LE 32 DEUCHE CLUB

LA MINI GASCO-DEUCHE 2021

9 Août 2021 , Rédigé par Le 32 Deuche Club Publié dans #Automobiles

Samedi 7 août 2021

Si dame Corona n'avait pas pointé le bout de son nez (et le reste...) en 2019, le 32 Deuche Club aurait organisé cette année sa douzième véritable édition de la Gasco-Deuche, celle où les clubs voisins prennent plaisir à participer. Comme les années précédentes, le stade de rugby de Saint-Clar aurait été recouvert de presque une centaine de 2CV, aussi colorées les unes que les autres.

Malheureusement, les dieux de la santé se sont mal concertés et ont admis, à tort, que Saint-Clar et ses très très larges environs soient encore perturbés par Miss Covid 19, d'où une organisation adaptée à la situation du moment, en espérant que cette dernière ne soit qu'éphémère.

Soucieux de respecter les règles sanitaires en cours, le conseil d'administration a donc décidé d'organiser une "mini Gasco-Deuche", ouverte uniquement aux membres du club, sans dépasser l'effectif de 49 personnes. Et c'est ainsi qu'une quarantaine de 32 deuchistes se sont retrouvés le samedi 7 août au stade de rugby, regrettant qu'il soit si désert.

Dès le début de la journée, malgré un ciel couvert, l'atmosphère revêt son habit de bonne humeur. Les premières plaisanteries fusent autour de "l'estaminet" amoureusement dressé par notre intendant, le président, le vice et compagnie. Le caoua arabica y est d'excellente qualité!

Personne n'ose aborder le problème de la météo, mais les tenues chaudes témoignent d'une basse température et d'une certaine pluviosité. Les plus pernicieux auraient même tendance à vilipender le "big chef" du club pour son manque d'entente avec les miss météo du tube cathodique.

A l'issue de cette agréable mise en bouche, il convient de faire ronronner les "titines". Le programme prévoit d'abord une étape "culturelle" avec l'ail comme thème. Naturellement, en tant que producteur de cette herbacée, Jacques, le vice-président du club, invite la troupe chez lui, à Mansempuy, bourgade distante de Saint-Clar d'une vingtaine de kilomètres.

Balais d'essuie-glace en mouvement, le convoi de petites Citroën, derrière l'Acadiane vice-présidentielle, traverse le centre de la cité avant de prendre la direction du sud, par la D 40. Par bonheur, les nuages se dissipent rapidement, la température augmente, facteurs suffisants pour mieux apprécier les paysages gersois, toujours aussi enchanteurs. Laissant Avezan sur la gauche, les voitures traversent Tournecoupe, Bizès, Montfort, Sérempuy avant d'effectuer une petite pause à quelques encablures de chez l'hôte du jour pour découvrir un lavoir dissimulé dans la verte nature.

C'est là que, nostalgiques, Georges et Gisèle, se font photographier devant un exemplaire de ce qui fut leur première voiture, véhicule qu'ils ont gardé 17 ans sans problème majeur.

Il est presque midi lorsque les 2CV rejoignent le lieu dit, résidence de Jacques. Si l'on en juge par les abords de la maison fleurie, par la cour, par la basse-cour, par les étables, par le matériel agricole, assurément le 32 Deuche se retrouve au milieu d'une ferme avenante. Bien entendu les parents de Jacques, toujours aussi disponibles, assurent l'accueil.

Après que les voitures aient été garées, pas question de plaisanter: Jacques entend bien mettre ses invités au travail. Pour cela, au milieu d'une resserre, il a installé une "salle de classe", avec aides pédagogiques. Sur le tableau, photos à l'appui de ses commentaires, il explique les différentes étapes de la culture de l'ail, de la plantation au tressage, en faisant remarquer que Clémence, bien connue au club, future adhérente, n'ignore rien des opérations manuelles parfois compliquées.

La partie théorique terminée, l'instructeur invite ses ouailles à passer à la pratique et c'est là que les pipelettes regrettent un peu de ne pas l'avoir toujours bien écouté. Tant bien que mal, elles s'essaient au tressage tandis que la gent masculine tente le farniente. De ces activités, il s'avère que les hommes s'en sortent beaucoup mieux que les dames....

Et tandis que l'heure avance, tandis que les bedaines crient famine, Céline se donne l'autorisation de vérifier si l'intendant n'a pas oublié le pain... Par bonheur les baguettes fraîches sont bien présentes dans le coffre de l'Ami 8. En entrée du pique-nique, un peu de pain aillé ne fera pas de mal...

Et, puisque Olivier n'a rien oublié à la maison, autant passer aux choses sérieuses.... Les mains travailleuses se déchargent de toutes gousses et autres caïeux afin de mieux appréhender le bol de floc, le petit verre anisé et les arachides grillées. Les langues renoncent au silence et toutes se réjouissent d'une matinée aussi enrichissante!

Si la soif est assouvie, il n'en est pas de même de la faim. A l'imitation du président, chacun déploie sa "cantoche". Les muscles mâcheliers ne vont pas tarder à opérer... pour le plus grand plaisir des panses mais aussi des "cuisinières" qui ne regrettent pas d'avoir rempli leurs paniers de quelques victuailles bien gasconnes non exemptes d'ail.

Chez Jacques, un véritable restaurant à ciel ouvert sans pass sanitaire! Des chefs étoilés doivent jalouser nos tables aussi séduisantes et attirantes que les leurs mais qui ne possèdent pas de nappes blanches et quelques accessoires superflus pour des deuchistes non endimanchés.

A l'issue du déjeuner allègre, certains entament une lente digestion. D'autres, plus téméraires, profitant des lieux et des circonstances du moment, lancent leur bicylindre sur du tout terrain. A l'évidence, ce sont toujours les mêmes qui négocient trous et bosses à "grande" vitesse. Beau spectacle pour les timides!

Vers 17 heures les 32 deuchistes quittent les abords de Mansampuy non sans avoir remercié les parents de Jacques pour leur accueil et leur amabilité. Le cortège citroënesque reprend la direction du stade de Saint-Clar à partir duquel trois ou quatre équipages, satisfaits de leur journée, rejoignent directement leur domicile.

Avant d'aborder la sainte table pour l'apéritif du soir, chacun s'affaire à des activités diverses. Les uns montent la tente, les autres pétanquent, d'autres encore dressent le couvert alors que sous les ordres du président qui montre l'exemple les dames cuisinent. Marly, quant à elle, profitant du soleil couchant, parfait son bronzage suédois tandis que Rando et Shelby s'en donnent à cœur joie!

Afin de sortir des sentiers battus, l'équipe des cuisines a concocté un dîner de choix. Au menu, traditionnel melon de Lectoure, saucisses gersoises et succulents "haricots tarbais de Tarbes". Les 32 deuchistes félicitent les maîtres queux qui, s'en peut-être y penser, ont favorisé, malgré l'énorme panneau d'interdiction, l'épanouissement des pétomanes et enrichi l'accompagnement musical "didjétisé" par Olivier et Céline, en grande forme. Bref, une superbe soirée terminée par une presque légère goutte d'élixir local.

Sur ce, comme dirait Nounours sur son nuage, "bonne nuit les petits"! Demain il fera jour!

Dimanche 8 août 2021

Comme convenu, à 10 heures, les deuchistes se retrouvent là où ils se sont quittés la veille. Les esprits paraissent parfaitement clairs.

Il appartient à Olivier d'organiser ce matin la balade dominicale "improvisée". Son instinct, peut-être influencé par David, le pousse à amener ses compères à Terraube. Quelle bonne idée!

Lentement, sous un ciel bleu de chez bleu, les deuches suivent le maître du convoi: il est vrai qu'il y a moins de 25 kilomètres à parcourir.

Au bout de presque une heure de route, le château de Terraube apparait, invitant les gens de passage à faire une pause dans ce merveilleux village d'autant qu’aujourd’hui est organisé le marché des épicuriens sur lequel est garé un magnifique HY, ou du moins une remorque qui y ressemble. Il n'en fallait pas plus pour que les Deuches s’arrêtent spontanément non sans avoir auparavant effectué un petit tour au centre de la cité, c'est à dire au pied de la modeste gentilhommière au centre de laquelle est discrètement stationné un hélicoptère.

Sur le chemin du retour, à quelques kilomètres de Saint-Clar, certains abordent la côte infernale. Les plus prudents l'évitent... Monique l'évite aussi...

Dernier petit apéro du week-end, déjeuner à base des restes de la veille et nettoyage des lieux afin de rendre aux rugbymen un espace aussi propre que celui prêté.

Au moment de se quitter les 32 deuchistes paraissent plus que satisfaits de ces deux jours passés ensemble. A n'en pas douter la mini Gasco-Deuche fut un succès qui repose en grand partie sur les épaules de Sylvain et son épouse "Brigitte", ainsi que celles de Jacques et de tous les autres... Qu'ils en soient vivement remerciés!

Au terme de ce compte-rendu, le narrateur regrette d'avoir constaté que les têtes pensantes du club, à savoir le président et sa secrétaire, ne peuvent se passer de cloper et re-cloper perturbant ainsi, au travers de leur fumée nocive, la pureté de la campagne gersoise. En bon délateur, il en parlera aux écolos....

Vive le 32 Deuche Club!!!!!!!

Rédaction: J & T