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LE 32 DEUCHE CLUB

LA MINI GASCO-DEUCHE 2022 EN IMAGES ET EN MUSIQUE

24 Août 2022 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

Amis deuchistes,

Vous trouverez ci-après un diaporama musical de 8 minutes relatant quelques instants de la Mini Gasco-Deuche 2022.

En cliquant en bas, à droite (à côté de l'inscription Youtube) vous pouvez regarder les images en plein écran.

LA MINI GASCO-DEUCHE 2022

8 Août 2022 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

           Depuis sa création, la Gasco-Deuche constitue un évènement majeur dans le calendrier des sorties et autres manifestations du 32 Deuche Club.

           Pour les raisons sanitaires qu'il vaut mieux oublier maintenant, cette rencontre n'a pas été mise sur pied pendant deux ans, avant de renaître l'année dernière sous forme de Mini Gasco. Cette édition ayant connu un certain succès, le club se devait de la planifier de nouveau en 2022, ce qui fut fait les 6 et 7 août derniers.

Samedi 6 août:

          Bien que le rendez-vous de ce long week-end soit fixé à 9h30, les deuchistes se présentent tôt sur les abords du stade de rugby de Saint-Clar. Les 32 deuchistes ont soif de se retrouver: ils ont envie de partager encore une fois des heures de bonne humeur, de convivialité, d'humour, de simplicité.

         Les voitures parfaitement alignées sur le parking "ad hoc", la journée débute par la café dégusté non pas dans un estaminet, non pas dans une cambuse, non pas dans un mastroquet, mais tout simplement sous l'avant-toit du local des rugbymen de la cité qui transforment souvent ce lieu en salle à manger pour leur troisième, voire leur quatrième mi-temps. Le président, ravi de son entourage et de cette ambiance matinale, ne sait que faire pour magnifier "son club"!

             Alors que certains ne se sont pas encore sucrés, alors que d'autres ne se sont pas encore "saccharosés", arrivent Pascal et Florence dont le visage est irradié par une large sourire de satisfaction. Florence informe l'assemblée qu'elle sera prochainement "mémé" et que, par conséquent, Pascal sera "pépé". Toutes les félicitations leur sont dues!

           Le génial calife du club a confié l'organisation de la journée, précisément à Pascal lequel a concocté un périple d'une heure et demi de voiture pour n'accomplir, finalement, à vol d'hirondelle, qu'une dizaine de kilomètres. Enfant du pays, il connait le moindre chemin vicinal!

          Respectant scrupuleusement le quart d'heure gascon par rapport à l'heure envisagée pour le départ de la balade, les 2CV prennent position pour rejoindre les alentours de Gramont où elles sont attendues. Il convient maintenant de suivre l'Ami 6 blanche!

         En sortant du stade, les 2CV bifurquent à bâbord, entrent dans Saint Clar, passent devant la gendarmerie dépourvue à cette heure du moindre pandore zélé, traversent la cité, réveillent la population, et tournent à tribord afin d'emprunter la route de Beaumont. Jusque là, tout est facile. La vitesse modérée de Pascal permet aux deuchistes de bien s'imprégner du paysage. Cependant, comme dirait Tino Rossi, l'affaire se corse rapidement... Il y a lieu de ne pas perdre de vue la voiture de tête de crainte de se retrouver à Rome, puisque, parait-il, tous les chemins y mènent.

          La première étape conduit à Mauroux où, compte tenu de la température, pas une âme ne pointe sa frimousse. Les avertisseurs endiablés ne semblent pas avoir de prise sur la population claquemurée près des ventilateurs.

          Les 135x15 continuant de tourner, les carrosses parviennent, en empruntant la D 470, à Casteron situé dans le canton de Saint Clar. Ce village, doté d'un très beau clocher-mur, attire peut-être, lors des offices religieux dominicaux, certains pieux habitués du camping naturiste Deveze, sis à Gaudonville, à quelques encablures. Mais pour l'heure, tel n'est pas l'objectif des deuchistes...

          Chemin faisant, les chignoles parviennent à Glatens dans le Tarn et Garonne. D'après une vieille connaissance dénommé "Wikipédia",  Glatens aurait possédé, au Moyen-Age, un château dont les traces ne peuvent être vues actuellement que du ciel. Pour vérifier cette assertion, le deuchiste n'est pas prêt de s'envoyer en l'air...

        Soudain, à un carrefour à l'arrêt obligatoire, non loin de Maumusson, l'Ami 6 pascalesque cale et refuse de démarrer. A priori, ce phénomène bizarre relève assurément d'une question de moteur... Un koulikorois ou un bambara de Niamtougou prétendrait que la watiri est en pannée. Qu'à cela ne tienne! La main d’œuvre qualifiée ne manque pas pour redonner punch et vitalité au bicylindre.

        Cet arrêt inopiné permet aux "oisifs" de constater combien la nature souffre des canicules actuelles. Tout est desséché, monochrome et incite à la compassion envers les agriculteurs pour qui les récoltes seront inexistantes. Pourvu que les technocrates cravatés du parlement européen se montrent quelque peu généreux!

         C'est à midi et quelques minutes que l'hôte reçoit les petites Citroën et la population qui les accompagne: les moteurs vont pouvoir enfin refroidir à l'ombre d'arbres, pour certains, presque centenaires. Monsieur G, bien connu sous les cieux saint-clarais reçoit ce beau monde avec déférence. Ses mots de bienvenue dans sa belle propriété campagnarde témoignent du plaisir qu'il prend à offrir l'hospitalité.

          Après avoir fait découvrir son environnement, après quelques recommandations quant aux précautions à prendre afin d'éviter tout incendie, il offre le pot de l'amitié, bien apprécié avant de passer à table et précise, qu'à l'issue du déjeuner, il montrera quelques uns de ses trésors.

          La cantine rapidement dressée, le saucisson d'Intermarché, le Poulet de chez Super U, la pizza de chez Leclerc, les crudités de chez Carrefour, le sel de chez l'épicier marocain, le poivre de chez le libanais apparaissent comme par enchantement sur les tables et engendrent des mouvements masticatoires sur les visages affamés... Le deuchiste aime bien faire ripaille...

          Le temps accordé au repas permet même d'entamer la digestion, voire de siester quelques longues secondes avant de découvrir les richesses de Monsieur G. En effet, il possède une collection d'appareils photo très intéressante et une remarquable collection de postes radio dont il connait parfaitement l'historique. Monsieur G est passionné! Monsieur G est passionnant!

              A l'issue de cette visite, beaucoup moins ballots qu'à l'arrivée, les deuchistes, toujours en suivant Pascal, rejoignent le stade de Saint Clar par un itinéraire plus court et différent de celui emprunté le matin.

             Les choses sérieuses débutent puisqu'il s'agit maintenant de préparer la soirée. Tandis qu'une équipe dresse tables et chaises, une autre se consacre à la cuisine, tandis que les plus intrépides, les plus téméraires se dévouent pour une partie de pétanque (malgré la chaleur). Les provençaux n'ont qu'à bien se tenir d'autant qu'en la personne de Jacques ils ont affaire à un fieffé bouliste contadin.

          Sur le coup de 18h et des brouettes, alors que Pascal alimente le kanoun en charbon de bois, Jean Pierre et compagnie se concentrent sur l'organisation de l'apéritif vespéral, prélude indispensable à une bonne soirée. A coup sûr,  aujourd'hui, les deuchistes préfèrent dîner là que manger à la cantine d'autant que saucisses et haricots se marient parfaitement et que l'ambiance des préliminaires promet une soirée festive.

          Dès le début du repas, Jean Luc armé d'un bouclier poubelle, convoque ses bayadères et attaque un véritable concert. Sans l'aide de prompteur, il puise largement dans le répertoire français pour le plus grand bonheur de son auditoire. Certains pensent qu'il a révisé son tour de chant qui, en fin de compte le laisse quelque peu épuisé. Mais qu'importe? Avec l'aide de Flo et Bibi, en faisant sourire et rire le public, il a gravé cette soirée parmi les  meilleurs souvenirs du club. Merci Jean Luc pour ton humour et ta disponibilité!

     

          Malheureusement les bons moments ont toujours une fin.

         Après le spectacle, après le dessert d'ailleurs fort apprécié, Lydie et Michel décident de rejoindre leurs pénates. Mais, quelle n'est pas leur surprise de constater qu'une roue de leur guimbarde azurée est à plat, dégonflée, complètement crevée!  La jeunesse du club s'empresse alors de remédier au problème mais se trouve confrontée à un problème de cric. Aux ordres du président, fin tacticien, dégourdi averti et futé, les forces tranquilles se mobilisent et soulèvent la voiture pendant que François change la roue. Lydie, confuse, retrouve le sourire!!!!

           Enfin fatigués, les deuchistes envisagent maintenant d'adopter la position horizontale, qui dans un lit douillet, qui dans un matelas pneumatique, qui même dans un camping-car de fortune.

          Cependant,  au préalable, en hommes prévoyants, Daniel et Pascal, éteignent le feu pendant que Ghislaine et Bibi se livrent à un dernier exercice physique: elles se lancent dans le tour de la salle à manger, en véhicules enfantins. Encore un triste spectacle!

          La medianoche est bien passée. Spontanément les gambettes rejoignent alors les paillasses respectives pour une petite nuit de repos. La Gasco n'est pas finie! Demain, il faut reprendre la route!

Dimanche 7 août:

        Aujourd'hui, le cheik Sylvain ben Mohammed al Thamir, émir du club, a confié le gouvernail du paquebot (pas que beau) à Jacques, autre enfant du pays. Comme la veille, la journée commence par la traditionnelle bistouille noire agrémentée d'un gâteau et de bougies à l'occasion de l'anniversaire de Clémence, qui, comme tout le monde, prend régulièrement un an de plus. Pour l'instant, ses 14 ans ne permettent pas encore de la considérer comme une vieille rombière.

          Clémence, connue si petite au club grâce à son gentil tonton, grandit, grandit, grandit tandis que les adultes vieillissent, vieillissent, vieillissent... Elle a donc droit à l'hymne traditionnel, très mal connu des français qui se contentent de rabâcher, lorsque l'occasion se présente, "un petit beurre, des tout you". Clémence est ravie de cette attention!

          A l'issue de cette lippée, le fameux tonton prend le commandement, avec un tonitruant "A vos rangs...Gers". Pour la circonstance, il a "gyropharé" sa blanche Acadiane, comme il le fait quotidiennement pour son tracteur: il est vrai qu'il devra mener un convoi exceptionnel!

 

        Les 2CV quittent bruyamment Saint Clar afin de se rendre à Escorneboeuf, commune située dans le Gimoes, petit territoire autour de Gimont.

        Selon l'étymologie,  Escorneboeuf signifierait "endroit où souffle un vent à décorner les vaches", dixit Wikipédia. Aussi, les cocus ont intérêt, ici, à bien se tenir...

        Selon l'itinéraire emprunté ce village se situe à environ 45 kilomètres de Saint Clar. Peu soucieux du prix du carburant, Jacques en fait faire au moins une dizaine de plus en coupant le fromage dans le sens qui lui convient. Il fait passer les petites 2CV par des chemins que même les satellites les plus sophistiqués ne peuvent situer: bitume, bois, sous bois, champs, propriétés privées ou presque... tout y passe pour le plus grand plaisir des adeptes du tout-terrain.

          Le cortège est attendu au village puisque un lieu de stationnement lui est réservé par le comité d'organisation de la fête. C'est là qu'une "autorité" escornebeuvoise offre un ticket de repas aux conducteurs. Faute de beaucoup de voitures "de collection", le parking loge également une 203 dans son jus, une dauphine pas du tout Gordini et une magnifique traction superbement chromée. Ne parlons pas de la Pontiac à la taille à peu près proportionnelle au coefficient de frime de son propriétaire...

          Singulière, cette fête de village constitue surtout un rassemblement des artisans des environs: la majorité des stands propose de quoi becquetancer. Quant au mini vide grenier, il ne présente rien de très spécial... Par contre, certains tracteurs exposés ne manquent pas d'attirer le regard.

         Les deuchistes se baladent dans cet univers au ton campagnard et découvrent qui à droite quelques ânes destinés à la promenade des enfants, qui à gauche une petite galerie de peinture et sculpture, peut-être pas suffisamment mise en avant. Et, au sein de cette ambiance débonnaire, le retrouvailles se situent indubitablement au comptoir de la buvette qui fait recette. Spirou paye son pot avec générosité!!!

            La position au comptoir, immobile, verticale, ne peut perdurer, surtout à l'heure de midi. Aussi, les affamés se ruent sur l'aligot-saucisse de l'Aubrac, oubliant les spécialités gersoises. Cette attirance vers "la purée" vient peut-être du fait que, dans le nord de l'Aveyron, cette spécialité est appelée "le ruban de l'amitié", termes appropriés pour évoquer le 32 Deuche Club.

         Même en prenant son temps, le déjeuner ne peut s'éterniser d'autant qu'au sein du "restaurant de fortune" la climatisation ne semble pas fonctionner correctement. Un coin d'ombre s'impose, coin rapidement trouvé par les boulistes invétérés, qui même à l'heure du zénith, seraient capables de jouer sur la place de la mosquée Sidi Yaya à Tombouctou... Les autres deuchistes, s'ils ne s'assoupissent pas, commentent et comptent les points jusqu'à seize heures, heure à laquelle Jacques donne le feu vert pour un retour vers les casemates.

          Les expositions statiques de 2CV offrent l'avantage de répondre favorablement à la demande d'un comité des fêtes, d'une association quelconque... Elles leur permettent d'attirer un peu de monde, nul n'étant insensible aux 2CV. Cependant, l'attente se fait parfois très longue et engendre une forme de lassitude. A Escorneboeuf, cet ennui a largement été compensé par un accueil aimable, cordial, sympathique. Les bicylindres y reviendront certainement!

         La fin de la manifestation se traduit par un retour vers Saint Clar avec arrêt à Mauvezin où, après la franche poignée de main, les deuchistes se séparent, dans l'attente de leur prochaine rencontre.

         Encore une fois, cette Gasco fut un succès. Le président peut se friser les moustaches avec satisfaction!

                                                                                    Rédaction: J & T