où Jacques et Monique ainsi que Daniel et Maguy attendent patiemment. A partir de là, le cortège est constitué de dix sept voitures qui roulent paisiblement sur la D 929, départementale peut-être, mais fort empruntée, puisque constituant  le plus court chemin vers le pays des matadors. La température ambiante incite certains deuchistes, à la recherche d'un premier bronzage, à découvrir leur monture.

Au fil de la route les voitures traversent Seissan, Masseube, et autres villages en respectant scrupuleusement les limitations de vitesse.

A presque 10h30, la rame parvient au 643 de la rue du Docteur  Ueberschlag, sur le parc de la Demi Lune, à Lannemezan. Ici attendent Philippe et Véro ainsi que Sylvain et Ghislaine, venus de la banlieue toulousaine par un autre itinéraire.

A peine quelques minutes plus tard arrivent, dans la rouge 2CV, Jacques et sa charmante épouse, venus de Marciac.

Situé au quartier de la Demi-Lune, ce parc de dix-huit hectares est bordé de forêts où coulent des canaux dérivés du Gers avec le Pic du Midi de Bigorre à portée de vue.

Conçu comme un véritable royaume pour les enfants, il offre aussi un formidable moment de détente pour les adultes.

A noter également que ce site présente une particularité supplémentaire: il est géré par un Centre d'Aide par le Travail (CAT) et constitue ainsi un outil d'insertion sociale et professionnelle.

C'est dans ce cadre idyllique qu'Olivier propose le café accompagné de moult viennoiseries offertes par Mathieu, très attentionné envers ses ainés.

A  l'issue de cette pause bienfaisante, au "top" du chef, les 2CV froufroutent de nouveau.  Les estomacs bien calés, les conducteurs prennent la direction de Loudenvielle, commune distante de quarante trois kilomètres et accessible en traversant Arreau  situé à la confluence des vallées d’Aure et du Louron et de leurs rivières respectives, la Neste d’Aure et la Neste du Louron.

La situation topographique entre le Col d’Aspin et le Col de Peyresourde ainsi que l’avènement du thermalisme ont fait d’Arreau, depuis le XIXe siècle, un lieu de passage touristique régulièrement fréquenté par le Tour de France cycliste. Les 2CV roulent donc sur les traces de sueur (et peut-être d'EPO) laissées par les Anquetil, Poulidor, et autre Merckx. Au fil des "bornes" les Pyrénées enneigées se présentent, à l'horizon, comme une dentelle délicate voulant obstruer la route, puis comme un mur presque infranchissable. 

A midi, les touristes du jour parviennent au lac tant attendu: le paysage constitue un véritable enchantement pour les pupilles, fascination déjà ressentie dans la vallée du Louron.

Le blanc des cimes, la verdure des prés, le reflet des hautes collines dans le lac, une architecture adaptée à la montagne, un soleil apaisant font de ce lieu un site paradisiaque que les deuchistes ne tardent pas à s'approprier, tout en respectant les autres visiteurs, lesquels, se muent prestement en badauds du parc automobile du club. Le cliquement des appareils photo et la déconvenue de ceux qui n'ont plus de batterie dans leur "Nikon" en témoignent.

Malgré l'enchantement des lieux par lesquels il pourrait être absorbé, Olivier, le vice-président, tel l'intendant de troisième classe, n'oublie pas ses fonctions de pourvoyeur. Il se propose, avant le déjeuner pique-niquestre, d'offrir l'apéritif, royalement payé par tous les sociétaires du club... Un petit plaisir auquel personne ne saurait déroger!

Après ces liquides sudorifiques et les chips croustillantes partagés avec l'ami "Modération", certains éprouvent le besoin de casse-crouter: ils dressent le réfectoire au bord de l'eau tandis que les glacières, emplies de cochonnailles et autres mets préparés avec amour par les mam'deuchs, surgissent des coffres de voiture comme par enchantement.

Sans tarder, les organes mandibulaires commencent à s'agiter et chacun de donner son avis sur les mets proposés... Les harengs "oignés et patatés" connaissent un franc succès mais certes pas aussi grand que les choux de Nicole venus achever ce repas, une fois encore pantagruélique.

Et, pendant que les panses se remplissent, les parapentes tournoient dans un ciel exempt de tout nuage.

Chaque deuchiste effectue sa digestion à sa manière. Les plus sportifs montent au château de pierres ou entament un tour du lac, les autres  palabrent, d'autres s'octroient une petite sieste ensoleillée.

Les plus courageux des hauteurs du château bénéficient d'un point de vue extraordinaire sur le plan d'eau.

Pendant les troubles des IXe et Xe siècles, la vallée du Louron a été saccagée, pillée par les bandes sarrasines. Les tours de guet furent bâties à cette époque pour repérer et résister aux attaques des Maures. Ces tours, toutes de formes carrées, pouvaient être incluses dans un château ou entourées d'une simple enceinte. La tour de Génos, construite sur un étranglement de la vallée, surveillait le Sud.et prévenait les autres tours du danger. (Source: Petit futé 2019)

A quinze heures trente, Mathieu décide de lever l'ancre. Sur le chemin du retour, c'est à Sarancolin, toujours dans les Hautes-Pyrénées, qu'il estime le moment propice (pro pisse) pour une légère pause "vidange", certains éléments féminins ayant atteint leur taux maximum d’étanchéité. Cet arrêt ne s'éternisera pas.

Moins d'une heure plus tard les bolides chevronnés changent de département. Ils entrent maintenant en Haute-Garonne et franchissent les portes de Saint-Bertrand-de-Comminges dont ils font le tour à la recherche d'un parking. Malheureusement, la ville est touristique et les places sont occupées aujourd'hui. Il convient donc de se "planter" au bas de la ville et d'en rejoindre le centre "pedibus cum jambis". Après quelques efforts, nul ne peut rester insensible au charme de la cathédrale et de son environnement.

Les communes de Saint-Bertrand-de-Comminges et Valcabrère sont devenues des lieux touristiques emblématiques. A ce titre, elles sont distinguées par le label grands sites de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, le label sites patrimoniaux remarquables et le label des plus beaux villages de France. Elles sont également inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco pour les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. (Source: https://www.st-bertrand.com)

Petit à petit, le soleil se couche. Les voitures consentent à ramener chacun chez soi, mais à la seule condition qu'elles soient ravitaillées. C'est près de Montréjeau, plus précisément à Goudran-Polignan qu'elles seront satisfaites qui en 95, qui en 98... C'est également ici que les deuchistes se disent au revoir regrettant de  se quitter après avoir passé une si belle journée ordonnancée, de main de maître, par le Sieur Mathieu que tout le monde remercie très sincèrement. Comme quoi, la valeur n'attend pas le nombre des années!

                                                                                          Rédaction: J & T

En 2019, le Tacot's Club Gascon fête son soixantième anniversaire: c'est dire le dynamisme de cette association, l'une des plus importantes de France, dans son domaine. En conséquence, il aurait été hors de question, pour ses sociétaires, de ne pas organiser cette année la traditionnelle bourse d'échanges.

Située au Mouzon, cette manifestation regroupe deux types de mercantiles: les "piliers" qui exposent leurs marchandises à l'intérieur du hall et les "discoureurs" qui s'étalent autour du bâtiment. Parallèlement, intra-muros, le club organise une exposition de vieilles voitures, la plupart d'entre elles ayant été conçues et fabriquées avant 1914: un régal pour les yeux des petits et... des grands!

Sur le parking séparant le Mouzon de la caserne Lannes, des particuliers exposent l'objet dont ils sont le plus fiers: leur voiture de collection (ou pas). Ici, les torchons côtoient les serviettes... de telle sorte que le badaud peut contempler une R8 (en superbe état), à côté d'une Ferrari (dont l'état ne pourrait être autre que magnifique), une 4L à côté d'une Ford Mustang. Ici les puristes besogneux coudoient les nantis plantureux, plus habitués à tenir le couteau avec le petit doigt en l'air qu'à se servir d'une clef de 14... La comparaison ne relève pas forcément d'une exagération excessive!

Comme d'habitude, quelques éléments du 32 Deuche marquent, par leur présence, leur souhait de montrer les couleurs du club dont le HY constitue l'emblème.  Pour eux, avant toute balade parmi les exposants, la journée débute par un bon café made in Monique et Jacques, accompagné d'une brioche dont seule Martine a le secret!

Cette mise en condition donne suffisamment de forces à chacun pour se rendre, individuellement ou en groupe, à la découverte de cette bourse.

A vrai dire, hormis les professionnels, les négociants ne proposent pas de pièces exceptionnelles. Dotés d'un esprit de récupération, ils présentent souvent du "n'importe quoi" à des prix arbitraires et prohibitifs. Seul le patient persévérant trouve  de temps en temps le trésor qui lui manquait ou dont il a absolument besoin.

Le stock de pièces au fond des granges semblant diminuer, une large place est aujourd'hui offerte aux vieilles motos, aux mobylettes ou autres engins à deux roues, certains sortant de l'imagination de quelques bricoleurs plus ou moins aptes au concours Lépine.

Côté professionnels, le marché parait plus organisé puisque chacun d'eux ne présente qu'une catégorie de marchandises. C'est ainsi que le promeneur a loisir d'examiner diverses documentations, de choisir la plaque qui ornera son salon ou son garage, de lorgner le porte-clef qui lui manque ou de s'extasier devant les voitures miniatures aussi belles les unes que les autres. Et de constater, parmi ces dernières, que les plus abimées ne sont pas forcément les moins chères: leur valeur s'explique par leur mérite d'exister encore.

Sur le parking, au milieu de belles carrosseries, le deuchiste, peu habitué aux chromes flamboyants, ne voit que les Deuches et encore les Deuches et leurs dérivés. Le nombre de visiteurs autour de ces petites Citroën démontre bien leur attirance pour ces véhicules "piteux" mais combien enviés à cause de leur côté populaire, à cause des souvenirs qu'ils évoquent!

Vers midi, les 32 deuchistes effectuent un regroupement général autour du HY: l'objectif n'est pas encore de considérer cette manifestation, mais tout simplement de boire l'apéritif amuse-gueulé de chips et autres friandises salées, impropres à un parfait régime alimentaire... tout comme d'ailleurs le pique-nique pantagruélique organisé sur place sous le blanc chapiteau.

Ce moment privilégié du déjeuner partagé constitue un moment fort: il dénote, au travers de son ambiance, toute la cohésion du club.

A l'issue de la pause digestive, il convient de débarrasser les couverts et de nettoyer l'emplacement afin de le laisser dans son état initial après quoi certains retournent visiter encore quelques stands.

Dès seize heures, les premiers marchands rangent leurs étalages. Reviendront-ils demain? Rien n'est moins sûr car, comme l'ont constaté de nombreux trente deuchistes, le site est peu visité le dimanche.
En conséquence, gros bisous, hasta luego... Vivement la prochaine sortie, du côté de Loudenvielle...

Il convient cependant, avant de mettre un point final à ce compte-rendu très personnel, de remercier tous les bénévoles du Tacot's Club Gascon pour leur implication dans l'organisation de cette parfaite manifestation. Le 32 Deuche Club sera de retour lors de l'édition future.

                                                                                               Rédaction: J & T

Le 12 janvier 2019, une équipe de 32 deuchistes s'est rendue à Poitiers.

Ignorant l'autoroute, ils ont emprunté les départementales qui, sur le coup de midi les ont conduits à Marsac où, comme d'habitude, ils se sont arrêtés déjeuner au restaurant "l'Entrepotes".

Comme toujours, ils ont été remarquablement reçus par Sophie et Daniel qui, outre un accueil sympathique, les ont régalés.

Il semblerait que les deuchistes ne soient pas les seuls à apprécier cet endroit. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la prose de Bérengère, dans un extrait de l'article qu'elle a rédigé au sujet de ce restaurant dans le N° 18 de décembre 2018 dans TOP GIR magazine.

                                                                                                       Rédaction J&T

"A croire que cela va devenir une habitude, nous sommes allés à la rencontre de deux très belles personnes, Sophie et Daniel, les heureux restaurateurs de "l'Entrepotes" à Marsas.

Certains d'entre vous se souviennent peut-être des parents de Sophie qui géraient cet endroit de 1977 à 1985, s'appelant à l'époque le "Tourin". Après plusieurs repreneurs, Sophie qui a baigné toute son enfance dans ce lieu, décide en 2013 d'en reprendre les rênes afin de faire perdurer cette affaire familiale pleine de souvenirs.

Après plusieurs mésaventures avec différents cuisiniers, elle déniche enfin la perle, "Daniel"! Celui-ci est titulaire d'un CAP cuisinier formation pâtisserie. Il a d'ailleurs commencé à Saint André de Cubzac au Champ de Foire dans le restaurant "le Cartagène". Il a ensuite pas mal bougé, Saint Emilion, la Savoie, le Pays Basque... 33 ans de cuisine à découvrir les mets des différentes régions, à apprendre à associer et accorder toutes ces multiples saveurs. Sophie tient absolument à défendre des valeurs qui pour elle définissent notre terroir et notre région. Ces deux-là sont complémentaires, leurs tarifs sont très accessibles et les plats sont copieux. L'hiver, le repas commence toujours par une soupe. Ensuite, vous avez le choix entre deux entrées, trois plats (viande, poisson et plat en sauce), tout ce qu'on aime! On finit en beauté avec deux ou trois sortes de desserts, un café et un quart de rouge, rien que ça! Le tout pour... 13,50€."

Samedi 1er décembre:

En cette fin d'année 2018, le 32 Deuche Club organise, toujours à Saint-Clar, sa 18ème bourse d'échanges, le dimanche 2 décembre. C'est l'occasion pour les inconditionnels du club de se retrouver afin de préparer cette manifestation reconnue dans le sud-ouest, mais aussi de se retrouver pour le simple plaisir de partager quelques heures ensemble.

Le samedi, dès dix heures, parmi les attendus, personne ne manque à l'appel et chacun de constater que la météo du week-end devrait être agréable tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de la salle des fêtes mise à disposition par la municipalité. Nul n'ignore que le succès de la bourse sera proportionnel au temps, aux rayons de soleil, aux pull-overs en moins.

Eu égard à l'expérience acquise au cours des éditions précédentes, le programme de la journée est presque parfaitement minuté. Aussi convient-il, selon la tradition, avant de se mettre au travail, de boire le café gracieusement préparé par Olivier. La "troupe se serre autour du "zinc" de bois.

A l'issue de cette mise en condition, il faut d'abord aménager la scène, c'est à dire y déposer délicatement deux voitures. Le thème retenu cette année étant les anniversaires, à savoir les 60 ans de la 2CV et les 50 ans de la Méhari,  les "manoeuvres" du week-end s'acquittent de cette tâche sans souci.

Les différentes hauteurs, que ce soit celle de l'accès à la salle ou celle de l'estrade sont franchies à l'aide de chevrons sur lesquels les véhicules sont précautionneusement poussés. Un peu fébrile, le vice-président se lance dans "l'ascension" de sa "vieille". Mission parfaitement accomplie! Selon le même principe, Daniel monte sa Méhari qu'il a spécialement savonnée pour la circonstance. Là encore,objectif atteint sans encombre!

Les deuchistes ouvriers se lancent alors dans la mise en place des étals destinés aux vendeurs. L'agencement de la salle se fait selon un plan précis cogité par Jacques. Sylvain a oublié le chariot de transport pour les tables. Qu'à cela ne tienne: c'est à la force des bras qu'elles seront transportées et notre léguevinois sera excusé!

Sans tarder Daniel, acolyte de Jean-Pierre préposé à la vente de pièces détachées, s'empresse de mettre leur stand en place. Parallèlement quelques épouses se voient assaillies par l'envie subite de décorer la scène et d'ériger les arbres de Noël: en fait, elles n'ont pas constaté que des hommes forts avaient déjà installé  "la salle à manger" et n'ont pas entendu  la cloche paroissiale sonner l'heure de l'apéritif. De même qu'il serait insensé d'arriver en retard aux vêpres, il serait saugrenu d'aborder le bar ambulant du club avec du retard!

Le 32 deuchiste n'étant pas fesse-mathieu, il partage toujours son verre avec Modération, certainement le plus bois-sans-soif de la planète, et rejoint la sainte table sans prendre racine au troquet. Il est maintenant urgent d'approvisionner la panse afin que le galbe stomacal ne se déforme pas. L'ambiance du pique-nique ne déroge pas à la règle: elle est festive et détendue.

La pause postprandiale se termine par un caoua bien corsé lequel est suivi de la dislocation des membres présents. Trois ou quatre dames habillent le conifère de Noël et peaufinent la décoration de la salle. La majorité de la troupe, quant à elle, rejoint la salle de l'ail afin de l'aménager en salle de restauration pour le lendemain. Quant à Olivier, il prépare la 2CV qui demain baladera le père Noël dans les rues de la cité, pour la plus grande joie des petits... et des grands.

Il est déjà dix sept heures quand arrivent les premiers exposants. Ils ont donc tout le temps de s'installer. Cette nuit leurs articles seront en sécurité. Comme les années précédentes, Jean-François dormira sur place afin de garder les trésors.

Dimanche 2 décembre:

Il n'est pas encore huit heures lorsque les premiers clients arrivent. Tous les marchands ne sont pas encore installés. Par contre, les passionnés  constatent avec plaisir la présence de 2 sociétés connues dans le monde de la Deuche: il s'agit de Aquitaine 2CV Service et de Burton, entreprise hollandaise réputée pour la qualité de ses pièces. Les "fanatiques" pourront prendre leur pied!

En fait, le monde n'arrive que sur le coup de dix heures, après que la           fraîcheur matinale se soit éloignée. Cette bourse constitue une bonne occasion pour les connaisseurs de bavarder sur tous les secrets de la mécanique de la Deuche et de fournir à son interlocuteur le petit tuyau qu'il ne faut surtout pas répéter.

En attendant la foule, nos expertes du café s'accordent un peu de temps pour palabrer...

Jusqu'à midi les acheteurs potentiels abordent tous les stands et rares sont ceux qui repartiront sans avoir trouvé la pièce qu'ils cherchaient. La trésorière se frotte les mains: elle parvient à vendre les repas proposés par le club en peu de temps. Il est vrai que la qualité de ce déjeuner a acquis une certaine réputation, tout à l'honneur du traiteur et de son équipe: une joyeuse bande de bénévoles qui œuvrent pour le RCL, le club de rugby local. Le service est assuré par des 32 deuchistes.

A partir de midi, la salle de fêtes retrouve le calme ce qui permet à la plupart des vendeurs de se restaurer, souvent "sandwichement". Cela leur permet d'apprécier le service des cuisiniers du club qui, dans la caravane, s'acharnent autour des planchas. Tels des automates, tels des commis de grands chefs, ils répondent à la demande des clients en suivant parfaitement le rythme des tickets qui leur sont donnés. Plus question maintenant de se faire passer devant pour obtenir le morceau de pain et la saucisse désirés!

L'après-midi la bourse connait une affluence beaucoup moins importante. C'est la raison pour laquelle les exposants commencent à plier bagages dès seize heures.

Alors, les 32 deuchistes se remettent encore au travail afin de redonner à cette salle des fêtes son aspect initial. L'estrade est "décitroennisée", les tables sont pliées, le sol est balayé, les décorations de Noël sont démontées, les pièces restantes sont rangées, la caravane est nettoyée et remise en place.

Fatigués mais heureux, les organisateurs font le bilan de la journée autour d'un dernier verre. Les conclusions retenues laissent à penser que la bourse 2019 aura bien lieu. Pour l'heure, après le dernier toast, les "travailleurs" du jour se séparent en se souhaitant mutuellement d'excellentes fêtes et  en se donnant rendez-vous pour la ronde des crèches.

                                                            Rédaction: J & T

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