LE 32 DEUCHE CLUB

Amis deuchistes,

Vous trouverez ci-après un diaporama musical de 8 minutes relatant quelques instants de la Mini Gasco-Deuche 2022.

En cliquant en bas, à droite (à côté de l'inscription Youtube) vous pouvez regarder les images en plein écran.

           Depuis sa création, la Gasco-Deuche constitue un évènement majeur dans le calendrier des sorties et autres manifestations du 32 Deuche Club.

           Pour les raisons sanitaires qu'il vaut mieux oublier maintenant, cette rencontre n'a pas été mise sur pied pendant deux ans, avant de renaître l'année dernière sous forme de Mini Gasco. Cette édition ayant connu un certain succès, le club se devait de la planifier de nouveau en 2022, ce qui fut fait les 6 et 7 août derniers.

Samedi 6 août:

          Bien que le rendez-vous de ce long week-end soit fixé à 9h30, les deuchistes se présentent tôt sur les abords du stade de rugby de Saint-Clar. Les 32 deuchistes ont soif de se retrouver: ils ont envie de partager encore une fois des heures de bonne humeur, de convivialité, d'humour, de simplicité.

         Les voitures parfaitement alignées sur le parking "ad hoc", la journée débute par la café dégusté non pas dans un estaminet, non pas dans une cambuse, non pas dans un mastroquet, mais tout simplement sous l'avant-toit du local des rugbymen de la cité qui transforment souvent ce lieu en salle à manger pour leur troisième, voire leur quatrième mi-temps. Le président, ravi de son entourage et de cette ambiance matinale, ne sait que faire pour magnifier "son club"!

             Alors que certains ne se sont pas encore sucrés, alors que d'autres ne se sont pas encore "saccharosés", arrivent Pascal et Florence dont le visage est irradié par une large sourire de satisfaction. Florence informe l'assemblée qu'elle sera prochainement "mémé" et que, par conséquent, Pascal sera "pépé". Toutes les félicitations leur sont dues!

           Le génial calife du club a confié l'organisation de la journée, précisément à Pascal lequel a concocté un périple d'une heure et demi de voiture pour n'accomplir, finalement, à vol d'hirondelle, qu'une dizaine de kilomètres. Enfant du pays, il connait le moindre chemin vicinal!

          Respectant scrupuleusement le quart d'heure gascon par rapport à l'heure envisagée pour le départ de la balade, les 2CV prennent position pour rejoindre les alentours de Gramont où elles sont attendues. Il convient maintenant de suivre l'Ami 6 blanche!

         En sortant du stade, les 2CV bifurquent à bâbord, entrent dans Saint Clar, passent devant la gendarmerie dépourvue à cette heure du moindre pandore zélé, traversent la cité, réveillent la population, et tournent à tribord afin d'emprunter la route de Beaumont. Jusque là, tout est facile. La vitesse modérée de Pascal permet aux deuchistes de bien s'imprégner du paysage. Cependant, comme dirait Tino Rossi, l'affaire se corse rapidement... Il y a lieu de ne pas perdre de vue la voiture de tête de crainte de se retrouver à Rome, puisque, parait-il, tous les chemins y mènent.

          La première étape conduit à Mauroux où, compte tenu de la température, pas une âme ne pointe sa frimousse. Les avertisseurs endiablés ne semblent pas avoir de prise sur la population claquemurée près des ventilateurs.

          Les 135x15 continuant de tourner, les carrosses parviennent, en empruntant la D 470, à Casteron situé dans le canton de Saint Clar. Ce village, doté d'un très beau clocher-mur, attire peut-être, lors des offices religieux dominicaux, certains pieux habitués du camping naturiste Deveze, sis à Gaudonville, à quelques encablures. Mais pour l'heure, tel n'est pas l'objectif des deuchistes...

          Chemin faisant, les chignoles parviennent à Glatens dans le Tarn et Garonne. D'après une vieille connaissance dénommé "Wikipédia",  Glatens aurait possédé, au Moyen-Age, un château dont les traces ne peuvent être vues actuellement que du ciel. Pour vérifier cette assertion, le deuchiste n'est pas prêt de s'envoyer en l'air...

        Soudain, à un carrefour à l'arrêt obligatoire, non loin de Maumusson, l'Ami 6 pascalesque cale et refuse de démarrer. A priori, ce phénomène bizarre relève assurément d'une question de moteur... Un koulikorois ou un bambara de Niamtougou prétendrait que la watiri est en pannée. Qu'à cela ne tienne! La main d’œuvre qualifiée ne manque pas pour redonner punch et vitalité au bicylindre.

        Cet arrêt inopiné permet aux "oisifs" de constater combien la nature souffre des canicules actuelles. Tout est desséché, monochrome et incite à la compassion envers les agriculteurs pour qui les récoltes seront inexistantes. Pourvu que les technocrates cravatés du parlement européen se montrent quelque peu généreux!

         C'est à midi et quelques minutes que l'hôte reçoit les petites Citroën et la population qui les accompagne: les moteurs vont pouvoir enfin refroidir à l'ombre d'arbres, pour certains, presque centenaires. Monsieur G, bien connu sous les cieux saint-clarais reçoit ce beau monde avec déférence. Ses mots de bienvenue dans sa belle propriété campagnarde témoignent du plaisir qu'il prend à offrir l'hospitalité.

          Après avoir fait découvrir son environnement, après quelques recommandations quant aux précautions à prendre afin d'éviter tout incendie, il offre le pot de l'amitié, bien apprécié avant de passer à table et précise, qu'à l'issue du déjeuner, il montrera quelques uns de ses trésors.

          La cantine rapidement dressée, le saucisson d'Intermarché, le Poulet de chez Super U, la pizza de chez Leclerc, les crudités de chez Carrefour, le sel de chez l'épicier marocain, le poivre de chez le libanais apparaissent comme par enchantement sur les tables et engendrent des mouvements masticatoires sur les visages affamés... Le deuchiste aime bien faire ripaille...

          Le temps accordé au repas permet même d'entamer la digestion, voire de siester quelques longues secondes avant de découvrir les richesses de Monsieur G. En effet, il possède une collection d'appareils photo très intéressante et une remarquable collection de postes radio dont il connait parfaitement l'historique. Monsieur G est passionné! Monsieur G est passionnant!

              A l'issue de cette visite, beaucoup moins ballots qu'à l'arrivée, les deuchistes, toujours en suivant Pascal, rejoignent le stade de Saint Clar par un itinéraire plus court et différent de celui emprunté le matin.

             Les choses sérieuses débutent puisqu'il s'agit maintenant de préparer la soirée. Tandis qu'une équipe dresse tables et chaises, une autre se consacre à la cuisine, tandis que les plus intrépides, les plus téméraires se dévouent pour une partie de pétanque (malgré la chaleur). Les provençaux n'ont qu'à bien se tenir d'autant qu'en la personne de Jacques ils ont affaire à un fieffé bouliste contadin.

          Sur le coup de 18h et des brouettes, alors que Pascal alimente le kanoun en charbon de bois, Jean Pierre et compagnie se concentrent sur l'organisation de l'apéritif vespéral, prélude indispensable à une bonne soirée. A coup sûr,  aujourd'hui, les deuchistes préfèrent dîner là que manger à la cantine d'autant que saucisses et haricots se marient parfaitement et que l'ambiance des préliminaires promet une soirée festive.

          Dès le début du repas, Jean Luc armé d'un bouclier poubelle, convoque ses bayadères et attaque un véritable concert. Sans l'aide de prompteur, il puise largement dans le répertoire français pour le plus grand bonheur de son auditoire. Certains pensent qu'il a révisé son tour de chant qui, en fin de compte le laisse quelque peu épuisé. Mais qu'importe? Avec l'aide de Flo et Bibi, en faisant sourire et rire le public, il a gravé cette soirée parmi les  meilleurs souvenirs du club. Merci Jean Luc pour ton humour et ta disponibilité!

          Malheureusement les bons moments ont toujours une fin.

         Après le spectacle, après le dessert d'ailleurs fort apprécié, Lydie et Michel décident de rejoindre leurs pénates. Mais, quelle n'est pas leur surprise de constater qu'une roue de leur guimbarde azurée est à plat, dégonflée, complètement crevée!  La jeunesse du club s'empresse alors de remédier au problème mais se trouve confrontée à un problème de cric. Aux ordres du président, fin tacticien, dégourdi averti et futé, les forces tranquilles se mobilisent et soulèvent la voiture pendant que François change la roue. Lydie, confuse, retrouve le sourire!!!!

           Enfin fatigués, les deuchistes envisagent maintenant d'adopter la position horizontale, qui dans un lit douillet, qui dans un matelas pneumatique, qui même dans un camping-car de fortune.

          Cependant,  au préalable, en hommes prévoyants, Daniel et Pascal, éteignent le feu pendant que Ghislaine et Bibi se livrent à un dernier exercice physique: elles se lancent dans le tour de la salle à manger, en véhicules enfantins. Encore un triste spectacle!

          La medianoche est bien passée. Spontanément les gambettes rejoignent alors les paillasses respectives pour une petite nuit de repos. La Gasco n'est pas finie! Demain, il faut reprendre la route!

Dimanche 7 août:

        Aujourd'hui, le cheik Sylvain ben Mohammed al Thamir, émir du club, a confié le gouvernail du paquebot (pas que beau) à Jacques, autre enfant du pays. Comme la veille, la journée commence par la traditionnelle bistouille noire agrémentée d'un gâteau et de bougies à l'occasion de l'anniversaire de Clémence, qui, comme tout le monde, prend régulièrement un an de plus. Pour l'instant, ses 14 ans ne permettent pas encore de la considérer comme une vieille rombière.

          Clémence, connue si petite au club grâce à son gentil tonton, grandit, grandit, grandit tandis que les adultes vieillissent, vieillissent, vieillissent... Elle a donc droit à l'hymne traditionnel, très mal connu des français qui se contentent de rabâcher, lorsque l'occasion se présente, "un petit beurre, des tout you". Clémence est ravie de cette attention!

          A l'issue de cette lippée, le fameux tonton prend le commandement, avec un tonitruant "A vos rangs...Gers". Pour la circonstance, il a "gyropharé" sa blanche Acadiane, comme il le fait quotidiennement pour son tracteur: il est vrai qu'il devra mener un convoi exceptionnel!

        Les 2CV quittent bruyamment Saint Clar afin de se rendre à Escorneboeuf, commune située dans le Gimoes, petit territoire autour de Gimont.

        Selon l'étymologie,  Escorneboeuf signifierait "endroit où souffle un vent à décorner les vaches", dixit Wikipédia. Aussi, les cocus ont intérêt, ici, à bien se tenir...

        Selon l'itinéraire emprunté ce village se situe à environ 45 kilomètres de Saint Clar. Peu soucieux du prix du carburant, Jacques en fait faire au moins une dizaine de plus en coupant le fromage dans le sens qui lui convient. Il fait passer les petites 2CV par des chemins que même les satellites les plus sophistiqués ne peuvent situer: bitume, bois, sous bois, champs, propriétés privées ou presque... tout y passe pour le plus grand plaisir des adeptes du tout-terrain.

          Le cortège est attendu au village puisque un lieu de stationnement lui est réservé par le comité d'organisation de la fête. C'est là qu'une "autorité" escornebeuvoise offre un ticket de repas aux conducteurs. Faute de beaucoup de voitures "de collection", le parking loge également une 203 dans son jus, une dauphine pas du tout Gordini et une magnifique traction superbement chromée. Ne parlons pas de la Pontiac à la taille à peu près proportionnelle au coefficient de frime de son propriétaire...

          Singulière, cette fête de village constitue surtout un rassemblement des artisans des environs: la majorité des stands propose de quoi becquetancer. Quant au mini vide grenier, il ne présente rien de très spécial... Par contre, certains tracteurs exposés ne manquent pas d'attirer le regard.

         Les deuchistes se baladent dans cet univers au ton campagnard et découvrent qui à droite quelques ânes destinés à la promenade des enfants, qui à gauche une petite galerie de peinture et sculpture, peut-être pas suffisamment mise en avant. Et, au sein de cette ambiance débonnaire, le retrouvailles se situent indubitablement au comptoir de la buvette qui fait recette. Spirou paye son pot avec générosité!!!

            La position au comptoir, immobile, verticale, ne peut perdurer, surtout à l'heure de midi. Aussi, les affamés se ruent sur l'aligot-saucisse de l'Aubrac, oubliant les spécialités gersoises. Cette attirance vers "la purée" vient peut-être du fait que, dans le nord de l'Aveyron, cette spécialité est appelée "le ruban de l'amitié", termes appropriés pour évoquer le 32 Deuche Club.

         Même en prenant son temps, le déjeuner ne peut s'éterniser d'autant qu'au sein du "restaurant de fortune" la climatisation ne semble pas fonctionner correctement. Un coin d'ombre s'impose, coin rapidement trouvé par les boulistes invétérés, qui même à l'heure du zénith, seraient capables de jouer sur la place de la mosquée Sidi Yaya à Tombouctou... Les autres deuchistes, s'ils ne s'assoupissent pas, commentent et comptent les points jusqu'à seize heures, heure à laquelle Jacques donne le feu vert pour un retour vers les casemates.

          Les expositions statiques de 2CV offrent l'avantage de répondre favorablement à la demande d'un comité des fêtes, d'une association quelconque... Elles leur permettent d'attirer un peu de monde, nul n'étant insensible aux 2CV. Cependant, l'attente se fait parfois très longue et engendre une forme de lassitude. A Escorneboeuf, cet ennui a largement été compensé par un accueil aimable, cordial, sympathique. Les bicylindres y reviendront certainement!

         La fin de la manifestation se traduit par un retour vers Saint Clar avec arrêt à Mauvezin où, après la franche poignée de main, les deuchistes se séparent, dans l'attente de leur prochaine rencontre.

         Encore une fois, cette Gasco fut un succès. Le président peut se friser les moustaches avec satisfaction!

                                                                                    Rédaction: J & T

             Le Tour de France passant  à Marsac, commune Tarn et Garonnaise située à quelques encablures de Saint-Clar, il parait impensable que le 32 Deuche Club n'assiste pas au passage des galériens du braquet, lors de la 19ème étape.

             Avec l'aide de Jean Pierre, natif précisément de cette cité de 170 habitants, il est aisé de trouver un  terrain afin d'y stationner précautionneusement les 2CV et de s'accorder tout autour quelques heures conviviales dans l'attente des coureurs. Cependant, compte-tenu des contraintes de fermeture des routes imposées dans les villes, et même dans les plus petits bourgs, il convient de se rassembler très tôt, ce qui d’ailleurs fut indiqué aux 32 deuchistes à deux reprises. La chose étant admise, toutes les conditions sont réunies pour passer une excellent journée d'autant qu'une météo idéale s'y invite.

             Donc, dès sept heures du matin, les premiers adhérents du club parviennent au lieu de rendez-vous, avec, comme toujours, le sourire aux lèvres.😂 Par contre, quelle n'est pas la surprise pour le secrétaire du club de se voir reproché, par un "bien-pensant", une convocation si matinale...😆 Bref...

             A l'heure convenue, quinze équipages sont présents. Il ne manque que l'intendant... et Mathieu  parti chercher son grand-père. L'attente sera brève. Olivier, afin de se faire pardonner son éternel "décalage horaire", déploie le zinc et offre un café bien apprécié.

       Parmi les véhicules présents, un exemplaire un peu particulier attire l'attention. En effet, il ne porte pas les attributs "citroënesques". Aujourd'hui, Louis a troqué sa 2CV en cours de réfection contre un vulgaire utilitaire dont il se sert quotidiennement pour se rendre au marché. Il est venu en Mercedes, en cabriolet! La bête est belle!😁

          L'arabica en main, le caoua à la bouche, les palabres vont vont train. (Comme dirait JP Farandou).

         Le président s'apprête à donner le signal du départ lorsque, subitement, trois dames se rendent compte qu'elles ont la vessie en limite d'étanchéité.😃 Elles prennent alors la ferme décision de se rendre au "bureau d'aisances" afin de calmer les ardeurs de leur sphincter urétral et là, c'est la catastrophe!  Pressée, Marly, la suédoise du groupe, trébuche sur une des marches d'entrée du ministère et s'étale, face au sol, se blessant sérieusement au visage et à une jambe. Refusant l'appel des pompiers, elle se fait soigner courageusement par ses copines, qui, avec des moyens limités parviennent à faire cesser les saignements perturbants et à lui panser l'échasse touchée.

          Bravo Marly: cette drôle d'anecdote restera gravée à tout jamais dans les annales du club à la rubrique "vacherie".

          Avec du retard, le convoi, en suivant Olivier, se dirige vers Gramont, village surnommé "village aux pierres dorées" et renommé pour son château du XIIIème siècle dont les derniers propriétaires ont fait don au Centre des monuments nationaux. (chargé de son entretien)

          Mais, pour accéder au centre du village, il faut monter, monter et encore monter au rythme des 2CV. Sur un calage intempestif, le cortège se disloque d'abord, la deuxième partie se perdant par la suite... Un arrêt "attente" s'impose, histoire pour les premiers de se dégourdir un peu les guiboles après avoir joué de l'embrayage dans la grimpette... Claude retourne à la recherche des égarés: il les retrouve rapidement dans l'une des deux rues du bourg.... 😏

             Maintenant, direction Marsac city dont le nom serait synonyme de "champ de Mars", lieu de guerre pour les Romains.

           Presque arrivés sur le lieu de stationnement définitif pour la journée, les deuchistes rencontrent Jean-Pierre et sa vahiné qui conseillent de faire une pause pipi en profitant des installations communales récemment lessivées et récurées par Michèle, l'ange du village. Les vessies se libèrent et Marly regarde attentivement là où elle met les pieds.

           Les chiennes Shelby et Schipy parviennent même à trouver un arbre "pro pisse".

          Un petit quart d'heure plus tard les voitures se retrouvent dans le champ dégoté par Jean-Pierre et profitent de l'hospitalité du propriétaire, le fameux Dédé de Marsac. Les deuchistes sont unanimes pour le remercier chaleureusement. Merci, merci Monsieur Dédé!!! Bien évidemment un grand merci également à Jean-Pierre qui n'en est plus à un service près pour le club!

        Le champ proposé correspondant parfaitement à l'attente des deuchistes et met en lumière la beauté des vallons gersois comparables aux courbes de la voisine de Gérard Pinson qui, parlant du Gers, écrit:

                             J’aime à me promener, la nature est si belle,
                             Je m’extasie sans cesse à la vue sensuelle
                             Des maintes courbes osées, qui à ma vue dessinent,
                             Pour mon plus grand plaisir, celles de ma voisine.

               Dans le cadre des recommandations, Jean Pierre demande à ce que personne ne fume ou ne fasse le moindre besoin sur ce terrain. En bon organisateur, il prévoit donc le véhicule qui va bien afin d'amener ceux atteints de troubles du transit ou d'ailleurs😋 au local marsacais prévu à cet effet. Quel souci du détail!!!!   

              Les carrosses prennent possession du terrain dans un ordre un peu anarchique... à la grande déconvenue du président qui, atteint d'une "timidité" démesurée, n'ose extérioriser ses sentiments... Par bonheur, Mathieu, dont la jeunesse ne demande que des conseils, prend les choses en main et ordonne les véhicules dans une présentation plus rationnelle. Même la "sans chauffeur" parvient à se garer!!!!

          Il est à peu près dix heures du matin lorsque apparait une charretée de "bleus" venue installer un planton aux points sensibles. De la conversation rapidement tenue avec une fort jolie gendarmette, il ressort que l'individu auxquels, elle et ses collègues doivent obtempérer, ne fasse pas preuve de grande complaisance. Il est vrai qu'il ne possède pas une mine avenante. Le sieur Spirou pourrait en dire plus....

     L'épisode "maréchaussée" terminé, suit l'épisode "pétanque" où les velus de la boule s'affrontent sur un terrain pas du tout "ad hoc". Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse! Le badaud aura reconnu à Joëlle le mérite certain de se confronter à une bande de pisse-vinaigres plus biseauteurs les uns que les autres. Les marseillais seraient dépités d'un tel spectacle... Ces quadriplettes sont interdites d'accès à la Canebière.

          Midi sonne au clocher du village: à l'invitation de Monsieur le Maire, les deuchistes, pédibus-jambus, se meuvent lentement vers un point d'eau ombragé où coulent à flots moult apéros accompagnés de diverses gourmandises. Merci Monsieur le Maire, merci à l'ensemble de la municipalité! Marsac mérite bien son qualificatif de village accueillant. Le 32 Deuche Club n'oubliera pas ce moment de convivialité.

           Le passage de la caravane est prévu sur le coup de treize heures. Aussi, ne faut-il pas perdre de temps pour déjeuner et s'accorder une once de digestion. Les glacières dégoupillées, les maxillaires entrent en action. Soudain le calme règne sur le camp... Pour l'heure, les organes mandibulaires sont plus occupés au masticage de cochonnailles diverses qu'à des considérations philosophiques verbales sur l'art de vivre il y a trois cents ans...

          Le temps passant peut-être plus rapidement que d'habitude, les premiers éléments de la caravane apparaissent au loin. Tel le chasseur à l'épuisette, il faut maintenant tenter de glaner quelques gadgets distribués par les annonceurs et autres sponsors de la manifestation.

         Si les jeunes sont ravis du spectacle qui leur est offert, les plus anciens sont quelque peu déçus de la modestie du train publicitaire et de la modicité des cadeaux offerts aux clients potentiels. Où sont Yvette et son accordéon? Où sont les casquettes et autres tee-shirts à l'effigie des grandes marques? Est-ce que LCL est en déficit? Est-ce que Haribo manque de sucre?  Est-ce que Cochonou n'aurait pas pu faire un modeste arrêt à notre niveau? Y aurait-il pénurie de verrats et de truies en France?

          Est-ce que ce dénuement serait dû à l'Ukraine?????? La caravane semble perdre son image traditionnelle de grande fête en mouvement... Elle perd de son prestige!

          Entre le bref passage de la caravane et celui des férus du dérailleur, Sylvain, l’Emmanuel du club, reçoit à l'improviste deux journalistes de la RTBF venus montrer aux téléspectateurs belges les "à-côtés" du Tour de France. Au travers de leur travail, ils parviennent à faire ressortir une bonne image du club et à traduire l'aspect fédérateur de la 2CV.

         Leur reportage est visible sur le "facebook" du club. Une deuxième chronique montre, filmé et commenté par Antenne 2, le passage des coureurs à hauteur de notre "campement".

          Enfin, à l'heure programmée, le passage des coureurs, en deux "bataillons": le petit constitué de quatre échappés et le peloton bien groupé, l'ensemble roulant à vive allure. Spectacle furtif mais toujours attendu par la France entière!

         Les coureurs sont suivis par une procession de voitures colorées. Sur certaines, les vitres fermées témoignent de l'utilisation de la climatisation, toujours appréciée, mais surement manquante sur les "bicyclettes" pourtant sophistiquées. Les pédaleurs ont du mérite!

         Pour l'heure, la fête cycliste est terminée. Deuchistes et deuchistes, hommes et dames replient tables, chaises, fauteuils, etc avant de s'asseoir dans leurs 2CV qui, si elles n'ont pas bronzé aujourd'hui ont tout de même subi un bon coup de chaud. Retour à la maison avant la prochaine rencontre, à Saint Clar, les 6 et 7 août prochains, pour la mini Gasco-Deuche.

        Cependant, avant de déposer délicatement un point final à cet article, il convient de remercier encore Jean-Pierre C, Monsieur Dédé C, Monsieur le Maire de Marsac et notre cher président qui, aujourd'hui encore, a gagné l'étape!😁😄😃

                                                                                               Rédaction: J & T

          Si Lectoure, baptisée la Toscane française, ne manque pas de charme, en ce samedi elle en propose un nouveau, certes éphémère, mais bien réel!

          En effet, ce jour, les commerçants de la zone artisanale de la cité, organisent la fête devenue maintenant traditionnelle et à laquelle quelques adhérents du 32 Deuche Club participent avec un plaisir non dissimulé. Il s'agit pour eux, d'exposer, pendant quelques heures, leurs voitures que les badauds admirent et envient parfois. Certes, ils ne restent pas insensibles aux vieilles cylindrées, mais ont souvent la préférence pour les 2CV, chacun d'eux ayant un souvenir à partager au travers de cette automobile qui restera toujours fédératrice.

          Le rendez-vous est fixé à dix heures. Peu de retards à constater! Et c'est avec une dextérité sans pareil que les conducteurs garent leurs engins en épi.

          Force est de constater la présence massive de 2CV au milieu desquelles la MG de Jean-Pierre ne dépareille même pas... Il est vrai qu'il est lui même deuchiste, à ses heures. Quant à Mathieu, il a délaissé aujourd'hui toute fioriture sur sa berline au profit d'un magnifique Solex coloré, en état de fonctionnement: sa démonstration le prouvera!

         Après les "bisous de retrouvailles", après l’échange des derniers potins, après s'être enquis de la santé d'Emmanuel, de Brigitte et de leur cour, les deuchistes prennent une décision radicale. Faisant preuve de témérité, ils se résolvent à quitter le soleil et à se mettre à l'ombre, devant un "arabica" bien venu à cette heure là.

          C'est là que Ghislaine opère... Parmi la bande, elle a détecté un intrus et apprend d'abord qu'il est belge (ce n'est pas grave, d'autant qu'il semble avoir la frite), mais ensuite, qu'il possède une 2CV. Elle l'appâte en lui offrant, non sans arrière pensée, un autocollant du club. Sans s'en apercevoir le gentil garçon s'apprête à augmenter les effectifs du 32 Deuche.

          Les derniers exposants terminent de s'installer. Tous proposent des produits locaux. Les vins, les fruits, légumes  et autres pâtés sont "made in Gers", les melons sont garantis, quant à eux, non seulement "made in Gers", mais surtout "made in Lectoure". Malgré la qualité proposée, la foule ne se presse pas autour des étals, car foule il n'y a pas. Les touristes sont ailleurs...

         En cours de matinée, arrive Louis, non pas en 2CV mais au volant de sa rutilante 4CV qui attire subitement tous les regards: elle le mérite tant elle est belle et dans un état remarquable. Ce modèle découvrable ne court pas les rues!

          Sur le coup de midi, les commerçants de la zone artisanale offrent l'apéritif accompagné de kémia locale fort appétissante. Mais, avant de s'humidifier le  pharynx et d'actionner ses maxillaires inférieurs et supérieurs, il convient d'écouter les palabres du maire de la cité qui, après les remerciements d'usage, ne centre son discours que sur la LGV à venir, peut-être dans les 10 ans. Il ne serait pas surprenant que ce magistrat soit stipendié par monsieur Farandou ou l'un de ses proches acolytes.... Il est évident que cette assertion ne relève pas du sarcasme, mais de la plaisanterie, de l'humour, bien entendu!

          Par contre, à aucun moment, ce "capitoul" ne fait part, dans ses propos, de la morosité présente de ce champ de foire. Ah, sacré pouvoir d'achat!....

         Après ce moment de pure convivialité, les panses deuchistes crient famine, phénomène que Ghislaine avait anticipé en retenant une table à la pizzéria voisine où, à l'issue de l'ordonnancement réfléchi des parasols, les convives prennent place afin de savourer non pas une pizza mais un pêle-mêle de denrées ne présentant pas un rapport qualité/prix exceptionnel. Cependant, l'ambiance ne fait pas défaut.

          Ghislaine profite de cette "bombance" pour parachever le travail commencé dans la matinée: elle parvient à extorquer 25 € à notre cher belge et à le métamorphoser ainsi de simple plieusain en plieusain deuchiste, comme son ami François!

         Vers seize heures les attablés quittent le "réfectoire" surchauffé par un Râ en grande forme aujourd'hui. Tous espèrent qu'il en sera de même le 22 juillet, jour du passage du Tour de France dans le Gers et occasion de se retrouver autour d'un chaleureux pique-nique, exempt de poulet bicyclette!

                                                                                     Rédaction: J & T

          En ce premier week-end de période estivale avait lieu, à Bellefonds, la 24ème rencontre des 2CV du Poitou, à laquelle deux équipages du 32 Deuche Club ont participé.

          Bellefonds est un pays de légendes où Saint Antoine fit étape dans une grotte, sur les traces de Saint Bonifet qui, avant lui, avait fait jaillir du coteau, d’un coup de baguette, les sources nourricières. Mais, aussi sympathique et attirant que soit ce bourg, il n'en demeure pas moins qu'il se situe à 450 kilomètres du Gers, ce qui n'a pas effrayé les gascons...

          L'Acadiane et l'Acadeuche quittent donc la Lomagne vendredi, sur le coup de 9 heures du matin,  pour une escale programmée à Marsas, en Gironde, au restaurant l'EntrePotes, très apprécié par les 32 deuchistes.

A l'issue du déjeuner, il restera encore 250 kilomètres à couvrir en empruntant la Nationale 10 sur laquelle, compte tenu du jour de la semaine, ne se manifeste qu'une circulation modérée de poids lourds rejoignant le "nord". Il n'en est pas de même en sens inverse: espagnols et portugais sont pressés de retrouver leurs terres.

          C'est donc vers 17h30 que les deux équipages rejoignent Bellefonds non sans avoir fait une pause "anti déshydratation" à Poitiers. Quelques deuchistes poitevins terminent les diverses installations tandis que les premiers arrivés mettent un point final à leur mise en place. Le champ d'accueil étant relativement spacieux, il y aura de la place pour tout le monde.

          Les gersois prennent donc possession de quelques mètres carrés, s'établissent confortablement et n'oublient pas de marquer leur territoire! A l'heure intelligente, la table sera prête...

          Pour cette première soirée, aucune activité n'est prévue. Cela permet donc de palabrer quelque peu avec le voisinage, de découvrir certaines "chignoles" et de s'enquérir de la santé de nos hôtes, pas vus depuis deux ans, pour cause de virus malfaisant. La covid n'a pas atteint leur moral!

          Ce rassemblement se présente d'autant mieux que les conditions météorologiques sont favorables. Et... pendant que les gersois, à demeure, sirotent un petit élixir avant de dîner, ils reçoivent la visite de la charmante présidente du club venue leur souhaiter la bienvenue au pays des ânes du Poitou en général et à Bellefonds en particulier.

( Pour info: Dans la région poitevine, un vocabulaire spécifique est employé pour désigner ces ânes en fonction de leur sexe et de leur âge. La femelle est nommée une « ânesse ». Le petit mâle de deux ans de cette race, destiné à devenir un baudet, s'appelle un « fedon »).

          Comme activité, le samedi matin, rien n'est également prévu. Ces quelques heures sont consacrées à l'accueil et aux inscriptions des deuchistes de la région qui amèneront l'effectif total de la manifestation à une soixantaine de voitures.

         L'après-midi est ludique. Il fait l'objet d'un rallye "surprise" d'environ 45 kilomètres qui a dû être longuement et minutieusement préparé.

         C'est à 13h32 précisément... que le premier équipage doit quitter le campement. C'est donc aux environs de... que les gascons se présentent sur l'aire de lancement où deux charmantes créatures poitevines leur offrent le road-book, éventuellement un stylo, et leur donne les dernières consignes en leur souhaitant "bonne route". Il fait beau, même un peu chaud: l'ambiance est à la bonne humeur!

         Après une dizaine de kilomètres à travers bois, les voitures parviennent, en plein champ, sur la première aire de jeux. Le premier amusement, chronométré, consiste à effectuer, en couple, un itinéraire en forme de chevron les pieds liés sur deux planches. Scepticisme quant à l'engin de déplacement, inexpérience, manque de sérieux dans le parcours imposé, expliquent des temps catastrophiques. Ce que certains font en moins d'une minute, requiert plus de quatre minutes pour d'autres.... Les gersois font partie des deux catégories: un bon, voire très bon et un mauvais, voire très mauvais... Ne citons pas de noms.... Bref! un exercice plus facile à expliquer qu'à faire, où il s'agit lorsque l'un lève la patte droite, l'autre lève la patte gauche et vice versa...

          Le deuxième jeu s'avère plus reposant. Il consiste à parvenir en haut d'un pré assez pentu et, à partir du "sommet", de redescendre, au point mort, l’équipage allant le plus loin ayant bien entendu gagné. L'Acadeuche fit, nul ne sachant pourquoi, une long schuss. Malheureusement, au décompte final, cette épreuve fut annulée, les voitures passant en dernier étant avantagées puisque roulant sur un terrain bien lisse.

       Une fois ces jeux bidonnants, gaillards, gondolants terminés, il convient d'attaquer la deuxième étape à l'ombre des artères de la forêt pas tropicale, mais presque. Saluons au passage le parfait balisage!

          Une quinzaine de kilomètres plus loin, se situe la deuxième aire ludique. Ici sont mis en exergue l'adresse et le "savoir-lire".

         Le jeu d'habileté consiste à tenter de lancer des courroies sur la tête de son équipier, lequel, chapeauté d'un casque cornu, se tient accroupi derrière une porte de 2CV. Encore un jeu auquel il fallait penser. Dans l'ensemble les résultats ne sont pas remarquables.

          Les jeux suivants sont plus "intellectuels". Tout d'abord, il s'agit de répondre à un questionnaire dont les réponses figurent sur des panneaux expliquant l'historique des lieux. D'où, le savoir-lire. Quant au second, il s'adresse aux puristes de la 2Cv puisqu'il importe de trouver le rapport existant entre certaines couleurs originales de 2cv et le ou les modèles s'y rapportant. Quoi qu'il en soit, un moment sympathique.... et de reprendre "forestement" la route vers l'arrivée.

         Bien entendu, il n'est nullement question de chronomètre. C'est peut-être la raison pour laquelle de nombreux équipages s'accordent une pause, le jus de houblon sortant des coffres, comme par enchantement.

         Les gersois se sont bien amusés et parviennent au camp sur le coup de 17h30. Eux qui ne se sont pas arrêtés, s'accordent alors une, voire deux bibines bien méritées. Puis les montures reviennent petit à petit, les dernières rejoignant à plus de 19 heures. En fait la quiétude de la forêt et le bleu du ciel n'incitaient pas à se presser.

         Compte tenu de divers éléments, les 2CV du Poitou n'ont pas organisé de repas pour la soirée. Cependant, dans une ambiance débonnaire, les deuchistes peuvent "dîner" en se rassasiant des spécialités proposées par le Mc Deuch où, le cher Dany, accompagné de quelques commis, prend son rôle de maître-queux très au sérieux.

         L'atmosphère générale des abords du "restaurant" dégage un sentiment d'amitié, d'amabilité, de convivialité d'autant qu'un petit orchestre local assure, malgré les Fender, un accompagnement musical de qualité.

       Dimanche matin: à regret, les gersois doivent rejoindre leurs pénates. Quittant la fête vers 9 heures, sur le chemin du retour ils s'accorderont non pas un repas, mais un pique-nique sur le terrain de l'EntrePotes. Il est certain  que ces gascons, ravis de leur séjour en terres poitevines, participeront encore, l'année prochaine à cette sympathique concentration.

           Un grand merci aux 2CV du Poitou pour leur accueil!

                                                                                                     Rédaction: J & T

        Vendredi 10 juin: 

          Le sens commun prétend souvent que le temps passe vite. Pourtant, qu'elles furent longues ces deux années où nous n'avons pas pu nous retrouver à  Caumont sur Garonne,  pour cause de corona!!!

          Connaissant l'accueil toujours réservé à ses invités par le Deuche Caumont Club, le 32 Deuche avait fait une large publicité auprès de ses adhérents afin que le convoi vers le Lot et Garonne soit imposant. Malheureusement, pour de multiples raisons, peu ont répondu à cette invitation. Ce ne sont donc que six équipages, mais équipages de qualité,  qui ont rejoint cette charmante bourgade dès le vendredi 10, dans l'après-midi.

           Malgré un état de santé fébrile, Ghislaine n'hésite pas à conduire le "Jumpy" familial pour transporter le barnum du club, élément indispensable à tout rassemblement convivial. En effet, où partager l'apéritif si les conditions météo se troublent subitement?... Merci Ghislaine: les membres présents sont reconnaissants de ton effort.

         A la suite de la 2cv présidentielle, sur le coup de 15 heures, trois bicylindres colorés et le "poids lourd" quittent le Gers en direction tout d'abord de Nérac pour une petite pause ombragée que Lili métamorphose en un agréable instant de gourmandise: il est vrai que le marchand de glaces n'est pas loin...

          Ce moment de détente passé, la "jaune" prend la tête du convoi, en passant par Barbaste, Casteljaloux, Pont des sables, un des quartiers de Fourques sur Garonne à partir duquel, en virant à tribord, les voitures ne peuvent que parvenir à Caumont, plus particulièrement au stade, haut lieu de villégiature pour 48 heures. Et qui trouvons-nous en arrivant???? Rose et Daniel ainsi que nos amis landais déjà bien installés sur leur emplacement habituel.

          A l'issue de retrouvailles toujours agréables, les gersois se livrent au montage des toiles de tente et au déploiement des caravanes... puis, tandis que Ghislaine, à main nue, dégoupille les chips et autres gloutonneries, tonton, couteau en main, casse-croutes de pingouin à sa droite, saucissonne allègrement. C'est l'heure intelligente, c'est l'heure de l'apéro! Entre temps quelques sommités du Deuche Caumont Club sont venues gracieusement nous saluer et mettre l'électricité à notre disposition. Si quelques prénoms sont oubliés, les visages restent indélébiles!

          Les préparatifs de l'apéritif vespéral terminés, chacun de se retrouver près de la sainte table en attendant Olivier et Céline qui "accosteront" un peu plus tard. Jean Claude et Sylvain en profitent pour discuter "présidence". Le "chevelu" et le "dégarni", en ce jour de veille d'élections, se font part mutuellement de leurs expériences à ce poste. L'ambiance est sérieuse... ou presque.

          Quoi qu'il en soit, tout le monde apprécie ce moment de convivialité en constatant que le barnum est indispensable. Encore une fois, merci Ghislaine!

          Ayant été confronté à quelques soucis durant le trajet, Philippe, le blondinet peyrehoradais, se penche sur le moteur de son Acadeuche qui, par bonheur ne fume plus, et pour cause: l'alimentation électrique ne se faisant pas, elle ne peut donc plus démarrer. Le grand chef de la clef à molette, le monarque de la clef de 13, intervient alors. Jean-Pierre M détecte une panne de Neiman: énigme, vite résolue, se concrétisant par un "bidouillage" de fils que seuls les initiés comprennent!

                     Et pendant que JP opère,                                                                                                                          La bande se désaltère...

          Quant à l'enfumage, il provient d'une chauffe excessive du moteur due à une calandre trop obstruée... Son démontage ne fera que du bien au bicylindre.

         Vers 20h30, le 32 Deuche Club rejoint la salle des fêtes où le dîner commandé est avancé. Charcuterie, lasagnes et fromages constituent un repas largement suffisant pour un soir d'autant qu'en prévision d'un samedi chargé, il convient de se coucher "léger".

          Samedi 11 juin:

          La nuit a été sereine: la température s'est avérée très supportable et les moustiques se sont abstenus de toute visite intempestive. Les agenais se lèvent tôt! Tout souriants, ils reviennent de la toilette matinale.

Dans les tentes les paupières sont encore fermées et, au soleil levant, les ronflements nocturnes ont baissé d'intensité, d'où la quiétude matinale du campement.  

         Vers 9h30 les 2CV gersoises prennent rang, sur le stade, parmi  leurs cousines venues des environs. Suffisamment chaudes pour aborder la balade proposée, elles attendent leur maître tout à l'écoute des consignes de sécurité énoncées par le président caumontais, le sympathique José.     

            Au départ certains n'hésitent pas à montrer la capacité d'accueil de leur monture....et c'est encadré de motards compétents que le convoi "s'élance", à vitesse réduite, pour la découverte des environs.   Après avoir traversé tapageusement la cité, en longeant la Garonne ombragée, il rejoint Pont des Sables qui tient lieu de port fluvial de Marmande. La promenade au bord de l'eau constitue un véritable régal!                                                                                                                                     Malgré la configuration de la commune, les 2Cv ne tournent pas en rond et rejoignent, à quelques encablures,  Calonges, commune connue par les historiens pour son château construit entre le XVème et le XVIIème siècle.

          Quatre kilomètres plus loin les deuchistes découvrent, à leur bâbord, au dessus des arbres, le château de Leyritz-Moncassin gentilhommière de style Renaissance, cernée par un vignoble de onze hectares.

        Les roues tournent, tournent, tournent: les véhicules avancent et parviennent maintenant à Casteljaloux, ville partagée entre les Landes de Gascogne et ses forêts de pins au sud, et les coteaux cultivés du Queyran au nord.                                                                                                                   Ici, le comité d'organisation de la journée a prévu soit une visite du conservatoire rural de Gascogne, soit une visite du marché. En ne s'attardant pas trop devant les étals, certains parviendront à effectuer les deux visites.                                                                                                                     Le marché, surtout marché de bouche, propose de nombreux fruits et légumes fort appétissants mais parfois un peu chers... Il permet aussi d’ouïr l'accent chantant des primeurs et de rencontrer quelque original, tel ce futur marié enterrant sa vie de garçon...

 De ce champ de foire, le visiteur aperçoit l'église de la commune qui présente une particularité: en effet, sur son fronton, est inscrite la devise républicaine, en remerciement de l'aide de l'Etat pour sa participation au financement de la restauration de l'édifice en 1899.   

    Quant au conservatoire rural de Gascogne, il mérite un détour, surtout pour les citadins qui confondent le sens de marche d'un bœuf et une charrue . Ce musée permet de découvrir une collection de plus de 350 tracteurs et machines agricoles et forestières. Il comprend aussi quelques véhicules anciens et, également, une magnifique collection d'appareils photo.

   A noter que, parmi les tracteurs, Sylvain trouve le sien, de marque Président. Et, lorsque deux présidents se rencontrent, ils ont droit à la photographie, en souvenir d'une circonstance particulière!

            Sur le coup de midi, après la pause photo demandée par un professionnel, José et sa bande conduisent les deuchistes au lac de Casteljaloux qui comprend la base de loisirs de Clarens. Ils font découvrir un environnement enchanteur, qui, compte-tenu de la température, prend encore plus de relief.

Sur le parking réservé par les ordonnateurs, les touristes deuchistes se positionnent et déploient leurs "cantines", à l'ombre des pins. C'est l'heure du pique-nique pantagruélique où chacun amène sa spécialité et qui, indubitablement, se prolonge soit par une sieste pudibonde, soit par quelques bavardages. Dans ce dernier cas, tous font état de la belle balade matinale et du plaisir de passer une journée si agréable.

            Vers 15 heures, après cette reposante pause déjeuner, les motards se rassemblent en faisant rugir leurs machines. Spontanément les deuchistes se lèvent et remballent leurs affaires: il est temps de revenir au point de départ. A la suite de la Visa de José la caravane de 2CV découvre encore quelques paysages agricoles lot et garonnais. Les voitures traversent Beauziac, Saint Martin de Curton, Antagnac, Romestaing .... avant d'arriver à Caumont sur le coup de 17 heures. Encore un bel après-midi durant lequel carrosses ont "déniché" des départementales typiques au long desquelles les belles demeures parfaitement entretenues ne manquent pas.     

          Un rafraichissement et une douche s'imposent!

          Vers 20h30, c'est l'heure de la sainte table non sans auparavant avoir fait un petit tour vers la buvette, histoire de se mettre en appétit et de se remémorer la journée vécue  au travers d'un parcours enchanteur.                                                                                                                                

            Au signal des personnels de service, les convives prennent place dans la salle des fêtes, sans avoir à chercher leurs places, celles-ci ayant déjà été ordonnancées: tout a été prévu!

             Avant que les mandibules ne commencent à entrer en action, José, le président caumontois prend la parole. Il tient à remercier les participants à ce rassemblement, il remercie également les motards qui, tout au long du parcours, ont effectué un travail remarquable. Puis, en respectant un ordre réfléchi, les "bâfreurs" se lèvent à tour de rôle afin de se faire servir la paella. Les allergiques aux fruits de mer se contentent alors des restes de lasagnes de la veille... Ceux qui, avant, aimaient les crevettes tirent un peu la gueule....

             Le DJ de service emballe! Les danseurs envahissent la piste. la soirée est lancée! Elle ira bien au delà de minuit.

          Dimanche 12 juin:

          Le dimanche matin, certains avaient choisi de faire la grasse matinée. Les plus téméraires reprennent le volant pour une balade forestière fort sympathique et, c'est tout sémillants que ces deuchistes se retrouvent à midi pour un dernier verre, voire une dernier déjeuner à l'extérieur de la salle des fêtes.

          Malheureusement, les bons moments sont toujours éphémères.

          En tout début d'après midi les 2CV se doivent de rejoindre leurs pénates, ravies d'avoir passé un si bon week-end grâce à une équipe caumontoise remarquable, qui sait recevoir, qui sait faire plaisir et dont les membres ont toujours le sourire aux lèvres. Qu'ils soient ici remerciés. L'édition 2022 de ce rassemblement tant attendu fut un véritable succès. Merci à tous!!! Il est certain que nous reviendrons l'année prochaine!            

                                                                                           Rédaction: J & T                                                                                               

          Les panneaux publicitaires de France, de Navarre et bien entendu du Gers avaient été réquisitionnés, de longue date, pour annoncer la 23ème assemblée générale du 32 Deuche Club positionnée dans les éphémérides à la date du 13 février.

          En ce dimanche, il n'est pas encore neuf heures et déjà une dynamique équipe a disposé dans la salle de l'ail l'ameublement nécessaire, afin de "boire les paroles" des discoureurs dans une position confortable.

       Avant d'entrer dans le "zénith" local et afin d'éviter toute réflexion, certains n'ont pas hésité à masquer leur 2CV. D'autres, plus enclins en mettre déjà en pratique le dévoilement autorisé à partir du lendemain, n'échappent pas à quelque remarque... Qu'importe! Masqués et démasqués  paraissent heureux de se retrouver et d'entamer, au travers de cette réunion, la nouvelle saison deuchiste. Quant à la place de l'ail, il y avait fort longtemps qu'elle n'avait pas été autant "deuchement" colorée.

          "A l'heure qui va bien", Sylvain, le président, invite l'assistance à s'asseoir. Seule la préposée au "marchandising" garde sa place.

           Après qu'il ait souhaité la bienvenue à son auditoire, après qu'il ait fait respecter une minute de recueillement à l'attention de Régis, disparu depuis peu, le président prend la parole non sans avertir l'assistance de la brièveté de son discours à venir. Il remercie également de sa présence Monsieur le Maire de la cité.

          Si l'on en juge par son introduction, il est aisé de constater que le président a longuement médité sur la teneur de ses propos et a structuré son "homélie" selon un plan précis.

          Il demande tout d'abord à Ghislaine, la trésorière, de présenter le bilan financier de l'année 2021. Celle-ci s'acquitte de cette tâche avec facilité et démontre, s'il en était besoin, le sérieux suivi des comptes du club, comptes régulièrement vérifiés par Martine, aujourd'hui quelque peu handicapée par une pernicieuse "chiatique".

          Les chiffres réconfortent les adhérents qui craignaient une augmentation de la cotisation annuelle... Ils approuvent à l'unanimité ce rapport "diapositivement" imagé.

          Puis, reprenant la parole, Sylvain résume rapidement les sorties de 2019 qui ne se sont concrétisées que par une participation à la bourse d'échanges du Tacot's Club Gascon et par le tour du Gers superbement ordonnancé par Nicole et Jacques. Il rappelle aussi que, compte tenu de la covid, la Gasco-Deuche et la bourse d'échanges n'ont pu être organisées.

         Par la suite, il discourt au sujet de la "comète 2021" qui d'abord a fait l'objet de beaucoup d'incertitudes, mais au cours de laquelle, avec l' autorisation d'Emmanuel, Jean-Michel, Frédéric Macron, quelques sorties ont pu être organisées, toutes rapportant un franc succès.

          Enfin, avant d'aborder sa conclusion, Sylvain demande aux "anciens" de continuer à alimenter en bois la "cheminée convivialité" et d'aider les nouveaux adhérents à parfaitement s'intégrer au club. Il présente ces derniers et adresse mille remerciements aux personnes qui, par leur aide, se sont toujours attachées à mieux faire vivre l'association "32 Deuche".

         Il passe ensuite la parole à Monsieur le Maire qui ne peut cacher sa sympathie pour la 2cv en général, le 32 en particulier et regrette vivement de ne pouvoir partager, aujourd'hui, la sainte table avec les 32 deuchistes. Devoirs d'élu obligent!

          Vient ensuite le tour de Jacques, le vice président à la calvitie naissante. Il présente avec aisance le plan prévisionnel des sorties. Ses propositions sont adoptées avec l'assentiment de tout le monde.

          Puis, se pose la question de la création d'une page "facebook" pour le club, en complément du site. La réponse, maintes fois reportée, fait l'objet d'un vote au sujet duquel seule une personne s'abstient. Le "bébé" est confié à Mathieu qui, en excellent webmaster, conduira cette mission avec succès, tâche qui consiste surtout à mieux faire connaitre le club et à attirer "du sang neuf".

          L'assemblée générale tire à sa fin. Il convient cependant maintenant de  remplacer les deux membres du bureau qui démissionnent du conseil d'administration. A vrai dire les volontaires semblent manquer... mais la force de persuasion de Sylvain permet de métamorphoser Lilian et François en "ronds de cuir". Leur incorporation au sein du bureau se fera sans problème d'autant qu'ils ont déjà l'habitude de se dévouer pour les autres.

          "A l'heure qui va bien" succède "l'heure intelligente", c'est à dire celle de l'apéritif. En deux coups de cuillère à pot, (en deux coups de cul hier à Pau😂), en deux temps trois mouvements, illico presto, en un tour de main,  les chaises sont rangées et la "taverne" est ouverte. Faute d'arachides ou de cochonnailles, les chips constituent l'accompagnement idéal pour l’élixir qui va délicatement caresser les gosiers. L'heure intelligente porte bien son nom!...

          Tout en prenant leur temps, les deuchistes s'abreuvent en compagnie de l'amie "modération" qui leur rappelle qu'ils doivent encore se rendre à Taybosc, commune située à une vingtaine de kilomètres. C'est à l'auberge "Au gré du vent" qu'ils déjeuneront après avoir fait la queue pour présenter le pass sanitaire réglementaire et encore obligatoire aujourd'hui!

         Comme d'habitude le repas est excellent! Cet établissement est à recommander d'autant que l'accueil y est toujours sympathique! Les deuchistes se régalent!

          Malheureusement, les bonnes choses ont toujours une fin. Aussi, vers 16 heures, après quelques dernières palabres au soleil, les conducteurs font chauffer les machines et chacun de rejoindre qui sa case, qui sa demeure, qui son chez soi...

         En bon leaders Sylvain et Ghislaine tiennent à respecter les consignes affichées dans la salle de l'ail. Aussi, avant de regagner leur maison, ils y retournent afin de donner un dernier coup de wassingue: il en va de la réputation des deuchistes qui ne laissent jamais traces de leur passage.

         Sans l'ombre d'un doute, il y aura du "peuple" à la prochaine sortie!

                                                                                              Rédaction: J & T

Chers et chères "32 deuchistes",

Ne manquez pas l'Assemblée Générale 2022!

          Celle-ci aura lieu le dimanche 13 mars 2022 à la salle de l'Ail à Saint-Clar.

           Le président et les membres du conseil d'administration vous réservent un accueil sympathique à partir de 9 heures.

          Cette AG est également ouverte aux personnes éventuellement intéressées par une adhésion au 32 Deuche Club.

          Seuls les plus optimistes pouvaient penser que la traditionnelle bourse d'échanges organisée en décembre par le 32 Deuche Club, pouvait avoir lieu. Il est vrai que les conditions "covidesques" du moment ne pouvaient inciter à un excès d'euphorie. Et pourtant, avec le consentement des autorités préfectorales, ce marché de pièces put se dérouler, non sans respecter les règles sanitaires indispensables dans ce genre d'organisation.

Samedi 4 décembre:

          A 10 heures, à la disposition du président, tout le conseil d'administration du club est présent pour l'aménagement de la salle des fêtes dans laquelle se feront les transactions. Mais, avant même de se mettre au travail, un bon "caoua" s'impose, accompagné de la brioche amoureusement préparée par "tatie Amour".    

          Les "agapes" terminées, les hommes tombent la veste afin d'opérer à la première opération qui consiste à déposer délicatement une voiture sur la scène de la salle. Cette année, il s'agit de mettre en place l'Ami 6 de Pascal en l'honneur du 60ème anniversaire de cette berline.

          Cette bourse d'échanges étant à sa 18ème édition, l'expérience ne manque pas. Olivier au volant  passe la porte de la salle sans encombre et la voiture, guidée par nombre de vaillants, glisse sur les rampes mises en place afin qu'elle atteigne l'étage supérieur. Et là, Florence, radieuse se voit dans l'obligation d'effacer toute trace de poussière sur la flambante carrosserie de son mari.

          Bien qu'elle paraisse périlleuse cette phase ne s'avère pas la plus usante. Il convient maintenant de disposer les tables, futurs étals, afin que les "camelots du jour" puissent y déposer leurs marchandises. Suivant scrupuleusement le plan établi par Jacques, la manutention éreintante commence et, petit à petit, la salle de vente prend forme.

          Deux heures de gesticulations intensives incitent à la soif. Par bonheur, c'est l'heure "intelligente" et tout le monde alors de se diriger vers le bar, alimenté comme d'habitude par l'intendant. L'apéritif incite à faire tomber les masques... et ouvre les appétits. Un pique-nique en intérieur en guise de déjeuner redonne du baume au cœur!

          Au cours de l'après-midi, les dames mettent leurs talents en exergue: elles sont chargées de la décoration de l'estrade et de la mise en place des couloirs de circulation. Covid oblige: les panneaux fusent de toute part.

          Dès 16 heures, les premiers négociants commencent la mise en place des "bricoles" ou des pièces de valeur qu'ils ont à vendre. Demain, il conviendra aux acquéreurs de faire le bon choix. Bien que le nombre de vendeurs soit relativement restreint, il faut remarquer que certains viennent de loin. Une bricoleuse n'a pas hésité à se déplacer depuis la Vienne tandis que la maison "Burton", bien connue des deuchistes, n'est pas indifférente à cette bourse.

          Dans la soirée, certains bénévoles rejoignent leurs pénates assurant de leur présence le lendemain. Les autres, ceux qui couchent sur place, rejoignent la commune de Magnas qui, dans le cadre du téléthon organise un dîner où la daube et ses pommes de terre combleront de plaisir tous les palais, même les plus difficiles à contenter.

Dimanche 5 décembre:

          Les fortes pluies nocturnes et un ciel matinal tirant vers l'anthracite laissent à penser que la journée sera calme, le mauvais temps n'incitant pas la faune humaine à sortir. Et pourtant... Dès 9 heures les amateurs se montrent présents. Les négociations et autres maquignonnages peuvent débuter. Le stand du club connait un franc succès: il est vrai qu'il est tenu par deux phénomènes prenant à cœur les fonctions qui leur ont été déléguées. En fin de journée, la trésorière ne s'en plaindra pas!

           De nombreux 32 deuchistes profitent de cette bourse afin de renouveler leur cotisation au club. Pour ce, ils se libèrent allègrement des 25 euros. Qu'il est agréable parfois de se délester....

          Au cours de cette matinée, les 32 deuchistes se font une joie d'échanger avec Bernard, le doyen du club, qui, malgré son âge de gamin, n'a pas hésité à parcourir les longs kilomètres qui le séparent de sa si belle Dordogne. Merci Bernard de ta présence: elle témoigne ta fidélité.

          Et pendant que les bénévoles travaillent, le président gère la présence du Père Noël. Celui ci, au cours de la journée effectuera nombre de balades dans la cité, offrant aux enfants, plus ou moins joyeux, des bonbons, et encore des bonbons, leur promettant que lorsqu'il passera par la cheminée de leur maison, il les comblera.

          Au fur et à mesure que les minutes s'égrènent, un Éole glacial signe son passage. Petit à petit, il laisse entrevoir le bleu du ciel.

          Eu égard à la situation sanitaire, à son grand regret, cette année le club n'a pas pu proposer à ses clients le déjeuner qu'il présente d'habitude. Ceci n'a pas empêché l'équipe de "Bocuses" de mettre en avant leurs fabuleux sandwichs, lesquels ont connu un franc succès. Les convives ont accepté avec plaisir les obligations à respecter pour les déguster: hors de question de manger debout. Un espace de la salle a été aménagé en "salle de restaurant" où les nappes blanches (en papier) faisaient le plus bel effet.

          Parallèlement, le soleil se montrant de la partie, les parkings réservés aux 2Cv se remplissent. Certaines sont superbement repeintes... Seraient-elles à vendre????😂😂😂

          Vers 17 heures, les visiteurs commencent à se faire rares. Les marchands remballent leurs articles et les bénévoles du club opèrent aux opérations de remise en place de la salle: rangement des tables, nettoyage, remise en place des invendus et apéritif bien mérité.

          La journée a été longue mais bien agréable tout de même. Il reste maintenant aux 32 deuchistes une année entière pour se préparer mentalement à la bourse d'échanges 2022. Mais d'ici là, ils espèrent qu'Hygée, déesse de la santé, fera fuir miss Covid afin qu'ils puissent savourer sereinement les futures sorties mensuelles.

                                                                                            Rédaction: J & T

          Le samedi 25 septembre, au cours de l'après-midi, deux couples de 32deuchistes baguenaudent entre Cambo les Bains et Saint Jean de Pied de Port. Alors que leur conversation se rapporte au charme des paysages basques, ils croisent, à hauteur de l'entrée d'Itxassou,  un convoi de 2CV et dérivés, convoi qui, indubitablement, attire leur regard et quelques commentaires.

          Chemin faisant, ils parviennent à Saint Jean, musardent dans les rues aménagées pour les touristes, pour les pèlerins et pèlerines, se prennent un petit grain sur la tronche, résultante d'un ciel gris presqu'anthracite, ne trouvent pas de place à la terrasse d'un estaminet et rejoignent la voiture afin de retourner à la ville thermale.

          A l'entrée de Cambo, sur cet axe, se situe le musée de la chocolaterie tenu par la famille Puyodebat. Comme par hasard, les 2CV croisées précédemment attendent, sur le parking, les propriétaires soignant, pour l'heure, leur taux de cholestérol. Il convient alors d'aller à leur rencontre, histoire de causer "chevrons".

          Les premiers échanges verbaux font état d'une sortie organisée par le "Poco Loco", club super connu en terres basques et dont la notoriété, à l'image de ses adhérents, n'engendre pas la mélancolie.

          Au fil de la conversation, il s'avère que le 32 Deuche club n'est pas inconnu. En effet, nombre de "poco loquistes" ont déjà assisté à plusieurs Gasco-Deuches et en ont gardé un souvenir bien gravé dans leur mémoire. Tous se souviennent en particulier des magrets servis au dîner du samedi soir et de la prestation sans égale de l'ecclésiastique de service pour le culte dominical. Guillaume peut se reconvertir en véritable calotin: il aura toujours du succès!

          Des propos échangés il ressort que les membres du "Poco Loco" attendent avec impatience la prochaine Gasco. Pour qu'elle ait lieu, il suffit que la Covid veuille bien se faire oublier.

          C'est sur cette assertion que "poco loquistes" et 32 deuchistes se séparent, ravis d'avoir pu bavarder en se promettant de se revoir très bientôt dans le Gers, du côté de la capitale de l'ail.

                                                                     Rédaction: J & T

Ci-après quelques modèles de 2CV du Poco Loco.