COURSE CYCLISTE A BEAUMARCHES

Parmi les annales du 32 Deuche Club figurent de nombreux souvenirs.

Toutefois, le club n'avait jamais participé à une course cycliste où les 2CV jouent le rôle de la "Cochonou Band".  Cette lacune, "sans cochonaille bien de chez nous", est comblée le dimanche 15 février, à l'invitation de l'US Plaisance Cyclisme qui organise sa 18ème édition de la Cyclosportive à travers les vignobles de Plaimont.

Pour l'occasion, bien en amont, les Présidents de l'USPC et celui du 32 Deuche échangent nombre de conversations  "téléphonos-portablées" qui permettent, entre autre, de conclure à une rassemblement de nos bicylindres sur le coup de 10 heures, à la salle des fêtes de Beaumarchés, commune où seront donnés le départ et l'arrivée des deux courses de 100 ou 70 kilomètres.

Au niveau des 2CV, le rendez-vous est fixé à 8h30 sur le parking du supermarket auscitain à l'enseigne bleue et rouge dont le logo se veut signifier une "positive attitude", sentiment pas forcément adopté par la ménagère remplissant son cadi... Bref... Pour l'heure, le 32 Deuche Club a d'autres préoccupations... Les piliers du club se retrouvent sous la pluie,  partageant les bonjours et les sourires sous les abris de chariots, trop petits aujourd'hui.

Les minutes s'égrenant, les 32 deuchistent s'inquiètent de l'absence de leur Président préféré, les nombreuses mauvaises langues attribuant ce retard "inhabituel" à une panne d'oreiller due peut-être à un coucher tardif voire... à des efforts nocturnes inconsidérés. (il ne faut pa oublier qu'actuellement Olivier rénove une DS...)

Il paraîtrait que la France 3 aurait eu du ma à démarrer...

Respectant sans le vouloir le quart d'heure gascon,  vers 8h 50, Olivier pousse le convoi deuchiste saint-clarais en direction de Mirande. Dix neuf 2CV forment le cortège coloré qui, sur conseils  d'un  adhérent marié de longue date à une beaumarchésienne, empruntent la Nationale 21 jusqu'à la capitale gersoise de la "Country", avant d'emprunter, avant Mielan, la départementale 3 qui les mène à bon port. Tout au long du parcours les voitures bénéficient d'un rinçage permanent permetant de constater, une fois de plus, que Boulanger et Cie, lors de la conception de la 2CV, ne se sont pas trop appesantis sur les problèmes d'étanchéïté.

Lorsque les 32 deuchistes, à l'heure, se présentent à la salle des fête de Beaumarchés, la dite salle n'est pas encombrée par les engagés aux différentes courses. Il est vrai que les conditons métérolologiques n'incitent pas à un rasage des "guibaules", à une métamorphose vestimentaire aux couleurs d'un club, à un enfourchement de petite reine aussi belle soit-elle. Du coup, les organisateurs ont quelque peu le moral en berne ce qui ne constitue pas un obstacle pour bien nous recevoir. Dans un premier temps, ils offrent un bon café accompagné de pâtisseries.

Le départ des courses n'ayant lieu qu'à 12h30, les conversations vont bon train tandis que le soleil, timidement d'abord puis énergiquement par la suite, fait son apparition. Magie du moment, les compétiteurs arrivent et s'inscrivent petit à petit. Le facies des organisateurs se métamorphose.

Un peu avant 11 heures, un des ordonnateurs de la course convoque les conducteurs et, carte en main, donne les différentes consignes. "La caravane" partira en premier, suivie quelques minutes plus tard des voitures ouvreuses "pancartées" et "giropharées".

Le départ lancé est donné à 12h30 précises. Peu de kilomètres suffisent pour constater que le balisage du circuit, sur route ouverte, est particulièrement bien fait, comportant des guides aux points sensibles ou des flèches peintes sur le macadam. En fait, l'ouvreur doit simplement s'attacher à maintenir une distance à peu près constante avec les premiers coureurs.

A vrai dire, au bord des routes, la foule ne se presse pas et, par bonheur, la circulation en sens inverse est pratiquement inexistante. Les soixante dix kilomètres sont bouclés en environ deux heures.

Avant d'aborder les trente derniers kilomètres à partir de Beaumarchés, la voiture ouvreuse jaune se retrouve sur la ligne de départ. Quelle erreur!!! A un embranchement un guide n'a pas fait son travail... Conclusion? La Deuche ouvreuse se mue en voiture suiveuse, loin derrière le peloton, à hauteur de l'ambulance. Compte tenu de la vitesse des coureurs, il apparait impossible de remonter la course...

Les cents kilomètres sont bouclés en un peu moins de trois heures. Donc, vers seize heures, deuchistes et concurrents rejoignent la salle des fêtes où est offert un sérieux goûter avant que ne soient proclamés les résultats officiels accompagnés de la remise des coupes.

Cette cérémonie de fin de journée prend du temps: aussi, discrètement, les deuchistes s'éclipsent ravis de cette expérience, certainement à renouveler. Ils rejoignent leurs pénates, la majorité d'entre eux se donnant d'ors et déjà rendez-vous à la prochaine bourse d'échanges organisée à Auch par le Tacot's Club Gascon.