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SORTIE A GOLFECH ET SES ENVIRONS ( 29/03/2014)
La discrétion, la réserve, la retenue ne sont pas contraires à l'efficacité. C'est du moins ce que nous ont prouvé Philippe et Corinne en organisant cette première sortie de printemps, le 29 mars à Golfech et ses environs.
Dans le cadre du parfait ordonnancement de la journée, Philippe avait préconisé deux lieux de rassemblement, à savoir Saint-Clar et Auvillar.
A 8h30, une vingtaine d'équipages rejoignent donc la capitale de l'ail. Les plus anciens du club font connaissance des nouveaux à qui, bien entendu, ils souhaitent la bienvenue au sein de l'association bichevronnée. Ces premiers contacts sont gages de la convivialité qui règnera tout au long de ce samedi, et ce, malgré la présence d'un invité inattendu, le sieur Eole, qui, pour la circonstance, aurait pu se passer de cette balade en terres Tarn et Garonnaises.
Comme convenu, Philippe, au volant de son carrosse baché "pluri-teinté" est venu chercher ses ouailles devant l'église. A sa descente de voiture il est fort surpris de constater la présence d'autant de monde. Son étonnement passé, la balade peut donc commencer!
Tout d'abord, le convoi coloré amène les saint-clarais à la rencontre des auvillarais arrivés un peu plus tôt. Malgré les interdictions dûment ordonnées par arrêté municipal, les 2CV et dérivés ainsi que le "H" se garent tout autour de la halle aux grains circulaire. Celle-ci constitue le point d'attraction de la place triangulaire sur laquelle elle a été construite en 1825. Les demeures qui la cernent datent, pour la plupart, des XVIIème et XVIIIème siècles.
A ce stade de la journée la participation s'élève à vingt sept voitures. Les civilités continuent, ponctuées parfois de bises résonnantes... marques indéfectibles du plaisir de se retrouver.
Au 32 Deuche Club, le Président a su s'entourer d'une équipe efficace qui gère tout ou presque... Hormis les responsabilités propres à sa fonction, Olivier n'est chargé, dans le cadre des sorties, que des approvisionnements en produits liquides. Prenant sa tâche à coeur, il n'a donc pas oublié le café et les petits gâteaux fort appréciés sous la charpente de la halle.
Le rendez-vous au Centre Nucléaire de Production d'Electricité de Golfech n'étant fixé qu'à dix heures, les touristes du jour s'accordent une petite promenade pédestre dans les rues adjacentes du bourg découvrant pourquoi Auvillar est considéré comme l'un des plus beaux villages de France.
Depuis l'esplanade du port située à plus de cent mètres d'altitude, ils dominent, en contrebas, la vallée de la Garonne, sur laquelle, à gauche s'élèvent majestuseusement les cheminées de la centrale dont le panache peut se voir parfois à plusieurs kilomètres à la ronde.
A l'heure qui convient, Philippe décide du départ. Pour atteindre la centrale, il fera emprunter au cortège la D12, puis la D 953 et la D 813, un voyage long de 8 kilomètres que Via Michelin effectue en onze minutes... Le 32 Deuche Club s'accorde un peu plus de temps, histoires de s'imprégner du paysage et de le colorer passagèrement.
Afin de pénétrer dans l'enceinte de la centrale, il convient, de montrer patte blanche au poste de sécurité de ce haut lieu stratégique. Ici point de guérite et de soldat en arme: les caméras font leur travail, la domotique se met en fonctionnement et apparait soudain une charmante hôtesse au sourire séduisant. Montée à bord de la 2CV de Philippe, elle "ordonne" un déplacement vers le parking mis aujourd'hui à notre disposition et, tandis que chacun se gare, elle mitraille, mitraille encore... nos chères titines.
Dans ce cadre "nucléaire" la photo de groupe s'impose et, comme d'habitude, les sourires de circonstance surgissent au moment précis où le petit volatile du numérique apparait!
Les voitures rangées, c'est en mettant méthodiquement un pied devant l'autre que nous rejoignons une salle de projection, confortablement meublée, mais faiblement éclairée par la lumière extérieure car le comble se concrétise: en effet, nous découvrons une centrale électrique en panne d'électricité.... pour cause de visite technique programmée de longue date. Les conditions optiques s'avèrent cependant suffisantes pour découvrir, au pupitre, une charmante chargée de communication, élégamment pantalonnée. Son mot d'accueil constitue une parfaite introduction aux explications qu'elle donne par la suite, axant son monoloque sur six points précis, à savoir:
-:
Il est presque treize heures lorsque la visite se termine.
Après mille remerciements à ces deux sympathiques créatures, les deuchistes rejoignent Saint-Michel, commune distante d'une dizaine de kilomètres de Golfech. Le parking principal du village devient subitement polychrome pour le plus grand plaisir de quelques villageois pantois face à ce nouveau décor.
Dans la superbe salle des fêtes du bourg dont Philippe est conseiller municipal les glacières et autres paniers s'entrechoquent... Les systèmes manducateurs ne sauraient tarder à entrer en action, mais auparavant, il convient de faire honneur à Corinne. Elle a préparé pour l'assemblée ici présente un apéritif à la limite du pantagruélique. Le saucisson jouxte les arachides, lesquelles côtoient les biscuits salés et les pop corn gersois. Quant aux boissons...
Ce formidable moment passé, le deuchiste prend place à sa table et entreprend alors tous les gestes et fonctions antérieurs à la digestion c'est à dire qu'il prend avec ses mains, voire avec une fourchette, il mastique avec ses dents ou ce qui en fait office, et déglutit avec son gosier pour le plus grand plaisir de sa panse: c'est ce que le sens commun appelle, à cette heure, le déjeuner! Et, tandis qu'à l'extérieur Eole hurle toujours, le deuchiste se régale de ses mets mais ausi de ceux de son voisin...
Aux alentours de quinze heures, le maître de maison invite l'assistance à adopter la position verticale car nous sommes encore attendus au musée de l'attelage à Goudourville, commune Tarn et Garonnaise, plus connue par son château que par son musée. Et, tandis que Corinne entreprend le ménage de la salle des fêtes obligatoirement salie, Philippe nous amène faire connaissance des Goudourvillois.
Chemin faisant, à l'imitation du HY, le convoi s'arrête subitement. Une roue du "Tube" est crevée. Compte tenu de la main d'oeuvre présente, son changement ne pose aucun problème. En moins de dix minutes le splendide "H" reprend la route!
Le conservateur du musée et son acolyte, tous deux chapeautés presque "coboyement" sont deux personnages amoureux de rosses, de bourrins, de canassons, voire de rossinantes, de vieilles biques ou de grandes bringues... Outre les animaux proprement dit, ils sont béats d'admiration face à une belle selle, une calèche, un briska ou un corbillard pour peu que ces derniers relèvent des temps anciens.
Sympathiques au possible, ces deux passionnés prennent plaisir à transmettre leur savoir ce qui transforme cette visite en un pur moment de régal et de délectation..
Le sortir de ces salles sentant bon le cuir constitue non seulement la fin de la visite mais aussi le moment où les deuchistes doivent se séparer afin de rejoindre qui sa maison, qui sa cabane, peut-être au Canada, qui son château, peut-être en Espagne. Sur le parking les aurevoirs s'éternisent: les prochaines retrouvailles semblent être attendues avec impatience.
Pour l'heure le bilan fait état d'une excellente journée au cours de laquelle le club enregistre deux nouveaux adhérents, Jean-Pierre et Martine. Tous leur souhaitent de sincères moments de bonheur au sein du 32 Deuche Club.
Ce compte-rendu serait incomplet s'il ne comportait pas un mot de remerciement envers Corinne et Philippe qui ont mis sur pied un programme attrayant et se sont montrés disponibles du matin au soir, et ce, sans rodomontade aucune. Narcisse pourrait en prendre note....
BOURSE D'ECHANGES A AUCH
Lors de sa dernière réunion, le Conseil d'administration du 32 Deuche Club a défini les modalités selon lesquelles le club allait participer à la bourse d'échanges organisée par le Tacot's Club Gascon les 2 et 3 mars. Il était convenu notamment, comme les années précédentes, de mettre en évidence les couleurs du club au travers du HY et de tenter de s'adonner à quelques menues tractations de pièces détachées.
Il était également admis que tous les 32 deuchistes présents partagent le déjeuner du dimanche midi à la "cantine" du Tacot'Club.
Malheureusement, le décès soudain de notre ami Pierre-Yves, véritable pilier du club, n'incite pas les 32 deuchistes à faire la fête. Aussi, seuls quelques amis se retrouvent autour des voitures de Jean Louis et aucun stand n'est mis en place pour la vente. Bien entendu, le sujet principal de conversation tourne autour de Pierre-Yves.
Ces mêmes personnes déjeunent ensemble le dimanche midi et se rendent, à l'issue du repas, sur la tombe du défunt afin d'y déposer une gerbe au nom du club.
Au cours de ces 48 heures, et malgré des conditions météorologiques particulièrement favorables, il n'y a pas foule au Mouzon. Il semblerait que cette bourse d'échanges perde un peu de son attrait. Certes, le visiteur peut toujours y admirer de beaux tacots... Cependant les vendeurs de pièces détachées de voitures tendent à disparaitre au profit de marchands de pièces de motos. Quant aux détaillants de miniatures, ils sont légion, n'hésitant pas à afficher des prix souvent hors du raisonnable.
Quoi qu'il en soit, cette bourse ne restera pas gravée dans la mémoire des 32 deuchistes. Espérons que les éditions ultérieures seront plus gaies.
