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LE 32 DEUCHE CLUB

VERS TARBES ET LE CHÂTEAU DE MAUVEZIN

19 Avril 2011 , Rédigé par GG Publié dans #Automobiles

               17 avril?

         Depuis longtemps cette date est gravée sur le calendrier des chaumières de nombreux 32 deuchistes. En effet, depuis la ronde des crèches, les bolides n'ont pas roulé: aussi, est-il temps de leur faire prendre l'air et d'attaquer la saison des balades.

         Pour cette sortie, conformément au calendrier prévisionnel, les titines doivent nous amener outre-Gers. Aujourd'hui les 135/15 vont tâter le bitume "haut-pyrénéen".

         Le lieu de rendez-vous,  pour un départ groupé à 8h30, est fixé  sur les allées de Lagarrasic à Auch: vingt et un équipages répondent présent parmi lesquels Jacques et Nicole qui, aujourd'hui, sortent pour la première fois, avec leur magnifique Charleston made in England!

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          Alors que certains n'ont pas encore avalé l'arabica offert par le Président, Pierre-Yves, sans porte-voix (mais en a t-il vraiment besoin?) donne quelques consignes de route et précise les axes que nous allons emprunter. Il distribue parcimonieusement quelques talkies- walkies qui permettront de distiller de l'information au meneur de tête. A l'usage ces "téléphones" s'avèreront particulièrement utiles pour les pipelettes...

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          A 9h précises, les équipages rejoignent leur carrosse respectif et les turbines commencent à turbiner à 50 km/heure pour sortir de la ville par la N21. Le convoi s'étale sur plus de 2km. Coloré à souhait, il ravive le vert de la campagne pour l'instant encore gersoise. A hauteur de Lasseran, village d'adoption sentimentale de l'un des nôtres, les conducteurs, machinalement, ralentissent devant la machine à photographier...

          A Mirande, nous évitons le centre-ville et prenons la direction de Tarbes en empruntant la D 939 qui nous conduit à Trie sur Baïse, distante d'une vingtaine de kilomètres. Nous rentrons alors dans les Hautes Pyrénées. Les 2CV serpentent sous un soleil qui se veut de plus en plus ardent. Sous ce ciel bleu, les 32 deuchistes voient maintenant la vie en rose...

           Aprés Trie, nous parvenons d'abord à Séméac puis à Aureilhan, porte tarbaise. Ici la circulation s'intensifie, les odeurs campagnardes disparaissent au profit de relents typiquement urbains. Nous entrons précautionneusement à Tarbes, empruntons le boulevard Kennedy pour atteindre la parc des expositions où se tient  la 27ème bourse d'échanges organisée par l'EOB (l'Embiellage d'Or Bigourdan). Ici, grâce à Daniel qui connaît parfaitement les lieux, nous accédons au parking des voitures de collection et posons pied à terre. A vrai dire, les femmes ne semblent pas particulièrement ravies de se retrouver dans cet univers masculin... Avant que la gent féminine ne se sépare des mâles, certaines "chéries" ne manquent pas de donner à leur homme quelques recommandations quant à d'éventuelles dépenses outrancières et malvenues en ces temps si difficiles...

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DSCF7708          La visite de cette bourse s'avère intéressante: en effet elle regroupe plus de 250 exposants qui vendent des pièces neuves, des pièces d'occasion, mais aussi de véritables reliques, des miniatures, des fringues, etc. Parallèlement elle propose une exposition de véhicules de collection qui ne peuvent laisser personne indifférent.

          C'est par ailleurs ici l'occasion d'utiliser toutes les compétences d'orateur de Jean Louis. C'est à lui que revient l'honneur de discuter un éventuel remboursement de maître-cylindre... Sans posséder tous les éléments en main, le bougre s'en tire bien, et même, mieux que bien!

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DSCF7711          A 12h 30, nul ne manque à l'appel. Le 32 Deuche Club quitte la bourse d'échanges et se lance après un tour de rond-point gracieusement offert par Pierre-Yves, à la recherche de la D935 qui conduit à Momère. C'est dans ce haut lieu de 589 habitants et à une altitude de 366m que les 2cv tourneront à gauche pour prendre la D16 avant d'aborder la D119 sur laquelle se situe l'aire de pique-nique trouvée par hasard, et ce, malgré une sérieuse reconnaissance "vice-présidentielle" de cette route plus souvent empruntée par des tracteurs que par des guimbardes.

          L'espace est idéal: à l'ombre de quelques feuillus, tables et chaises se déplient, paniers et glacières jaillissent des coffres tandis que les verres s'entrechoquent au moment du traditionnel "à la votre" arrosé de quelques gouttes plus ou moins vinées. La tradition française étant respectée, les mandibules peuvent entrer en action! Pas un visage n'affecte la mélancolie!DSCF7789

          Les moteurs vrombissent de nouveau à 15h. Il convient maintenant de rejoindre le château de Mauvezin, petite résidence secondaire du Sieur Gaston III dit Fébus (ou Phébus, ou Paebus) résidence qu'il acquit en 1379 et qu'il transforma en forteresse inexpugnable grâce à sa situation stratégique et à quelques menus travaux tels que la construction d'un donjon (37m) et la surélévation "super-bétonnée" des remparts existants déjà...

          Il serait impensable de visiter ce palace dans un ordre dispersé. C'est la raison pour laquelle le Vice-président tente de rassembler ses ouailles... Son efficacité en la matière dénote une pédagogie perfectible... C'est un peu le bordel...

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          C'est donc dans la bonne humeur que la visite commence avec, d'entrée, près d'une meurtrière, la présence d'un Gaston Fébus plus vrai que nature, en pleine cogitation, sur des latrines d'époque.

          Il n'en faut pas plus pour que les plaisanteries fusent au grand dam de quelques moralistes austères, rigides et puritains... Qu'importe! le deuchiste est de sortie: dans un château fort, les bouffonneries lui sont autorisées!

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       A l'issue d'une visite très instructive, il y a lieu de regretter que Gaston n'ait pas envisagé l'installation d'ascenseur(s). Les escaliers raides et étroits ont laissé des traces sur le mollets de coq de quelques deuchistes...

          Vers 17h, les 2CV demandent à rejoindre leur garage. Empruntant encore quelques routes pyrénéennes, elles s'octroient un arrêt "essence" avant de se séparer... Les toulousaines rejoignent la Haute-Garonne, les autres prennent la direction du Gers. Pour ces dernières, la dislocation se fait à Seissan où, les 32 deuchistes non attendus par les enfants, s'accordent une dernière pause, histoire de partager encore un bon moment autour d'une menthe à l'eau ou d'un autre breuvage.

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