Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LE 32 DEUCHE CLUB

TRACTEURS TONDEUSES à TAYRAC (11/09/22)

12 Septembre 2022 , Rédigé par Le 32 Deuche Club

     

Qui désire se rendre à Tayrac, doit maîtriser sa boussole, voire son "Global Positioning System" because il existe deux "Tayrac", l'un dans l'Aveyron (183 habitants en 2019), l'autre dans le Lot et Garonne (386 habitants en 2019).

          Sur proposition de notre ami François, quelques deuchistes se sont rendus, en ce dimanche 11 septembre, dans le plus grand de ces recoins de brousse afin d'assister à des courses de "tracteurs-tondeuses" qui font toute la renommée de cette bourgade et dont le cher Wikipédia, l'encyclopédie de référence de l'Académie Française, ne dit mot.

          En vertu de la note n°024/RAA/22 du 30 août 2022 (repère indispensable à Laurent pour qu'il se situe dans le calendrier du club) les deuchistes ont rendez-vous  au centre Leclerc Bon Encontre à Castelculier à 9h 15, heure qui implique pour certains un réveil matinal dépourvu de toute idée de grasse matinée (et plus ?????).

          Eu égard à la chaleur, eu égard à des emplois du temps surchargés, eu égard à une certaine cagnardise, eu égard..., eu égard..., seuls onze équipages se présentent au départ de cette magnifique journée, accompagnés du beau Rando et de la belle Shipy.

          Après Nounours, c'est au régional de l'étape de prendre la tête du cortège aux chevrons, en l’occurrence le sieur François. Il mènera la danse sur une petite quinzaine de kilomètres à la fin desquels les migrateurs du jours se positionneront sur un terrain aménagé en "campagnard circuit" de course doté d'une forte sonorisation. Nogaro n'a plus qu'à bien se tenir!

          Un officiel de la manifestation accueille les "attelages" et les fait garer, dans un ordre strict, sur le parking réservé. A la descente des voitures, les conducteurs qui ont été gracieusement guidés se la jouent VIP, surtout à côté de la vieille, dans son jus ou de ce pick-up bien pensé mais un peu mal fagoté.

          Déjà quelques machines tournent: de jeunes motards au guidon de bicycles motorisés, de petit format, tentent de rester en équilibre sur leur piste poussiéreuse, tandis que quelques tondeuses, à vitesse réduite, reconnaissent le circuit aux contours sinueux et ses pièges.

          Le spectacle, peu exaltant pour l'heure, incite les deuchistes à faire le tour du campement et à rendre visites aux stands mis en place. Ils n'oublient pas les points d'eau au cas où des phénomènes de dessiccation se produiraient sur eux, le meilleur remède à ce type d'accident restant l'absorption modérée de jus de houblon.

          Généralement, sur le coup de midi, le deuchiste, qu'il soit gersois ou autre, manifeste une certaine appétence pour des produits consommables solides: en bref, il a faim! Hommes et dames se dirigent vers le point de restauration à la recherche de quelques frites et saucisse ou de frites sans saucisse. Les plus malins, quant à eux, ont amené leurs victuailles et tous se rassemblent sous l'apatam de circonstance, c'est à dire à la "salle à manger" plus ou moins ombragée. Et les maxillaires d'entrer en action, et les margoulettes de se régaler!

          Au sein du club, le cher Nounours possède une réputation de fesse-mathieu, renommée qu'il sait entretenir. Pourtant, aujourd'hui, les mauvaises langues ne peuvent souffler mot: en effet, Jean-François a apporté, en guise de dessert, un super grand gâteau qui fera le régal de tout le monde et qui sera équitablement partagé par notre chère Bibi!

         Est-ce que Nounours a mis un terme à sa notoriété d'Harpagon? Le futur parlera....

          A l'issue de ce déjeuner frugal, les choses sérieuses débutent. Quelques dames se mettent à l'ombre et loin du bruit, alors que le reste de la meute du 32 Deuche se "rue" lentement au bord de la piste, conscient qu'au spectacle se mêlera  un peu de tapage.

          En homme prévoyant soucieux de sa calvitie naissante, Jacques a sorti son parasol autour duquel quelques acolytes tentent de s'ombrager, mais, faute de place, certains bronzeront un peu plus que d'autres. En attendant, le spectacle vaut le coup: du boucan, des murs de poussière et encore de la poussière! Vive les tracteurs-tondeuses!

          Entre deux courses, Sylvain président à vie du club (Jean Bedel était bien empereur à vie) a droit à un interview de la part d'un commentateur de la course. Habitué aux médias, il s'en est sorti avec les honneurs, sachant mettre en exergue toutes les qualités du club et de ses adhérents.

          Comme convenu, le club décide de débloquer les freins à main vers 16 heures. Comme convenu, François nous amène faire un tour d'une cinquantaine de kilomètres dans la campagne tayracoise en passant par des routes et des chemins que même Thomas Pesquet n'a pu voir depuis la station spatiale internationale ou lors de ses sorties extravéhiculaires. En effet, il parait peu probable qu'il ait porté attention au menhir de Tayrac aussi appelé pierre du diable ou menhir de Libas. Plus grand menhir du département, il mesure 2,6m de haut et 1,75m de large . Ses mensurations et sa forme ithyphallique comblent de joie notre chère Bibi!

          A l'issue de cet arrêt pour cause de reconnaissance d'un "caillou" historique, François trimballe les deuches tout autour d'Agen et entre dans la ville en passant par Colayrac-Saint-Cirq, fief de Daniel et Rose. C'est le long de la Garonne, pas loin du pont-canal, que les deuches mettent un terme à cette journée. Elles remercient François pour sa disponibilité et lui donnent rendez-vous, dimanche prochain, du côté de La Sauvetat pour la découverte du château Sérillac.

                                                                                               Rédaction: J & T

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article